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Le maroc dans le dur

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  • Le maroc dans le dur

    Jeudi 18 Juin 2020 - Par admin

    Par Fatima Ouriaghli,

    L’économie nationale est dans le dur. Si l’on ne peut mesurer, pour l’instant, avec exactitude tout ce que va coûter cette crise sanitaire au Maroc, il y a néanmoins quelques indicateurs prévisionnels qui attestent de l’ampleur du choc subi par l’économie nationale. Les dernières projections de Bank Al-Maghrib sont, à ce titre, édifiantes.

    La croissance devrait ainsi enregistrer une contraction de 5,2%, la pire réalisation depuis 1996, soit 24 ans. Parallèlement, toutes les velléités de maîtrise du déficit budgétaire ont été abandonnées, au profit d’un soutien massif aux entreprises et ménages.

    L’Etat s’est montré large, généreux, pour sauver des centaines de milliers d’emplois, au point que le déficit budgétaire en a pris un sacré coup : hors privatisation, il devrait s’aggraver de 4,1% du PIB en 2019 à 7,6% en 2020, avant de s’atténuer à 5% en 2021.

    Aujourd’hui, tous les indicateurs macroéconomiques sont dans le rouge. Il faut dire que le Maroc a subi un double choc : l’un lié à à la pandémie du coronavirus, et l’autre inhérent à un facteur sur lequel il n’a aucune prise et dont il subit les impacts (positifs ou négatifs), au gré des années.

    Il s’agit de la pluviométrie. Et pour cette saison, c’est plutôt la sécheresse qui s’est invitée dans les débats, compromettant fortement la campagne agricole. Conséquence : la valeur ajoutée agricole connaîtrait un recul de 4,6%, avec une récolte céréalière estimée par le département de l’Agriculture à 30 millions de quintaux, et ce alors que celle des activités non agricoles diminuerait de 5,3%.

    Dès lors, l’urgence est maintenant de se focaliser sur la relance économique pour espérer une reprise au titre de l’exercice 2021. La Banque centrale fait-elle alors preuve de trop d’optimisme en tablant sur un rebond de la croissance à 4,2% en 2021 ? En tout cas, elle reste très prudente dans ses prévisions, tant l’avenir offre peu de visibilité en raison de très fortes incertitudes.

    En réalité, l’espoir d’une économie marocaine affichant un meilleur profil repose sur la pertinence du Plan de relance qui sera déployé. Il devra non seulement permettre de limiter la casse, en évitant une récession beaucoup plus sévère, mais également imprimer une dynamique positive visant à rattraper notre retard économique.

    La tâche est herculéenne. Et, forcément, le premier jalon à poser dans cet immense défi, est de s’affranchir du confinement.

  • #2
    Le Makhzen et sa clique ont de quoi s'inquiéter.

    Le Ministère de l’intérieur, qui dirige le gouvernement élu pantin est déjà bien mobilisé par le Makhzen pour encadrer et contrôler le "ghachi" les deux prochaines années
    Dernière modification par democracy, 20 juin 2020, 08h55.

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    • #3
      comment ça va être pour les autres pays ?

      ou juste le Maroc sera touché ....

      vous avez les premiers chiffres pour l'Algérie et Tunisie ?
      Droite des Valeurs
      Gauche du Travail
      Centre "Intérêt de Mon Pays"

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      • #4
        ca sera la même chose, pas de jaloux.

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        • #5
          Les dernières projections de Bank Al-Maghrib sont, à ce titre, édifiantes.
          Et encore, il se base sur des hypothèses plus que optimistes. Disons, ... presqu'irréelles !
          Dernière modification par jawzia, 22 juin 2020, 11h57.

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          • #6
            ce n'est rien d'exceptionnel , tous les pays sont en crise, les monoexportateurs sont encore plus touchee...mais les chameaux ne regardent que la bosse des autres oeilfermé

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            • #7
              tous les pays sont en crise
              Quelqu'un a dit le contraire ? Je te parle des hypothèses à la base des indicateurs annoncés par le banquier en chef.

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              • #8
                Le Maroc est touché comme tous les pays du monde et il relèvera les défis qui se posent à lui. Son avantage est qu'il ne dépend pas de la chance, la chance que le baril augmente.

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                • #9
                  Son avantage est qu'il ne dépend pas de la chance,
                  Il dépend des donneurs d'ordres, de la demande européenne, du transfert des MRE, des touristes, des IDE, ... en somme, il dépend des autres.

                  J'oubliais les prêts et les dons.

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                  • #10
                    Il dépend des donneurs d'ordres, de la demande européenne, du transfert des MRE, des touristes, des IDE, ... en somme, il dépend des autres.

                    J'oubliais les prêts et les dons.
                    Je vais t'en rappeler d'autres: l'automobile, l'aeronotique, les phosphates, la chimie et para chimie, le textile, le tourisme, les RME, etc..

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