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Bourse de Casablanca 12,4 milliards € d’investissements étrangers en 2006

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  • Bourse de Casablanca 12,4 milliards € d’investissements étrangers en 2006

    IDE en Bourse: Le volume augmente, la part baisse

    · 124 milliards de DH d’investissements étrangers en 2006

    · Leur part dans la capitalisation descend à 29,7%

    · C’est Maroc Telecom qui les attire le plus

    La place casablancaise est toujours aussi séduisante pour les investisseurs étrangers. Selon les statistiques du CDVM, leurs placements ressortent à 124 milliards de DH à fin 2006, soit un bond de 37,8% par rapport à l’année précédente. La quasi-totalité (99,1%) de ces fonds sont détenus par des personnes morales, principalement françaises. Ces dernières concentrent 77% des IDE (investissements directs étrangers) de la place casablancaise.
    Cette performance est une résultante naturelle de l’euphorie boursière de l’année dernière, qui s’est traduite par une progression supérieure à 71% des indices. Mais il ne faut pas oublier les prises de participation stratégiques de trois groupes étrangers via des holdings marocains dans trois sociétés cotées. Il s’agit, pour rappel, d’Arcelor dans le capital de Sonasid, des Caisses d’Epargne dans celui du CIH ainsi que la cession par IB Group de ces participations dans IB Maroc (cf. www.Leconomiste.com). Ces opérations ont totalisé plus de 5,6 milliards de DH.
    En dépit de ces chiffres concluants, la part des IDE dans la capitalisation boursière a baissé de 6 points sur un an pour s’établir à 29,7% à fin 2006. Elle revient ainsi au même niveau qu’en 2004. Cela est essentiellement lié à la performance de Maroc Telecom. Le titre qui concentre 47% des placements étrangers a sous-performé la croissance des indices boursiers. Il a clôturé l’année dernière sur une performance de +30% seulement, contre +71% pour le Masi.
    Toutefois, en valorisant les investissements boursiers de 2006 sur la base des cours de 2005, ils représenteraient 34,1% de la capitalisation boursière, soit un recul de 1,5 point seulement. «Cette baisse a été en partie compensée par les investissements réalisés dans les 10 valeurs nouvellement introduites à la cote en 2006», indique le rapport du CDVM. Ces placements ont en effet totalisé 1,2 milliard de DH, soit 2,6% de la capitalisation des nouvelles recrues de 2006.
    Globalement, les participations étrangères stratégiques dans les sociétés cotées se sont sensiblement renforcées. Elles s’établissent à 116 milliards de DH à fin 2006 en hausse de 47,5% par rapport à 2005.
    La part de ces placements dans le total des IDE en Bourse passe de 87,2% en 2005 à 93,1% une année plus tard. En clair, les étrangers sont plus nombreux à placer des fonds à long terme sur la place casablancaise. Toutefois, leur part dans la capitalisation boursière s’est dépréciée de 3,4 points à 27,7%. Cette baisse s’explique également pas le décalage entre la performance du marché et celle de Maroc Telecom.
    En parallèle, les investissements volatiles des étrangers ne représentent plus que 2% de la capitalisation globale, contre 4,6% en 2005. A noter que le CDVM considère une participation étrangère comme étant stratégique si elle dépasse 4% du capital de la société cotée. Par ailleurs, 99% des placements boursiers étrangers sont conservés au Maroc.
    «Seules les valeurs ONA et Maroc Telecom sont conservées hors du Maroc auprès de teneurs de comptes conservateurs affiliés au dépositaire central français Euroclear France», précise le rapport.
    En 2006, 20 millions de titres Maroc Telecom ont d’ailleurs été rapatriés à la Bourse de Casablanca suite aux arbitrages opérés sur le titre. Il ne reste plus que 30 millions de titres conservés chez Euroclear.
    Qu’est-ce qui a motivé ces arbitrages? Tout au long de 2006, les cours de Maroc Telecom à Casablanca étaient supérieurs à ceux enregistrés à Paris. Les écarts de commissions entre les deux places étant supérieurs à 10%. La majorité de ces transactions (17,7 millions de titres) ont été réalisées entre janvier et juillet 2006, avec une plus value moyenne de 3,3%.

    OPCVM

    En 2006, les investissements étrangers dans les OPCVM ont crû moins rapidement que l’actif net global de ces structures de gestion d’actif. MRE et étrangers ont placé 565 millions de DH en parts d’OPCVM, soit une hausse de 22% par rapport à 2005. Mais l’actif net géré par le secteur a, lui, bondi de 49,3% à 87 milliards de DH sur la même période. Ainsi, les IDE ne représentent plus que 0,53% de ce montant contre 0,65% en 2005. Les OPCVM obligation à moyen et long terme concentrent 63% de ces investissements, soit 435 millions de DH (+20,5% par rapport à 2005). Les OPCVM demeurent le placement privilégié des MRE. Mais leur part dans les IDE destinés aux OPCVM est passée de 95 à 92% entre 2005 et 2006.

    Nouaim SQALLI

    http://www.leconomiste.com/article.html?a=77715
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