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Vision économique de Soltani (MSP) aux Chefs d'entreprises algériens

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  • Vision économique de Soltani (MSP) aux Chefs d'entreprises algériens

    Une baisse progressive de l’impôt sur le bénéfice, une valorisation du système bancaire islamique, le non-retour au week-end universel, ont constitué les principaux points de la vision économique présentée, hier, par Aboudjerra Soltani au Forum des chefs d’entreprise dans le dessein de convaincre les hommes d'affaires algériens de voter MSP aux législatives. Sans succès, ils ont qualifié le projet de théorique” et “sans propositions concrètes susceptibles d’être pratiquées sur le terrain.

    Le Forum des chefs d’entreprise a reçu, hier, le président du Mouvement de la société pour la paix, Aboudjerra Soltani, dans le but de débattre de la vision économique que propose le parti et qui repose essentiellement sur la valorisation du système bancaire islamique comme produit nouveau et compétitif, le parachèvement de l’assainissement financier des entreprises, la garantie de l’équilibre entre les recettes et les dépenses, et la baisse progressive de l’impôt sur le bénéfice.

    Un point, et bien qu’il soit très important pour les businessmen algériens qui payent près de 25% alors que leurs homologues dans les autres pays ne versent que 10 à 12%, n’a pas réussi à enthousiasmer les chefs d’entreprise pour le projet MSP qui reste selon le vice-président du forum “un programme avec beaucoup de souhaits et généralités que tout le monde approuve mais qui manque de mécanismes pratiques pour son application sur le terrain”. En effet, le MSP a versé, selon les chefs d’entreprise, dans la théorie sans apporter des réponses concrètes aux nombreux problèmes que connaît le secteur économique. En parlant d’instauration de l’égalité procédurale entre les secteurs public et privé ainsi qu’entre les opérateurs nationaux et étrangers, de la défense des deux secteurs, de l’instauration du système d’assurance coopératif et de la spécialisation des banques, le MSP n’a fait que relever des points tant revendiqués et que tout le monde approuve.

    Parmi les 20 mesures proposées, on trouve la mise en réseau des économies en voie de développement et le placement des produits en surplus dans les marchés de l’Union africaine, la libération des initiatives nationales en priorité et “l’une édification d’une économie nationale stable en mesure de préparer l’Algérie de l’après-pétrole et d’accueillir ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui l’Opep du gaz”.

    Par ailleurs, le président du MSP, dans son raisonnement, avait attribué le retard enregistré dans le domaine économique à trois “failles” qui sont l’absence de stratégie industrielle claire, le repos total de l’industrie sur la rente pétrolière et l’absence de stabilité entre les deux secteurs, privé et public. Ainsi, le mouvement, selon son président “ne prétend pas présenter une alternative nouvelle à 100% car il est conscient que ce qui existe est un acquis national qui a besoin d’être promu et renforcé”.

    Par Le Soir
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