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Sentences de maîtres
Selon Abû ‘Uthmän Said ibn Uthmân, Un maître a dit :« Vis- à-vis d'autrui, le comportement de celui qui possède la connaissance est semblable au comportement de Dieu : il te supporte et il est indulgent envers toi, par appropriation des vertus divines (takhallugan bi-akhlâq Alläh al-jamfla) . »
quand était-il permis à un homme de dire : « Dieu m'a fait voir telle et telle choses ? » Il avait répondu :« Quand il ne peut pas en parler !. »
Les pièges spirituels ou la « ruse » (de Dieu) (makr)
En ce qui concerne Sa « ruse » à l'égard du commun des croyants, voici une sentence du maître rapportée par Ibn Khamiîs : « Le signe du mécontentement de Dieu à l'égard du serviteur, c’est sa crainte de la pauvreté **. »
En ce qui concerne Sa « ruse » à l'égard du novice, voici ce que rapporte Sa”id ibn ’Uthmän : « On avait demandé à un maître quel était le défaut qui risquait (âfa) de le tromper à l'égard de Dieu (variante :« quelle était la chose la plus cachée par laquelle il pouvait être trompé... »), et il avait répondu : « Il lui fait prendre en considération les charismes, les grâces, et les signes miraculeux ». Et à la question : « Et par quoi peut-il être trompé avant d’être parvenu à ce degré ? » sa réponse avait été : « C’est par le fait qu’il traîne les autres sur ses talons, que les gens éprouvent de la vénération pour lui, qu’il soit le bienvenu dans les réunions, et qu'il ait beaucoup de fidèles. Nous nous réfugions en Dieu contre Sa « ruse » et Ses « manœuvres trompeuses » ! »
Sur le même sujet, et d’après la même source : « On avait demandé au maître quel était le voile le plus secret qui cachait Dieu au novice, et il avait répondu : « C’est, écoutez-moi bien ! le fait de prendre son âme en considération et de la gouverner librement (tadbir) . » Ceci est donc la « ruse » la plus cachée, mais en ce qui concerne la « ruse » à l'égard du gnostique, voici ce que rapporte Sa'id ibn al-Hakam : « J'ai entendu le maître dire : « Pour chaque sorte d’homme (variante : « pour chaque chose ») il y a un châtiment, et le châtiment du gnostique est qu’il cesse d’invoquer Dieu » (variante chez Cha’rânî et Munâui : « Pour chaque chose il y a un signe, et le signe que le gnostique est chassé de la présence de Dieu est qu’il cesse d’invoquer Dieu ») . Ibn Khamis a appliqué cette sentence à « celui qui aime Dieu » (al-muhibb) au lieu du « gnostique » (al-’ârif). (En réalité Ibn Khamîs l’applique aux deux, mais dans des passages différents de son ouvrage ; ajoutons que la seconde version (« al- muhibb ») est la seule qui soit citée par Kharkâch et ’Attâr) **.
Exemples de Sa « ruse » à l'égard de la communauté des spirituels (al-t&ifa) :
Abû ’Uthmäân Sa”id ibn ’Uthmân a rapporté ceci :« J'ai entendu un maître dire : « Le plus hypocrite (ou « Celui qui ruse le plus avec sa conscience », achaddu nifâqan) des novices, c’est celui qui fait une remarque ou qui prononce une parole concernant son Seigneur et lui-même sans en donner clairement une justification valable (huÿja), et qui ensuite seulement, quand on la lui demande, en fournit une qui n’était pas présente sur le moment à sa conscience *”. »
Selon Abû ‘Uthmän Said ibn Uthmân, Un maître a dit :« Vis- à-vis d'autrui, le comportement de celui qui possède la connaissance est semblable au comportement de Dieu : il te supporte et il est indulgent envers toi, par appropriation des vertus divines (takhallugan bi-akhlâq Alläh al-jamfla) . »
quand était-il permis à un homme de dire : « Dieu m'a fait voir telle et telle choses ? » Il avait répondu :« Quand il ne peut pas en parler !. »
Les pièges spirituels ou la « ruse » (de Dieu) (makr)
En ce qui concerne Sa « ruse » à l'égard du commun des croyants, voici une sentence du maître rapportée par Ibn Khamiîs : « Le signe du mécontentement de Dieu à l'égard du serviteur, c’est sa crainte de la pauvreté **. »
En ce qui concerne Sa « ruse » à l'égard du novice, voici ce que rapporte Sa”id ibn ’Uthmän : « On avait demandé à un maître quel était le défaut qui risquait (âfa) de le tromper à l'égard de Dieu (variante :« quelle était la chose la plus cachée par laquelle il pouvait être trompé... »), et il avait répondu : « Il lui fait prendre en considération les charismes, les grâces, et les signes miraculeux ». Et à la question : « Et par quoi peut-il être trompé avant d’être parvenu à ce degré ? » sa réponse avait été : « C’est par le fait qu’il traîne les autres sur ses talons, que les gens éprouvent de la vénération pour lui, qu’il soit le bienvenu dans les réunions, et qu'il ait beaucoup de fidèles. Nous nous réfugions en Dieu contre Sa « ruse » et Ses « manœuvres trompeuses » ! »
Sur le même sujet, et d’après la même source : « On avait demandé au maître quel était le voile le plus secret qui cachait Dieu au novice, et il avait répondu : « C’est, écoutez-moi bien ! le fait de prendre son âme en considération et de la gouverner librement (tadbir) . » Ceci est donc la « ruse » la plus cachée, mais en ce qui concerne la « ruse » à l'égard du gnostique, voici ce que rapporte Sa'id ibn al-Hakam : « J'ai entendu le maître dire : « Pour chaque sorte d’homme (variante : « pour chaque chose ») il y a un châtiment, et le châtiment du gnostique est qu’il cesse d’invoquer Dieu » (variante chez Cha’rânî et Munâui : « Pour chaque chose il y a un signe, et le signe que le gnostique est chassé de la présence de Dieu est qu’il cesse d’invoquer Dieu ») . Ibn Khamis a appliqué cette sentence à « celui qui aime Dieu » (al-muhibb) au lieu du « gnostique » (al-’ârif). (En réalité Ibn Khamîs l’applique aux deux, mais dans des passages différents de son ouvrage ; ajoutons que la seconde version (« al- muhibb ») est la seule qui soit citée par Kharkâch et ’Attâr) **.
Exemples de Sa « ruse » à l'égard de la communauté des spirituels (al-t&ifa) :
Abû ’Uthmäân Sa”id ibn ’Uthmân a rapporté ceci :« J'ai entendu un maître dire : « Le plus hypocrite (ou « Celui qui ruse le plus avec sa conscience », achaddu nifâqan) des novices, c’est celui qui fait une remarque ou qui prononce une parole concernant son Seigneur et lui-même sans en donner clairement une justification valable (huÿja), et qui ensuite seulement, quand on la lui demande, en fournit une qui n’était pas présente sur le moment à sa conscience *”. »
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