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UMA: Moncef Marzouki : Alger avait refusé de séparer la question du Sahara de la relance du Maghreb

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  • UMA: Moncef Marzouki : Alger avait refusé de séparer la question du Sahara de la relance du Maghreb

    Il est regrettable que les 4 protagonistes (Lybie, Mauritanie, Maroc et Tunisie) à l'Union du Magrheb Arabe (UMA) n'avaientpas suivi les conseils de Boutef, à savoir: Créer l'UMA sans nous et si elle est crédible, l'Algérie et la RASD la rejoindront plus tard.


    - Personne ne peut contester l’engagement de l’ancien président tunisien, Moncef Marzouki, pour la réactivation de l’Union du Maghreb. Il avait d’ailleurs effectuée une tournée, du 8 au 13 février 2012, l’ayant successivement conduit à Rabat, Nouakchott et Alger pour proposer son plan de redynamisation de l’UMA.

    Huit années après ces efforts, Moncef Marzouki vient de revenir dans une longue interview accordée à Al Quds Al Arabi sur les grandes lignes de son plan avorté.

    «Le différend entre le Maroc et l'Algérie sur le Sahara est une tragédie qui coûte très cher et il est temps d'y mettre un terme», a-t-il reconnu. Et de révéler qu’il avait proposé à ses interlocuteurs dans les capitales de la région de séparer la question du Sahara de la relance de la construction maghrébine par donner la priorité aux «cinq libertés : la circulation, le travail, la résidence, la propriété et la participation des citoyens maghrébins aux élections communales qui se déroulent à l’intérieur de la région».

    «Toutes les parties ont accepté l’offre à l’exception des autorités algériennes», a déploré Moncef Marzouki. Il s’est dit, par ailleurs, convaincu que la solution au conflit du Sahara occidental ne «peut être que maghrébine».

    Pour mémoire en janvier 2012, Saâdeddine El Othmani, alors ministre des Affaires étrangères, avait vainement proposé à son homologue algérien Morad Medelci de séparer la question du Sahara et l’ouverture des frontières terrestres, fermées depuis 1994, de l’agenda des relations entre les deux pays pour se consacrer aux dossiers économiques et culturels-.

    Ya...bi

  • #2
    " Personne ne peut contester l’engagement de l’ancien président tunisien, Moncef Marzouki, pour la réactivation de l’Union du Maghreb. Il avait d’ailleurs effectuée une tournée, du 8 au 13 février 2012, l’ayant successivement conduit à Rabat, Nouakchott et Alger pour proposer son plan de redynamisation de l’UMA."

    Mais ce facho islamiste avait ignoré Tripoli et l'on peut se demander pourquoi?

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    • #3
      Et si l'esclave d'Allah et fachiste Marzouki ne s'était pas rendu à Tripoli, c'est en raison qu'en 2012, la Lybie n'est plus.

      - https://www.youtube.com/watch?v=KqpkECus3AY

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      • #4
        N'oublions pas que c'est la dictature marocaine qui supplie à la concrétisation de la l'UMA afin que sa population puisse profiter des produits subventionnés algériens et enfin se nourrir à sa faim.

        En outre, on sait que l'UMA est ardemment défendue par la France et ceci pour cause d'avoir accès au marché algérien réservé à la Chine ainsi que de détourner l'obligation de réciprocité d'exigence aux visas imposée par l'Algérie aux ressortissants français ce que la dictature marocaine est interdite de requérir aux citoyens de l'Hexagone.

        En bref: une UMA à six (6) inclus la RASD ou à quatre () sans l'Algérie ni la RASD?

        - Certaines puissances, historiquement présentes au Maghreb, comme les États-Unis ne s’y désengagent pas. Nul n’ignore le rôle décisif des États-Unis dans les événements récents en Tunisie. La Russie et les autres nouveaux grands acteurs, comme la Chine et l’Inde, s’intéressent de plus en plus au Maghreb en souhaitant en faire une plateforme d’accès au marché européen. Leurs entreprises peuvent bénéficier des accords entre les pays du Maghreb et l’UE.

        Ainsi, multiplication et recomposition des alliances se combinent simultanément avec des tropismes géographiques tous azimuts. Le Maroc, par exemple, dispose d’un accord de libre-échange avec les États-Unis depuis 2004 et bénéficie d’un « statut avancé » avec l’UE depuis 2008 et regarde de plus en plus vers l’Afrique de l’Ouest (Sylla, 2010 et Alaoui, 2010). Si cette situation nouvelle n’est pas sans soulever un certain nombre d’enjeux, les années à venir pourraient être caractérisées par davantage de rapports entre les pays du Nord de l’Afrique et ceux situés au Sud du Sahara.

        Ces nouvelles dynamiques politiques et économiques introduisent des ruptures. Elles participent d’une diversification salutaire des partenaires et des alliances, d’une consolidation de l’ouverture économique et d’une amélioration de l’attractivité de la région.

        C’est donc à l’aune de ces enjeux qu’il faut penser l’intégration régionale au Maghreb et non à la mesure des logiques nationales, voire des stratégies politiques à court terme.

        Dans cette perspective, alors que les opinions publiques penchent davantage en faveur du rapprochement, seule la poursuite du processus démocratique engagé dans ces pays est à même de faire sortir les dirigeants d’une logique nationale afin de mettre en œuvre les conditions de la constitution d’un ensemble politique maghrébin-.

        https://journals.openedition.org/anneemaghreb/1938

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