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Mise sous contrôle judiciaire de l’ex président du RAJ et arrestations

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  • Mise sous contrôle judiciaire de l’ex président du RAJ et arrestations

    La mise sous contrôle judiciaire de l’ancien président de l’association RAJ et militant activiste du hirak, Hakim Addad, et l’arrestation de deux autres figures du mouvement populaire, le journaliste Fodil Boumala, placé en garde à vue, incarcéré avant d’être relâché et mis sous contrôle judiciaire en attendant son procès, et Amira Bouraoui, icône du mouvement Barakat, arrêtée mercredi à son domicile, ont surpris tous les patriotes sincères qui n’ont de cesse d’appeler à l’instauration d’un climat d’apaisement qui conditionne la recherche d’une solution à la crise que vit le pays.

    La judiciarisation du dossier du hirak par l’incarcération de ses animateurs les plus en vue a montré toutes les limites de cette option après plus d’une année de contestation.

    En dépit de la main lourde de la justice qui s’est abattue sur les activistes du mouvement pour lesquels il n’y eut aucun répit, même dans cette conjoncture de crise sanitaire, le mouvement a survécu et gardé toute sa force de réflexion et d’action mobilisatrice intacte. Avait-on besoin d’ajouter un surcroît de tension à la crise qui plombe le pays depuis plus d’une année ? L’absence de consensus quant à la reprise des manifestations populaires dans les rangs des hirakistes – activistes, organisations de la société civile et formations politiques proches du mouvement populaire – nourrie par la recrudescence des cas de contamination, renseigne sur la maturité et l’esprit de responsabilité qui ont toujours caractérisé le mouvement populaire depuis son avènement.

    L’appel lancé par l’association RAJ (Rassemblement Actions et Jeunesse) pour surseoir à la reprise des marches jusqu’à la normalisation de la situation sanitaire reflète parfaitement ce débat controversé qui traverse le mouvement. Un débat partagé entre le courant maximaliste qui considère que le pouvoir joue sur les peurs et l’instrumentalisation de la pandémie pour désintégrer le hirak, et le courant modéré qui appelle à la patience et à maintenir la mobilisation et la réflexion pour rebondir plus fort encore lorsque la pandémie sera vaincue. Le fait que la reprise des marches soit cantonnée à certaines wilayas, avec une mention spéciale pour la Kabylie, réputée pour être un bastion fort de la contestation au pouvoir, suscitant des échos timides dans d’autres villes du pays, ne s’explique pas uniquement par la réaction musclée avec laquelle les autorités ont réagi pour réprimer les manifestations de ce vendredi partout où elles furent organisée;
    El Watan
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    L’appel lancé par l’association RAJ (Rassemblement Actions et Jeunesse) pour surseoir à la reprise des marches jusqu’à la normalisation de la situation sanitaire reflète parfaitement ce débat controversé qui traverse le mouvement. Un débat partagé entre le courant maximaliste qui considère que le pouvoir joue sur les peurs et l’instrumentalisation de la pandémie pour désintégrer le hirak, et le courant modéré qui appelle à la patience et à maintenir la mobilisation et la réflexion pour rebondir plus fort encore lorsque la pandémie sera vaincue.
    Hakim Haddad écope d'un contrôle judiciaire alors qu'Amira Bouraoui obtient 1 an de prison ferme. C'est sans doute leurs positions opposées sur la reprise des marches qui fait la différence du verdict. On peut aussi différencier leurs discours totalement à l'opposé, Hakim Haddad a un langage construit et poli alors qu'Amira se laisse parfois emporté par son caractère volcanique. Les réseaux sociaux sont un bon moyen de communiquer mais la judiciarisation du hirak démontre qu'il faut adopter un langage courtois pour faire passer ses idées . Lutter pour que l'Algérie devienne une véritable démocratie est important mais il faut aussi de la mesure dans ses propos pour ne pas donner le baton pour se faire battre ...
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      C'est la Corée du Nord.

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      • #4
        tebboune sa seul mission tuer la vrai opposition ils ont peur de la démocratie le language n a rien avoir ce monsieur et ses amis sont des irresponsable ils conduisent l Algérie droit dans le mur système de santé archaïque économie en miette démocratie confisqués

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        • #5
          tebboune sa seul mission tuer la vrai opposition
          C'est donc à l'opposition de se structurer et d'adopter un langage et des méthodes démocratiques pour ne pas offrir au "système" l'occasion de les mettre hors jeu. Hakim Haddad ex président du RAJ montre que c'est possible, aucune de ses publications sur les réseaux sociaux ne permet de l'accuser d'offense ou d'outrage au président ou à l'Islam. Et c'est tant mieux, car il n'y a rien de démocratique à insulter ou à répandre des ragots, il faut des propositions et des projets auxquels les citoyens pourront adhérer.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            Ce qu'a fait Tebboune comme répression, Bouteflika n'a pas osé le faire

            La situation est encore pire que sous Gaid Salah

            Et il y a encore des gens qui critiquent le Hirak de refuser le dialogue !
            Dernière modification par shadok, 22 juin 2020, 13h50.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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            • #7
              Shadok

              Et il y a encore des gens qui critiquent le Hirak de refuser le dialogue !

              Sans dialogue, je vois mal comment le hirak pourrait apporter un changement. Crier "système dégage" n'a pas empêché Tebboune d'être élu et soutenu par l'occident et l'orient. Il est donc clair que manifester n'est pas suffisant pour obtenir des avancées. Il faut des propositions et un comité d'activistes pour les porter.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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