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Comment Wassini Bouazza (DCSI) a tenté de piéger Tebboune

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  • Comment Wassini Bouazza (DCSI) a tenté de piéger Tebboune

    Nous sommes en décembre 2019. Abdelmadjid Tebboune venait de remporter l’élection présidentielle, à l’issue d’une année tumultueuse qui a failli plonger le pays dans le chaos. Ce 12 décembre 2019, l’Algérie fermait enfin la parenthèse d’un vide institutionnel, entamé dangereusement, durant l’été précédent, avec l’annulation de la présidentielle devant se tenir le 4 juillet.

    Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - L’extraordinaire mouvement populaire du 22 Février, qui avait fait exploser en plein vol l’invraisemblable projet du 5e mandat, puis le projet-clone, celui du 4e mandat prolongé, commencera à perdre de sa cohésion au fil des semaines. Les islamistes, notamment, tenteront de refaire surface et ce sera cette aile qui poussera essentiellement vers le chaos, en mobilisant son arsenal de guerre classique : mobilisation des réseaux dormants de l’ex-FIS et une machine de propagande médiatique toujours aussi efficace.

    Dans une campagne savamment menée et entretenue par des professionnels de la propagande, c’est prioritairement l’armée et l’ensemble des symboles de l’État national qui seront pris pour cibles. Objectif évident : pousser vers une situation de non-État, à la libyenne pourquoi pas, pour pouvoir reprendre la main.

    En face, et devant l’éclipse collective d’une classe politique complètement tétanisée par les événements, seule l’armée se dressait en rempart sérieux pour annihiler ce véritable complot. L’armée, mais aussi de nombreuses élites nationales qui ont réussi à faire triompher l’option de la solution constitutionnelle à la crise politique, la présidentielle donc, qui se tiendra mais au bout d’un effort national collectif colossal, tout de même. Et malgré les scénarios catastrophes redoutés, le processus est mené à son terme, et sans le moindre incident majeur.

    Le tout nouveau Président pouvait, dès lors, et contrairement au fantomatique intérimaire Abdelkader Bensalah, entamer les grands chantiers qui interpellent le pays. Or, une monumentale «maladresse» du patron de la sécurité intérieure, Wassini Bouazza, a failli tout anéantir. Le lendemain même de cette élection, Bouazza, dans un réflexe tiers-mondiste désespérant à ce niveau-là de responsabilité, crut bon devoir faire plaisir au nouvel homme fort du pays ! Ainsi, il ordonnera tout simplement de procéder à la libération de Khaled Tebboune, désormais fils du Président, qui était alors en détention provisoire à la prison de Koléa. Cité dans l’affaire dite «Kamel el Boucher», ledit détenu était en fait dans l’attente d’un procès et ce, depuis juin 2018.

    À en croire des sources très crédibles, cette «initiative» a mis Tebboune hors de lui, et refusera ce véritable cadeau empoisonné d’un Wassini Bouazza qui, n’empêche, reviendra à la charge immédiatement après la prestation de serment et l’entrée officielle en fonction de Tebboune comme président de la République.

    «Le Président était entré dans une colère noire en apprenant cette décision et avait ordonné de l’annuler immédiatement», nous confie-t-on. Complot ? Cela aurait, en tout cas, ruiné la crédibilité du nouveau Président, mais aussi l’ensemble des institutions de l’État. «Le Président avait ordonné sèchement à l’ensemble de ses collaborateurs, civils et militaires, de ne jamais se mêler de cette affaire, et de ne s’en tenir qu’à l’appréciation de la justice, à l’issue d’un procès (de son fils, ndlr) tout à fait ordinaire», nous confie-t-on encore.

    Le procès eut d’ailleurs lieu fin février dernier dans le cadre de l’affaire «Kamel El Boucher» et Khaled Tebboune s’en sort acquitté, mais au bout de deux ans de détention. Les auditions, les procès-verbaux, les enregistrements vidéo «d’El boucher» et les déclarations de ce dernier durant ce même procès feront retenir contre Khaled Tebboune un seul grief : l’obtention de deux flacons de parfum de la part de Kamel Chikhi. C’est d’autant plus insignifiant comme «délit», qu’au moment des faits reprochés, juin 2018, le père, lui, n’avait aucune fonction officielle, depuis son éviction violente de son poste de Premier ministre, le 15 août 2017.

    À peine pouvait-il espérer, à cette époque-là, se faire oublier par un Bouteflika qui en avait fait un véritable banni de la République ! Un Bouteflika et son clan dont les représailles «sanguinaires» sont légendaires. Tebboune, mais aussi Belkhadem et Benflis ont eu à les subir, politiquement, et un certain Noureddine Djellouli qui avait «osé» soutenir un autre candidat que lui en 2004, le payera autrement plus cher, lui : deux ans de prison, rien que cela !

    Le Soir d'Algerie

  • #2
    Le Soir d'Algérie !
    Je le croyais un peu plus mesuré. Il est pas loin de l'Expression.

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    • #3
      Article de caniveaux.
      Un jounaleux qui léche les bottes de généraux et caresse la présidence dans le sens du poil.
      J'ai perdu quelques minutes de ma vie en le lisant.

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      • #4
        Le lendemain même de cette élection, Bouazza, dans un réflexe tiers-mondiste désespérant à ce niveau-là de responsabilité, crut bon devoir faire plaisir au nouvel homme fort du pays ! Ainsi, il ordonnera tout simplement de procéder à la libération de Khaled Tebboune, désormais fils du Président, qui était alors en détention provisoire à la prison de Koléa.
        Une thèse qui me parait véridique. Mais dire que Wassini aurait tenté de placer Mihoubi à El-Mouradia
        La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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