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Abderrahmane Youssoufi, une synthèse maghrébine

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  • Abderrahmane Youssoufi, une synthèse maghrébine

    Comme l'avait dit à Moumen Diouri Medhi Ben Barka lors de l'inauguration à Kénitra du boulevard dédié au père de Moumen Diouri: " vois-tu Moumen, au Maroc il faut être mort pour mériter la prostérité".

    En effet, M. Youssoufi n'est pas aussi honnête qu'il lui est attribué l'article infra.

    - Abderrahmane Youssoufi fut une figure majeure des combats pour l’indépendance, la démocratie et le socialisme au Maroc. Résistant, militant, avocat, dirigeant de l’opposition et premier ministre d’un gouvernement d’alternance, il symbolisait deux valeurs négligées : le devoir et l’honnêteté.

    Ingénieur du secret, durant de longues années dans l’opposition, Abderrahmane Youssoufi a choisi de tirer sa révérence discrètement à l’âge de 96 ans. Père fondateur de l’indépendance et de l’idée maghrébine, ses aspirations qui l’ont propulsé dans les rangs de la résistance sont les mêmes que celles qui l’ont amené à se retirer de la vie publique.

    L’occupation, les années de plomb, la clandestinité, la prison, les options révolutionnaire et démocratique, les luttes intestines, la raison d’État, la présidence du gouvernement, la quarantaine politique… n’ont pu réduire son influence dans le temps et parmi les différentes générations ni altérer l’autorité morale de celui qui incarne la « synthèse » marocaine et maghrébine.
    (…).
    Aux côtés de la famille Ben Barka
    Abderrahmane Youssoufi sera le dirigeant politique du Tanzim, l’organisation révolutionnaire parallèle de l’UNFP à l’étranger, aux côtés de Mohamed Basri qui en était le responsable « logistique ». Entre Paris et Le Caire, le « camarade Abderrahmane » est un activiste infatigable.

    D’une réunion clandestine avec les cadres du parti à Damas à l’accueil de Che Guevara à Alger, il est au service d’un autre Maroc, d’un Maghreb animé par les valeurs de justice et de socialisme. En tant qu’avocat et figure de l’opposition, il prendra la défense de la famille Ben Barka lors du procès d’assises à Paris en 1966 aux côtés de Me Maurice Buttin.

    Il le charge par la suite de se rendre à Madrid pour enquêter sur le rapt de Saïd Bounaïlat et Ahmed Bendjelloun, dans ce que la presse internationale avait qualifié de « seconde affaire Ben Barka »-.

    L'Orient XXI (extraits)
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