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Batteries de mesures pour réduire les importations à hauteur de 10 milliards de dollars

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  • Batteries de mesures pour réduire les importations à hauteur de 10 milliards de dollars

    : Course contre la montre pour préserver les réserves de change
    Par KHALED REMOUCHE -16 juin 2020

    Le Gouvernement Djerad table sur la levée des exonérations douanières, la lutte contre les surfactures et le recours à l’expertise locale pour réduire de 10 milliards de dollars les importations et préserver ainsi les réserves de change.


    En ce sens, le ministre de l’Industrie Ferhat Aït Ali Brahim a levé un pan de voile sur le mode d’emploi. En effet, dans son exposé sur l’importation des intrants et des équipements industriels, présenté dimanche dernier en Conseil des ministres, il a précisé ces mesures. « L’Algérie a enregistré une augmentation record ces dernières années des importations d’intrants et d’équipements industriels sans aucun impact sur le Produit national brut. Les importations du pays en intrants et produits semi-industrialisés ont atteint 12 milliards de dollars avec une exonération permanente et injustifiée des taxes douanières, d’où l’impératif de réformes structurelles urgentes, dont l’annulation de l’exonération de certaines taxes pour corriger les dysfonctionnements et réaliser ainsi une économie de 4 milliards de dollars. » Le premier responsable du secteur dévoile en partie comment va s’opérer la lutte contre les surfacturations. Afin de réduire la facture importations de carburants, de fer, d’acier et de matières plastiques, le ministère s’attellera à examiner les moyens d’élaborer une base de données des produits bruts et produits semi-industrialisés sur le marché international. « Cela permettra d’assurer le suivi ou la veille sur les prix de ces produits à l’international et d’empêcher ainsi la surfacturation sur ces biens importés. » Dans ce programme, le ministre de l’Industrie indique que le gouvernement compte « réduire le recours à l’expertise étrangère qui a enflé la facture importations de services qui a dépassé les 10 milliards de dollars/an ». Il a été décidé « de se passer des bureaux d’étude étrangers lorsque l’expertise locale peut répondre aux besoins, de renforcer la coordination avec les secteurs concernés dans le fret maritime de et vers l’Algérie et évacuer les opérateurs étrangers des ports secs algériens. Ces mesures permettront de réduire la facture d’importation à hauteur de 6 milliards de dollars ». Voici comment le gouvernement Djerad compte réduire de 10 milliards de dollars les importations pour préserver les réserves de change. Concernant les ports secs, selon le ministre, les armateurs et les consignataires étrangers sont exclus de l’exploitation de ces zones de dédouanement extra portuaires. Dans son exposé, Ferhat Aït Ali Brahim ne précise pas, cependant, le timing en matière de mise en oeuvre de ces décisions ni n’indique si ces mesures ont été prises après des études d’impact permettant de vérifier la faisabilité et l’efficacité de ces actions. En ce sens, le Président de la République Adelmadjid Tebboune a ordonné au ministre d’accélérer la mise en oeuvre de ce programme industriel afin que les citoyens puissent ressentir sur le terrain un véritable début de changement. Autres orientations au gouvernement, éviter les intermédiaires dans l’importation de matières brutes et le recours aux sociétés locales dans les contrats de maintenance.
    Autre secteur visé par la réduction des importations, celui du commerce. En effet, le ministre a énuméré les mesures proposées pour protéger la production agricole, comme celle d’élargir la liste des produits soumis au Droit Additionnel Provisoire de Sauvegarde (DAPS), de soumettre l’activité d’importation au principe de spécialisation et de souscription au cahier des charges, de numériser le commerce extérieur et le fichier national des industries agricoles, et enfin de bien analyser la structure des importations pour définir la nomenclature des produits dont l’importation peut être réduite avec un renforcement de la lutte contre la surfacturation, et la mise en place d’une stratégie nationale d’exportation. Intervenant au terme de cet exposé, le Président a ordonné l’interdiction totale de l’importation des produits agricoles pendant la saison de cueillette, et ce, afin de protéger la production nationale, ainsi que le durcissement du contrôle sur les fruits importés en vue d’éviter la surfacturation. Le Président a, en outre, insisté sur davantage de réduction de la facture d’importation sans toutefois créer de pénurie sur le marché.
    Ainsi, une véritable course contre la montre et engagée pour surmonter la crise financière actuelle et éviter le recours au FMI. Le gouvernement Djerad n’a qu’un an de répit, 44 milliards de dollars de réserves de change à fin 2020, soit 12 mois d’importations. Si les mesures prises s’avèrent inefficaces ou tardent à voir le jour, l’Algérie risque de subir l’épreuve de l’ajustement structurel dont on voit les effets négatifs actuellement au Liban où une grande partie de la population connaît la paupérisation.
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    LE GOUVENEMENT DOIT SORTIR DE L ARGENT - SANS INTERRET - ET REMBOURSABLE LONG TIME 5 ANS - vers les investisseurs QUI PEUVENT PRODUIRE CE QUI IMPORTABLE !

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    • #3
      Ils ont cédés un pan entier du circuit de commerce à l'international aux ETS étrangères sans résultats probants(valeurs ajoutées minimes que des locaux peuvent aussi bien apportées) et par dessus le marché ils récoltent année après année le mépris affichée de la COFACE qui les classe sans gêne "Bourikou" de la classe !

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      • #4
        les importations avaient atteint 70 milliards$ à leur pic en 2014. ils veulent maintenant les reduire à moins de 35... le semblant d'economie qu'il y a va prendre un sacré coup.

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        • #5
          Algérie: Une série de mesures irréalistes pour sauver les réserves de change

          L'effondrement des réserves de changes algériennes est devenu la hantise du gouvernement, sachant d'ici fin décembre 2020, elles ne couvriront même plus un an d'importations.

          En effet, de 62 milliards de dollars à n 2019, le matelas en devises de la Banque centrale algérienne pourrait être réduit à peau de chagrin. Les prévisions les plus optimistes tablent sur 40 milliards de dollars, mais si la tendance ne décélère pas sufsamment, il ne restera pas plus de 35 milliards de dollars en devises dans les comptes de l'institut d'émission.

          C'est pourquoi le Conseil des ministres qui s'est tenu le week-end dernier, sous la présidence d'Abdelmadjid Tebboune, n'a eu pour seule préoccupation que l'arrêt immédiat des sorties de devises. Une vraie gageure pour ce pays pétrogazier qui malheureusement importe tout, jusqu'à son propre
          carburant.

          Il y a ça et là des décisions sur les ports secs à fermer ou à doter de scanner à des fins de contrôles douaniers plus efficaces. L'objectif est simplement de limiter les importations, en mettant en place plus de contraintes. Cette mesure a été présentée par le ministre des Finances, Abdourahmane Raouia.

          Au-delà des importations de marchandises, la facture des services est une préoccupation plus grande, notamment à cause de l'absence d'une flotte algérienne. Sauf que l'irréalisme des mesures proposées pour régler ce problème est sidérant.

          Abdelmadjid Tebboune a ainsi "ordonné de développer la flotte maritime algérienne pour être en mesure, d’ici la fin de l’année en cours, de prendre en charge totalement le transport des marchandises, ce qui permettra de réaliser des économies en devises, d’éviter la surfacturation et de
          consolider l’économie nationale".

          Avec quelles ressources financières le pays pourra-t-il acheter ces
          bateaux pour transporter ses marchandises? Le Trésor public est justement à court d'argent et à moins qu'il n'obtienne un financement, notamment non conventionnel de la part de la Banque centrale, il devra se tourner vers les bailleurs de fonds étrangers.

          Actuellement, l'Algérie ne dispose que d'un seul porte-conteneur et uniquement de 11 navires-cargos, notamment des vraquiers. Cela s'avère insuffisant pour les millions de tonnes de marchandises acheminées annuellement vers le pays.

          De plus, la plupart des contrats de maintenance et d'études sont aujourd'hui entre les mains d'entreprises non algériennes sans que soient prévues des clauses de transferts de technologie.

          Toutes ces données mises bout à bout correspondent à une facture de quelque 13 à 14 milliards de dollars de services que Tebboune et son équipe veulent ramener à sa moitié, soit autour de 7 milliards de dollars. Là aussi, à court terme. Un autre défi difficile à relever, en admettant que la chose soit réalisable.

          Au niveau des équipements industriels et autres semi-produits, rien ne s'est passé comme prévu. Au contraire: leurs importations ont "enregistré une augmentation record durant ces dernières années, sans un quelconque impact positif sur la croissance du Produit national brut".
          Concernant ce point précis, ce ne sont pas moins de 12 milliards de dollars qui sortent annuellement.

          En fait, l'essentiel de ces importations correspond à l'activité de montage automobile, malheureusement exonérée de droits de douane. Ferhat Aït Ali, le ministre algérien de l'Industrie promet des "réformes structurelles urgentes". L'objectif est de réaliser 4 milliards de dollars d'économies, ce qui reste a priori plus réalisable que ceux précédemment énoncés. En effet, vu qu'après le asco de la stratégie mise en place, l'industrie automobile est complètement à l'arrêt, il n'est même plus besoin de parler d'importation de pièces de véhicules CKD.

          En revanche, les importations de vrais véhicules ont repris, ce qui aura pour effet d'annuler les gains réalisés dans la réduction de la rubrique d'achats de matériels d'équipement.

          La question est de savoir si l'Algérie échappera aux travers liés à l'importation débridée de véhicules automobiles qui pouvait atteindre le nombre astronomique de 400.000 nouvelles voitures par an,
          faisant occuper à l'Algérie le rang de deuxième plus gros importateur du continent derrière l'Afrique du Sud. C'est un casse-tête que le gouvernement s'est promis de résoudre, notamment avec un nouveau cahier des charges.


          Au niveau des produits agricoles aussi, Tebboune veut tout faire pour limiter les importations, sauf que ce qu'on peut se permettre avec des machines et des services ou du transport maritime est impensable avec des denrées alimentaires. L'Algérie est donc obligée de faire avec une situation qui a tout d'une barrière infranchissable. Le pays d'Afrique du Nord importe lait, viande, blé, sucre, orge, maïs, presque tout ce que consomment ses 44 millions d'habitants. D'ailleurs, pour des raisons évidentes, rien n'a été annoncé, si ce n'est que pendant les périodes de récoltes des produits agricoles, l'importation sera interdite.

          Le défi est extrêmement difficile pour l'Algérie d'Abdelmadjid Tebboune. A cause de la chute des cours du pétrole, les caisses du Trésor sont désespérément vides et celles en monnaie étrangère de la Banque centrale ne sont pas loin de l'être. Une solution aurait été d'aller tout de suite vers un endettement extérieur auprès des bailleurs de fonds étrangers, tant que l'Algérie conserve encore une capacité de négociation et que sa note souveraine n'est pas encore au plus bas.

          Mais encore une fois, Abdelmadjid Tebboune l'a écartée, refusant de faire preuve de réalisme face à une situation qui mène le pays droit dans le mur. Il a affirmé que par "souci de préserver la dignité et la il est hors de question de tendre la main au Fonds monétaire international ou à
          la Banque mondiale. Il demande encore aux Algériens de se serrer la ceinture. Jusqu'à quand?

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          • #6
            Le journal a Majidi se fait du mourant pour rien !

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            • #7
              Abdelmadjid Tebboune a ainsi ordonné de développer la flotte maritime algérienne pour être en mesure, d’ici la fin de l’année en cours, de prendre en charge totalement le transport des marchandise
              @Mtim, il a dit ça ? Tu es sûr ?

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              • #8
                il a dit ça ? Tu es sûr ?
                oui. il fait des propositions un peu bizarre. l'economie c'est pas trop son truc.

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                • #9
                  Le journal a Majidi se fait du mourant pour rien !
                  Se faire du mouron.

                  Signification :

                  Se faire du souci.

                  Origine:

                  Le "mouron" désigne la chevelure. L'expression est donc identique à "se faire des cheveux" qui signifie "se faire du souci". On peut également citer "se faire de la bile". Toutes ces formes d'expressions renvoient à des substances créées inconsciemment par le corps humain, et que l'on ne contrôle pas. Ainsi, "se faire du mouron" correspond à se faire du souci involontairement.

                  Abdelmadjid Tebboune a ainsi ordonné de développer la flotte maritime algérienne pour être en mesure, d’ici la fin de l’année en cours, de prendre en charge totalement le transport des marchandise
                  Oui c'est le genre de débilité qu'il aime distribuer pour la consommation locale.

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                  • #10
                    Ok.

                    C'est donc un ordre tebbounien de la même veine que celui de réduire de 50% le budget de fonctionnement de l'Etat.

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                    • #11
                      La gestion tabounienne est identique à celle qui a toujours existé.

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                      • #12
                        des mesures irréalistes.
                        C'est soit l'austérité et toutes les pénuries, soit le FMI.

                        Le régime n'est pas parvenu à bâtir une économie saine avec plus de 1000 Milliards, ce même régime ne parviendra pas en ayant les caisses vides.

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