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Prérogatives de l’agence de sécurité sanitaire La polémique enfle

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  • Prérogatives de l’agence de sécurité sanitaire La polémique enfle

    «Souveraine» et dotée d’«importantes» prérogatives. Le ton est donné et ne souffre aucune ambiguïté : l’Agence nationale de sécurité sanitaire ne se contentera pas d’un rôle de veille. Son président compte s’attaquer au chantier de la réforme du système de santé qui est déjà du ressort du ministère de la Santé. Le Pr Nacer Djidjeli s’insurge et dénonce l’approche choisie. « Ce qui se passe est terrible ! », estime-t-il.
    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Installée depuis à peine quelques jours, l’Agence nationale de sécurité sanitaire suscite déjà la polémique. La sortie médiatique de son président, le professeur Kamel Sanhadji, ne laisse pas indifférent. Il assure être à la tête d’une agence « totalement souveraine », dotée d’ « importantes » prérogatives avec des « décisions» qui seront «concrétisées sur le terrain, dans le cadre de la réforme du système de santé».
    Des propos qui ne laissent pas planer de doutes sur la mission de l’agence dont l’intitulé est pourtant orienté vers la sécurité sanitaire. Son président estime que cette appellation n’est autre qu’un « prétexte » pour rouvrir le dossier de la réforme.
    Le Pr Sanhadji semble même savoir par où il devait
    commencer : par mettre de côté tout ce qui est administratif, allusion à peine voilée au ministère de la Santé, jugé trop bureaucratique. Désormais, dit-il, c’est l’« opérationnel » et le « scientifique » qui donneront le la. Des propos qui ont fait sortir le professeur Nacer Djidjeli de ses gonds.
    Président du Syndicat national des professeurs et docents des sciences médicales, il estime ni plus ni moins que « ce qui se passe actuellement est terrible ». Il dit avoir écouté, ahuri et stupéfait, les propos du professeur Sanhadji et en avoir conclu que « les hommes changent mais les erreurs restent les mêmes ». Pour quelles raisons ? « Au-delà de la personne, comment peut-on dire que l’agence a été créée pour réformer le système de santé alors que sa dénomination est claire et a trait à la sécurité sanitaire. Ce sont deux choses différentes», dit-il, ajoutant s’être demandé si « à ce point la présidence de la République est aussi légère pour choisir des dénominations de manière farfelue ».
    Pour le président du Syndicat national des professeurs et docents des sciences médicales, il n’est pas concevable de dire que les « décisions sont exécutoires et décisionnelles » car cela veut dire que le président de l’Agence sanitaire « veut faire une réforme de santé sans le ministère de la Santé », comment expliquer sinon, assure-t-il, qu’il annonce clairement son intention de réformer en se passant des gestionnaires qui, selon lui, vont réfléchir aux financements et vont inévitablement s’autocensurer.
    Pour le Pr Djidjeli, il n’y a pas de doute, le président de la nouvelle agence « pense pouvoir faire un système de santé sans penser aux finances alors qu’un système de santé se pense en fonction des ressources du pays ».
    Ses propos reflètent l’ampleur du malaise au sein des différents acteurs du système de santé qui risquent sérieusement de ne plus savoir qui fait quoi entre un ministre de la Santé, un ministre délégué et le fraîchement installé président de l’Agence sanitaire .
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    l’Agence nationale de sécurité sanitaire ne se contentera pas d’un rôle de veille. Son président compte s’attaquer au chantier de la réforme du système de santé qui est déjà du ressort du ministère de la Santé.
    on attend que cette réforme qui tarde à venir
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

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