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La ministre française des Armées, Florence Parly, a souligné « le rôle important » de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel. Lors d’une audition devant la commission défense du Sénat français, Florence Parly a rejeté les graves accusations contre l’Algérie sur « un intérêt » de maintenir « une mouvance djihadiste dans la région ».
Répondant à l’intervention du sénateur Jacques Le Nay qui accusait implicitement l’Algérie d’avoir un intérêt à maintenir les terroristes dans la région du Sahel, la ministre française des Armées a répondu qu’on « ne pouvait pas penser que l’Algérie y avait un intérêt ». Florence Parly rappelle que l’Algérie « s’est fortement impliquée dans la stabilité de la région, avant d’être très absorbée par de lourdes questions de politiques intérieures ».
Le sénateur de l’Union centriste avait soutenu que le chef terroriste algérien Abdelmalek Droukdel, éliminé par l’armée française le 3 juin, était connu des services des sécurité algérienne. « Il résidait en Algérie et a traversé tout le pays », s’est-il étonné.
Mme Parly a souligné le rôle central de l’Algérie dans le règlement de la crise malienne. « L’Algérie est par construction un pays important de ce processus de paix malien et probablement à vocation à le devenir plus encore », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : « L’Algérie est un acteur important. Nos échanges avec ce pays sont denses en particulier sur l’évolution et l’évaluation de la situation sécuritaire, mais aussi sur la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation qui a été signé à Alger en 2015 ».
Pour rappel, l’élimination de l’émir d’AQMI, Abdelmalek Droukdel, au Mali par les forces françaises, a jeté le soupçon sur le rôle des autorités algériennes dans « la facilitation des déplacements des chefs terroristes ».
L’historien et arabisant français Jean-Pierre Filiu a porté de graves accusations contre l’Algérie dans une tribune publiée, le 14 juin, dans le journal Le Monde. Il s’est demandé comment le jihadiste le plus recherché d’Afrique du Nord, Abdelmalek Droukdel, a-t-il pu traverser 2 000 kilomètres sur le territoire algérien avant d’être tué par l’armée française, au Mali, remettant en cause l’efficacité de l’appareil sécuritaire en Algérie.
Jean-Pierre Filiu estime que le mutisme des responsables algériens sur la mort de Droukdel « relance les interrogations sur la protection dont bénéficierait le Malien Iyad Ag Ghali, le plus puissant jihadiste du Sahel ».
ObsAlgerie
Répondant à l’intervention du sénateur Jacques Le Nay qui accusait implicitement l’Algérie d’avoir un intérêt à maintenir les terroristes dans la région du Sahel, la ministre française des Armées a répondu qu’on « ne pouvait pas penser que l’Algérie y avait un intérêt ». Florence Parly rappelle que l’Algérie « s’est fortement impliquée dans la stabilité de la région, avant d’être très absorbée par de lourdes questions de politiques intérieures ».
Le sénateur de l’Union centriste avait soutenu que le chef terroriste algérien Abdelmalek Droukdel, éliminé par l’armée française le 3 juin, était connu des services des sécurité algérienne. « Il résidait en Algérie et a traversé tout le pays », s’est-il étonné.
Mme Parly a souligné le rôle central de l’Algérie dans le règlement de la crise malienne. « L’Algérie est par construction un pays important de ce processus de paix malien et probablement à vocation à le devenir plus encore », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : « L’Algérie est un acteur important. Nos échanges avec ce pays sont denses en particulier sur l’évolution et l’évaluation de la situation sécuritaire, mais aussi sur la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation qui a été signé à Alger en 2015 ».
Pour rappel, l’élimination de l’émir d’AQMI, Abdelmalek Droukdel, au Mali par les forces françaises, a jeté le soupçon sur le rôle des autorités algériennes dans « la facilitation des déplacements des chefs terroristes ».
L’historien et arabisant français Jean-Pierre Filiu a porté de graves accusations contre l’Algérie dans une tribune publiée, le 14 juin, dans le journal Le Monde. Il s’est demandé comment le jihadiste le plus recherché d’Afrique du Nord, Abdelmalek Droukdel, a-t-il pu traverser 2 000 kilomètres sur le territoire algérien avant d’être tué par l’armée française, au Mali, remettant en cause l’efficacité de l’appareil sécuritaire en Algérie.
Jean-Pierre Filiu estime que le mutisme des responsables algériens sur la mort de Droukdel « relance les interrogations sur la protection dont bénéficierait le Malien Iyad Ag Ghali, le plus puissant jihadiste du Sahel ».
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