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Le déni de la darija et ce qu'il nous en coûte

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  • Le déni de la darija et ce qu'il nous en coûte

    Le déni de la darija et ce qu'il nous en coûte



    lequotidien-oran.com
    par Abdou Elimam

    Jeudi 18 juin 2020


    Au moment où l'on s'apprête à enrichir la Constitution, il faudrait revenir (encore et encore) sur ce qui n'est que le début des retombées du sentiment de haine de sa propre langue.

    Certains de nos compatriotes croient (ou feignent de croire) que s'opposer à la darija est le seul moyen de protéger la langue arabe. Or, outre le fait qu'ils conçoivent la langue du Coran comme une « faiblesse » qu'il faut protéger, ils oublient que c'est grâce à la darija - déjà présente depuis plus de 1500 ans - que la langue arabe a pu s'installer et se maintenir chez nous. Et oui, l'ancêtre de la darija est la langue de Carthage, le punique. Et le punique est proche de l'arabe. Les deux langues ont donc coopéré - chacune occupant des fonctions propres : la vie cultuelle (fiqh, sunna, l'exégèse coranique, la gestion administrative) pour l'une ; et la vie socioculturelle, y compris la littérature « populaire », ayant laissé de nombreuses traces écrites, pour l'autre.

    C'est la proximité linguistique des deux langues qui aura permis à l'arabe de se propager. La visée de l'ouverture islamique n'était pas d'imposer une hégémonie linguistique, mais de faire accepter le Message. D'ailleurs, comment cela s'est-il passé là où il n'y avait pas de proximité linguistique comme en Iran ou en Turquie et dans 70% des pays musulmans ? Le persan n'a pas été absorbé par l'arabe, pas plus que le turc ou toutes ces langues d'Indonésie, de Chine et d'ailleurs. La darija est donc bien loin d'être une menace pour l'arabe d'autant plus qu'elle en aura été le mentor. En faisant barrage à la langue maternelle majoritaire de ce pays on scie la branche sur laquelle on est assis. Pense-on réellement bien faire ? Et pourtant en rejetant la langue sœur de l'arabe (et du berbère) on ne fait que retarder l'émergence d'une intelligentsia algérienne ; voire maghrébine, sur la scène internationale. La politique linguistique algérienne a surtout misé sur l'arabisation en ayant laissé sur le carreau les langues maternelles - ces choix de principe avaient été retenus avant même l'avènement de l'indépendance. La doctrine en l'espèce partait du principe que nous étions tous arabophones avant la colonisation française et que cette dernière a dénaturé notre langue avec pour objectif de la réduire au statut de « dialecte », voire de « patois », sans valeur et sans profondeur. Une telle option faisait écho au mot d'ordre de l'association des Oulamas de Ben Badis de se réapproprier « notre » langue. C'est ainsi que notre jeune État a mis en œuvre tous les moyens (idéologiques, politiques, humains, matériels, financiers, administratifs, éditoriaux, juridiques, etc.) au service de ce retour à « notre » langue. Or, après plus d'un demi-siècle d'efforts soutenus, qu'avons-nous à récolter ?

    - Nous avons l'un des systèmes éducatifs les plus mauvais au monde (Cf. classements PISA) ;

    - Les élèves entrent dans le système scolaire parlant la langue que leur cerveau capte, tout naturellement, dès la naissance, ils en ressortent quasi illettrés - et pas seulement en arabe!

    - Les études du secondaire développent la mémoire et affaiblissent l'intelligence critique.

    - Le passage à l'entonnoir du supérieur voit une infime minorité atteindre la post-graduation.

    - Dans leur masse, les citoyens illettrés en arabe ou non berbérophones sont mis en marge de l'intégration civique (médias, administration, etc.).

    La relève tant espérée par nos anciens est lourdement contrariée tant sur un plan quantitatif que qualitatif. A cette sècheresse culturelle et linguistique vient se greffer l'hémorragie endémique des métiers: pénuries de maçons (sérieux), de plombiers, de réparateurs spécialisés, de techniciens capables de maîtriser le moindre outil, d'ingénieurs fonctionnels à la sortie de leurs parcours universitaires, etc.

    En somme un bilan bien contrariant. Mais attention : ceci n'est pas dû à l'arabisation (bien ou mal planifiée), non. Ceci est dû à la mise à l'écart de la langue que Dieu nous prépare à acquérir à notre naissance. Il s'agit bien d'un don du Ciel : les nourrissons viennent à la parole comme ils apprennent à se mettre debout puis à marcher. Ceci est inscrit dans les gènes de tout humain. Lorsque la politique vient contrarier la nature (ce qui se passe avec les langues maternelles peut se passer avec les lits d'oueds ou de rivières), la nature le lui rend ... et a toujours le dernier mot. Cela ne mérite-t-il pas d'y méditer et faire acte d'humilité devant la puissance de la nature ?

    Tamazight est sauvé - sur le plan institutionnel, s'entend. Il reste à réhabiliter la darija (maghribi) ne serait-ce que pour ces quelques raisons principales :

    1. L'histoire atteste qu'à côté du berbère, une grand langue de civilisation s'était enracinée à partir de la Grande Carthage punique : cette langue est ce que nous appelons communément la darija et que je préfère appeler le maghribi ;

    2. Les habitants d'Afrique du nord ont facilité la pénétration de l'Islam grâce au fait qu'une bonne partie de la population parlait une langue de la même famille que celle de l'arabe : le punique;

    3. La darija (maghribi) a été l'instrument de l'adhésion massive et globalement pacifique à l'islam ;

    4. La darija et la fos'a ont donc toujours cohabité et c'est l'expérience d'El Andalus qui témoigne le mieux de leur complémentarité - poésie jazel et mal'ûn, notamment;

    5. Les différents pouvoirs arabo-musulmans qui se sont succédés (des Omeyyades aux Ottomans) ont largement tiré avantage de ce bilinguisme de fait - (y compris le bilinguisme berbère -arabe) ;

    6. La relance du punique en tant que darija s'opère vers le VIII è siècle avec la conception de l'alphabet maghrébin - que Al Andalus adoptera avec fierté;

    7. On tend, par complexe, à réduire la darija à ces parlers citadins où le mélange de plusieurs codes fait « tendance », occultant que le maghribi repose sur un patrimoine littéraire de plus de 1000 ans ;

    8. Exclue de l'espace institutionnel, la darija résiste malgré tout (théâtre, chanson, poésie, cinéma, TV, publicité, ‘irak, etc.) et maintient (encore) la cohérence sociale à l'écart du chaos culturel et psychologique;

    9. On sait qu'un peuple que l'on détourne de sa propre langue maternelle est appelé à verser dans le déni permanent et dans la violence ;

    10. Le déni du don de la Nature qu'est celui de la langue maternelle développe des pathologies (dont le « mal-être » algérien, la ‘arga, les drogues et bien d'autres formes de schizophrénie).

    Dans la foulée des ouvertures civilisationnelles que le ‘irak a permis, Il est opportun de mettre à jour cette politique linguistique, sur la base des connaissances historiques auxquelles nous pouvons accéder de nos jours. De fait, la darija a une histoire millénaire que nous ne pourrons pas occulter sous prétexte que ce fait d'histoire nous échappait. Comment oser rejeter une présence linguistique de 3000 ans que rien ni personne ne pourra effacer car elle est langue maternelle d'une majorité écrasante de la population du Maghreb ? Notre génération et celles à venir ne pourront pas prétendre ne pas savoir que la fos'a et la darija ont cohabité intelligemment durant des siècles ; ce qui a permis de développer les deux cultures : la nationale et celle de la Oumma. La culture nationale est matérialisée par un patrimoine textuel (qaçidates, poésie, contes, narrations, documents scientifiques et pratiques, etc.) qui s'accumule depuis plus de 1000 ans. Quant à la culture de la Oumma, elle est plus particulièrement prise en charge par des instances internationales (Ligue des Etats Arabes, etc.). Or, pour des raisons probablement liées au « mal-être » algérien et au sentiment de « haine de soi », les choix politiques qui se sont succédé avaient plus à cœur de maintenir la culture de la Oumma que de promouvoir les langues et culture nationales, jugées - par certains - non dignes de considération. Or l'organe vital de la Oumma ce sont les nations qui lui donnent consistance.

    Ne serait-il pas temps de renverser la vapeur ? Ne serait-il pas temps de réaliser l'ampleur de ces lacunes et de rectifier le tir ? Comment préparer l'accès à la citoyenneté tout en rejetant et en marginalisant les langues maternelles ? Ne serait-il pas temps de fêter nos 60 ans d'existence avec un espace linguistique et culturel réhabilité et dont la revitalisation en profondeur est actée?

    Il revient à chacun d'entre nous de prendre ses responsabilités pour qu'à partir débats sur la révision de la Constitution nous parvenions à assurer à la darija (maghribi) sa protection juridique. Ainsi planterons-nous, dans la nouvelle version de la Constitution le principe cardinal de la démocratie linguistique, seul garant de la pérennisation de la protection de toutes les langues maternelles de la nation.

    *Linguiste (Auteur de «Après tamazight, la darija», Editions Franz Fanon, 2020)

  • #2
    La langue populaire en usage en Algérie n'est plus la darija mais plutôt une langue que l'on pourrait assimiler a du créole. Ce n'est ni de l'arabe daridja stricto sensu ni du français mais un parler ridicule dont la pauvreté ne permet pas d’exprimer les idées abstraites.
    ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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    • #3
      3ilm kbîr yâ ma chérie ...

      ... L'histoire atteste qu'à côté du berbère, une grand langue de civilisation s'était enracinée à partir de la Grande Carthage punique : cette langue est ce que nous appelons communément la darija et que je préfère appeler le maghribi ...

      Le manifeste commence d'emblée par un gros mensonge que l'auteur présente sans la moindre gène comme une "vérité historique", faisant passer les parlers arabes maghrébins pour une émanation du punique/phénicien. Ça sent déjà la shu3ûbiyya à plein nez, mais poursuivons un peu ...

      2. Les habitants d'Afrique du nord ont facilité la pénétration de l'Islam grâce au fait qu'une bonne partie de la population parlait une langue de la même famille que celle de l'arabe : le punique ...

      Hormis le fait que ça repose sur un postulat qui est faux et nullement attesté (le néo-punique n'existait plus en Afrique du N. lorsque l'arabe y a fait irruption au 7e-8e siècle, et s'il existait encore il n'est attesté nulle part), cette affirmation est absurde dans son fondement puisque, si le facteur cité était vrai et qu'il eut un quelque rôle dans le processus d'Islamisation du Maghreb, nous aurions du avoir pour résultat une population inégalement islamisée puisque tous les habitants du Maghreb à l'époque citée n'étaient pas des Puniques et ne répondaient donc pas au même critère de "facilité".

      3. La darija (maghribi) a été l'instrument de l'adhésion massive et globalement pacifique à l'islam ...

      C'est un non-sens : les divers dialectes arabes maghrébins (ou autre) sont le résultat de l'évolution de langue arabe dans divers milieux géographiques et régionaux après qu'elle se soit diffusée loin de la Péninsule Arabique du fait de la conquête Musulmane. Donc, l'existence de ces dialectes est postérieure à l'Islamisation dont ils sont la résultante et non l'instrument, autrement on aurait autant d'Islams que de dialectes.

      4. La darija et la fos'a ont donc toujours cohabité ...

      Tropisme. al-lugha al-3arabiyya al-foss'hâ et al-lugha al-3arabiyya a-dârija sont deux états d'une seule et même langue qui servent à des registres différent. C'est un état de diglossie.

      5. Les différents pouvoirs arabo-musulmans qui se sont succédés (des Omeyyades aux Ottomans) ont largement tiré avantage de ce bilinguisme de fait - (y compris le bilinguisme berbère -arabe) ...

      J'aimerais bien qu'il nous explique comment et en quoi les Omeyyades ou les Ottomans (et tout ce qui a existé entre les deux) ont bien pu "tirer avantage de ce bilinguisme berbère-arabe" (sic) !!?

      ... 6. La relance du punique en tant que darija s'opère vers le VIII è siècle avec la conception de l'alphabet maghrébin - que Al Andalus adoptera avec fierté ...

      Allâhu Akbar !!!!! ... Donc, il y aurait eu tout d'abord "conception d'un alphabet maghrébin" (sic !!!!) ! Ensuite, grâce à ce "nouvel alphabet" que l'auteur est seul a connaitre apparement, le bon vieux punique se serait "relancé" d'un coup en dârija dès le 8e siècle mais sans jamais avoir été écrit nulle part ! ... Hollywood ya Baba ! ...


      ... 9. On sait qu'un peuple que l'on détourne de sa propre langue maternelle est appelé à verser dans le déni permanent et dans la violence ...



      ... 10. Le déni du don de la Nature qu'est celui de la langue maternelle développe des pathologies (dont le « mal-être » algérien, la ‘arga, les drogues et bien d'autres formes de schizophrénie) ...

      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        Je partage beaucoup l'opinion de l'auteur.
        C'est la darija, la langue maternelle de la très grande majorité des Algériens et non l'arabe.
        La darija , ce n'est pas de l'arabe.
        Le déni de la langue maternelle a un très gros prix sur la culture et le développement d'une société.

        Là ou je ne suis pas d'accord

        E
        n somme un bilan bien contrariant. Mais attention : ceci n'est pas dû à l'arabisation (bien ou mal planifiée), non. Ceci est dû à la mise à l'écart de la langue que Dieu nous prépare à acquérir à notre naissance. Il s'agit bien d'un don du Ciel : les nourrissons viennent à la parole comme ils apprennent à se mettre debout puis à marcher. Ceci est inscrit dans les gènes de tout humain.
        La langue maternelle n'est ni la langue de Dieu ni inscrite dans les gênes, c'est un acquis social, c'est la langue de la mère, langue de la famille et de la rue; bref, de l'entourage.

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        • #5
          @Bachi

          ... C'est la darija, la langue maternelle de la très grande majorité des Algériens et non l'arabe ...

          Le mot "dârija" ne désigne pas une forme unique de langage. Il s'agit d'une catégorie de parlers aux variations diverses qui partagent une origine commune et qui présentent un châssis commun. Donc, on ne peut parler d'une "langue maternelle" unique, mais de plusieurs.

          ... La darija , ce n'est pas de l'arabe ...

          Il n'existe pas de langue nommée "dârija". En arabe, le mot dârija suit et détermine toujours lugha 3arabiyya et vice-versa. De même, en dialectal, lorsqu'on s'adresse à quelqu'un qui semble avoir la tête dure on lui dit râni n-kkelm fîk bel 3arbiyya ("Je te parles en arabe") et on ne désigne son parler comme dârija que dans un seul cas : lorsqu'on l'oppose à la foss'hâ. En somme, l'arabe dialectal (dârija) est un autre niveau de la langue arabe standard (foss'hâ), et ce n'est pas pour rien que les divers parlers dialectaux du Maghreb sont classés en "parlers arabes maghrébins" dans n'importe quel manuel de linguistique et autres ouvrages encyclopédique.

          ... Le déni de la langue maternelle a un très gros prix sur la culture et le développement d'une société ...

          Il n'y a aucun déni. Beaucoup de sociétés ont vécu et vivent des états de diglossie (et même dans certains cas carrément de bilinguisme) ou telle langue ou parler sert à tel registre et tel autre parler à un autre registre. C'est une situation assez courante et très ordinaire du moment qu'elle est vécue naturellement par ses porteurs.
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            La darija , ce n'est pas de l'arabe.
            En tout cas les variantes parlées depuis l'est d'Alger jusqu'à l'atlantique et en se limitant au nord.

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            • #7
              مَنْ يْبَاتْ يْرَاعِـي الآحْبَابْ آشْ هِـيَّ * حَالْتُه وَ دْمُوعُه عْلَى الْخَدْ شِي غْزَايَـرْ

              لاَ حْنِيـنَ وَ لاَ رْحِيمْ يَــعْـــلَمْ آشْ بِـيَّ * حَالْتِي حَـالَةْ مَنْ لَبْـدَا يْبَــــاتْ سَـاهَـرْ

              يَا حَمَـامْ أَعْـلاَ لـِي وَاعْمَـلْ جْمِيلْ ڢِيَّ * بَـلَّغَ سْـلاَمِي يَا الْوَرْشَــــانْ لَلْجَــــزَايَـرْ

              آشْ حَالَةْ مَنْ غَابُوا عْلِيهْ وْجُوهْ الآحْبَابْ * آشْ مَنْ زَهْوْ بْفَى لُه مَـنْ بَعْدْ زَهْوْهُمْ

              وَحْشْهُــمَ تْـــرَدَّدْ خَلاَّ دْمُــوعْ زرَّابْ * كِيڢْ نَــهْنَى وَ الْفَلْبَ رْهِيــنْ عَـنْـدْهُمْ

              كُلْ يَـومْ أَنْـــغَرَّدْ ونْـفُـولْ آهْ مَنْ صَابْ * في الْمْنَـامَ نْــرَاهُمْ وَ نْــرَى خْيَـــالْهُــــمْ


              Il y a combien de mot non arabe dans ce texte du 18 eme siecle ?

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              • #8
                @Okba34

                Pas que le lexique. De la syntaxe, de la grammaire et de l'orthographe aussi ... Gallak ca vient du punique... Héhéhé
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #9
                  Qu'importe l'origine du parler Derdja du moment qu'il soit compris par l'ensemble de la société, en cela il peut-être un facteur de l'unité encore plus que la religion.

                  Il ne tiendrait qu'aux linguistes de l'enrichir avec les differents dialectes algériens pour en faire le meilleurs outil de communication .

                  A supposer que tous les Algériens(ne) soient des sourds muets, l’essentiel est qu'ils arrivent à se faire comprendre même avec des gestes .
                  Dernière modification par infinite1, 22 juin 2020, 08h43.

                  Commentaire


                  • #10
                    Notre chose

                    Pour nous autres, les Arabes, nos dialectes sont la marque de nos particularismes (dans l'espace et dans le temps) tandis que notre langue classique est le facteur de notre unité (intemporelle et en tout lieu) et le premier critère de notre identité. Nous n'avons rien a inventer de nouveau pour satisfaire le racialisme des uns ou ménager les complexes des autres.
                    Dernière modification par Harrachi78, 22 juin 2020, 10h39.
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #11
                      Une petite perle du pays des Kotama (18ème siècle) …. n’en déplaise aux révisionnistes de l’INALCO

                      De la pure prose arabe chantée par des femmes qui n’ont jamais mis les pieds à l’école.


                      Commentaire


                      • #12
                        @Sako

                        ... qui n’ont jamais mis les pieds à l’école.
                        Ni en Arabie ... Héhéhéhéhé
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                        • #13
                          J'en ai d'autres sous la main , chant de guerre et même une Charte (droit coutumier) des Babors, Tamesguida et des tribus de la vallée du Oued el Kebir (El Milia).

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                          • #14
                            @Sako

                            Tu divague yâ Râjel ! C'est du punique voyons ! Aqrâ mlîh ... Héhéhéhéhé
                            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                            • #15
                              A servir …à froid ! Laissons passer l’orage ,
                              Gallek …campagne Saoudienne..yaw fakou ..

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