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De nombreuses difficultés minent le secteur : Transports au ralenti

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    De nombreuses difficultés minent le secteur : Transports au ralenti


    elwatan.com
    18-06-2020



    Les transporteurs privés et publics, les chauffeurs de taxi et le tramway ont été ciblés par la 2e phase de déconfinement. Malgré cette autorisation, le secteur peine à retrouver sa dynamique d’avant la pandémie. Alors que le tramway n’a pu redémarrer qu’hier, les bus de l’Etusa se font plutôt rares. Les taxieurs, eux, réclament un dédommagement pour cette période de confinement équivalent à une somme minimum de 200 000 DA et également la révision à la hausse de la tarification du compteur pour atteindre les 50 da à l’unité…


    Malgré l’autorisation de reprise, le secteur des transports peine à retrouver sa dynamique d’avant la pandémie. Alors que le tramway n’a pu redémarrer qu’hier, les bus de l’Etusa se font plutôt rares.

    Autorisés à reprendre leur activité lundi dernier, les opérateurs de transport urbain et suburbain se font rares. Alors que l’Etusa fait une apparition timide, les chauffeurs de taxi ont carrément refusé de reprendre.

    Les transporteurs privés et publics, les chauffeurs de taxi et le tramway ont été ciblés par la 2e phase de déconfinement. Malgré cette autorisation de reprise, le secteur des transports peine à retrouver sa dynamique d’avant la pandémie.

    Alors que le tramway n’a pu redémarrer qu’hier, les bus de l’Etusa se font plutôt rares. «Nous avons décidé de reprendre progressivement, vu que certains de nos travailleurs habitent hors de la wilaya d’Alger. Nous avions ce problème à gérer, surtout que les dortoirs et les hôtels sont fermés.Pour ne pas pénaliser notre clientèle, nous avons repris graduellement dès cet après-midi (hier, ndlr). Nous sommes actuellement à 50% de notre activité et nous atteindrons les 100% d’ici ce week-end, au grand max», déclare Krim Yacine, directeur général de l’Etablissement public de transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa), qui assure que toutes les mesures de prévention ont été mises en place dans le cadre d’un protocole d’hygiène, tel qu’ordonné par le Premier ministère.

    Ce sont justement ce protocole ainsi que les mesures imposées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus qui ont poussé les chauffeurs de taxi à bouder cette reprise. D’après la Fédération nationale des chauffeurs de taxi (FNCT), les conditions de reprise imposées par la chefferie du gouvernement sont paralysantes pour une activité en précarité depuis des années.

    «Nous avons saisi la tutelle à plusieurs reprises sans avoir de réponse, encore moins des solutions réelles à nos problèmes. Les chauffeurs de taxi sont des journaliers qui ont été pénalisés par cette période de confinement. Le gouvernement semble oublier cela et nous impose un investissement qu’aucun ne peut assurer.C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de ne pas reprendre et préparer une rencontre avec les différentes organisations professionnelles en relation avec notre activité, à savoir l’Union nationale des transporteurs (UNAT), l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) pour discuter de ces problèmes et transmettre une plateforme de doléances commune à la tutelle», déclare M. Benzine El Mati Mohamed, président de la FNCT.

    Pour reprendre, les chauffeurs de taxi réclament, entre autres, un dédommagement pour cette période de confinement équivalent à une somme minimum de 200 000 DA. Ils demandent également la révision à la hausse de la tarification du compteur pour atteindre les 50 DA l’unité, une relaxe fiscale et parafiscale pour toute l’année 2020 et une exonération exceptionnelle des cotisations à la Casnos.

    Ils demandent également de revoir l’activité des applications de VTC (voiture de transport avec chauffeur), qui favorisent les chauffeurs clandestins et soumettent toute la corporation à une concurrence déloyale.

    Signalons que le département de Abdelaziz Djerad a imposé aux chauffeurs de taxi, entre autres mesures, de ne transporter qu’une personne lors de chaque course, d’assurer la désinfection du véhicule et de mettre en place un verre protecteur de type plexiglas entre le chauffeur et le client. Contacté, Belal Mohamed, président de l’UNAT, a assuré qu’un allégement de ces mesures «contraignantes» sera opérationnel dès ce week-end.

    Cette organisation professionnelle a été reçue lundi dernier par le ministre des Travaux publics et des Transports, Farouk Chiali, qui a promis de prendre en charge toutes ces préoccupations. D’après notre interlocuteur, les transporteurs travailleront avec 50% de la capacité de leur bus et les chauffeurs de taxi pourront transporter deux clients au lieu d’un seul.
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