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Participation de la jeunesse à la vie publique : Les dix propositions des associations Sharek

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  • Participation de la jeunesse à la vie publique : Les dix propositions des associations Sharek

    Issues des quatre coins du pays, les associations de jeunesse du collectif Sharek avaient lancé il y a quelques mois l'initiative Echabab Yataharek (Les jeunes passent à l'action), qui plaide pour une meilleure participation de la jeunesse dans le processus de prise de décision, tant au niveau central que local. L'initiative vise à mettre en valeur les contributions du mouvement associatif dans les différents chantiers de réformes entamés par l'Etat dont le projet de révision de la Constitution. Pour la SG de SIDRA, les contributions seront une valeur ajoutée pour renforcer les capacités des jeunes à la participation active dans le processus de la gestion des affaires publiques.

    La plateforme identifie dix axes clés qui permettraient de créer le cadre institutionnel favorable à une participation réelle et effective des jeunes, dans tous les secteurs et à toutes les échelles. Les dix points sont autant de portes d’entrée pour ouvrir le chantier de la participation effective des jeunes qui pourront transformer le paysage social en les positionnant comme acteurs de leur développement. Cette frange de la société pourra tirer parti de son statut pour impulser des transformations sociales de grande envergure et fondée sur la logique de l'inclusion et la participation collective, estime Mme Chikirou.
    Cette contribution représente la première contribution du collectif dans le plan national jeunesse dans son volet participation citoyenne. La mise en place de ce plan par le ministère est une grande opportunité pour les jeunes et leurs organisations afin de contribuer en tant qu'acteurs incontournables à la traduction de leurs besoins et de leurs aspirations dans une politique publique multisectorielle et intégrée. Sur un autre registre, les associations plaident pour que l’âge de se porter candidat aux assemblées élues au niveau communal, de wilaya et national soit réduit à 19 ans alors qu'il est aujourd'hui limité à 23 ans et plus pour l’APC et l’APW et à 25 ans et plus pour l’APN. Le recueil appelle aussi à faire baisser l'âge minimum de candidature à la présidence de la République à 35 ans au lieu de 40 ans.
    Les principaux points ont pour objectif notamment d'inscrire la participation des jeunes dans les priorités constitutionnelles de l'Etat, d'instaurer des quotas pour les jeunes afin d'augmenter les chances d'accès à la représentation dans les assemblées élues. Outre l'installation d'un conseil supérieur de la jeunesse, les associations revendiquent la mise en place des dispositions spécifiques pour faciliter la création et la gestion de clubs et d'associations.

    Figure également l'institutionnalisation des conseils consultatifs de jeunes comme dispositifs de concertation locale et la nécessité de réformer le système de gestion et l'animation dédiées.
    «Il serait impératif de mettre en place des mécanismes clairs à travers des textes juridiques pour faire de la société civile une force de proposition et initier les jeunes et activistes au plaidoyer, à la participation, au dialogue et à la coopération», note Mme Chirkirou.
    Faire de la jeunesse la principale locomotive de changement exige, selon les associations Sharek, renforcer les capacités des collectivités territoriales à travers un programme national d'accompagnement pour l'intégration de la jeunesse et ainsi déployer un programme national de formation sur la participation en sa faveur.
    Tahar Kaidi
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
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