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Ouyahia et Sellal chargent l’ancien président : le responsable, c’est lui / Bouteflika, l’accusé au sommet

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  • Ouyahia et Sellal chargent l’ancien président : le responsable, c’est lui / Bouteflika, l’accusé au sommet

    Au procès d’Ali Haddad, Ouyahia et Sellal chargent l’ancien président : le responsable, c’est lui / Bouteflika, l’accusé au sommet

    Par NAZIM BRAHIMI -24 juin 2020

    Suspendu suite au décès de l’avocat et frère d’Ahmed Ouyahia, le procès d’Ali Haddad a repris hier au Tribunal de Sidi M’hamed, où les deux anciens Premiers ministres ont tenté de nier les faits qui leurs sont reprochés. Poursuivis notamment dans des affaires de corruption, d’abus de fonction, avec implication d’autres ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ont transformé leur audition en véritable procès de la gestion d’Abdelaziz Bouteflika des affaires de l’Etat.

    Donnant l’impression d’une défense concertée, Ouyahia et Sellal ont endossé la responsabilité des faits reprochés à l’ancien président déchu.
    Interrogé sur les contrats de gré à gré pour les deux projets infrastructurels de l’autoroute Est-Ouest et du port de Djen-Djen, Ouyahia a répondu que «c’est le président Bouteflika, seul, qui avait pris la décision». Insistant que «le Président m’a chargé de l’exécution rapide des projets et mettre en conformité par la suite la situation sur le plan réglementaire», Ouyahia a fait remarquer que «le code des investissements a été amendé pas moins de quatre fois sur ordonnance présidentielle». Une manière de montrer la responsabilité de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.
    «Je n’avais pas le pouvoir de décision. Le Président insistait sur la finalisation et le lancement des projets quitte à aller vers l’attribution des marchés en gré à gré», a-t-il soutenu.
    Pour ce qui est du projet du métro d’Alger, Ouyahia a répondu au juge en soutenant que «la décision était prise en Conseil des ministres», expliquant que «son rôle était de faire exécuter le projet» en sa qualité de Premier ministre. Interrogé également sur le projet du tramway, auquel l’ETRHB s’était associé dans sa réalisation avec le français Alstom, sur l’aciérie de Berrahal, sur des tronçons de l’autoroute Est-Ouest confiés au groupe de Haddad et sur des projets relevant du transport ferroviaire, l’ancien chef de gouvernement a rejeté toutes les accusations. «Mon souci était de protéger les finances du pays, en faisant des économies sur plusieurs projets», a-t-il rétorqué. Développant un plan de défense semblable à celui d’Ouyahia, Sellal a indiqué que «le chef du gouvernement n’a pas vocation d’octroyer les contrats», soulignant avoir pris la charge de la gestion du pays quand la santé de Bouteflika s’est dégradée.
    «Pendant la maladie du Président, j’étais chargé de gérer politiquement le pays. Jusqu’à mon départ, les projets n’étaient pas de mes compétences, je ne pouvais pas m’occuper de leur suivi», a déclaré Sellal.
    «Tout ce qui se disait lors du Conseil des ministres est consigné depuis 1962 et la justice peut les consulter», s’est-il défendu, ajoutant qu’aucun projet «ne pouvait être lancé sans l’aval des institutions concernées de façon directe ou indirecte».
    A propos des rallonges budgétaires, cette option-privilège dont bénéficiait Haddad ainsi que les 190 projets attribués à l’ancien chef du FCE, Sellal a relevé que les 34 000 milliards DA alloués au titre du plan de développement durant ces vingt dernières années ont vu la réalisation de plusieurs milliers de projets avec une moyenne de 5 000 par an.
    Interrogé sur son implication dans la séquence politique du projet de candidature pour un cinquième mandat pour l’ancien président de la République, un triste scénario évité au pays par l’irruption du mouvement populaire, Sellal a pointé encore Bouteflika.
    «Le candidat était responsable. Il s’était présenté en candidat libre et nous n’étions que des volontaires pour mener la campagne», a rétorqué Sellal, qui a demandé au juge, dans son mot de la fin, de déclarer son innocence.
    «Je n’ai jamais pensé qu’après 45 ans au service de l’Etat algérien, en accédant étape par étape aux différents niveaux de responsabilité, j’ai même échappé au terrorisme, que je me retrouverai un jour poursuivi pour corruption, je demande à être innocenté», a-t-il dit. Après avoir entendu les deux anciens Premiers ministres, les auditions se sont poursuivies en fin de journée avec les anciens ministres Mahdjoub Bedda et Youcef Yousfi.
    Dans cette affaire, sont poursuivis Ali Haddad et des membres de sa famille, les deux anciens Premier ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, les anciens ministres Amar Ghoul, Boudjemaa Talai, Abdelkader Kadi, Abdelghani Zaalane, Abdesslem Bouchourab, Mahdjoub Bedda, Youcef Yousfi, Amara Benyounes et d’autres cadres supérieurs.
    Dimanche, le juge a entendu Ali Haddad qui a rejeté en bloc toutes les accusations retenues contre lui reconnaissant néanmoins avoir bénéficié de plusieurs fonciers dans différentes wilayas, dont Béjaïa, Bouira et El-Bayedh pour réaliser des projets d’investissements. Affirmant que son groupe s’acquittait «régulièrement» des impôts et taxes de Douane, Ali Haddad a défendu devant le juge le scénario selon lequel son groupe «avait obtenu plusieurs crédits pour la réalisation des projets», il a fait état de «difficultés à recouvrer les créances auprès de nombreux départements ministériels».
    Interrogé sur le groupe ETRHB et les raisons de sa montée fulgurante, Haddad a répondu que «c’est une société familiale qui existe depuis 1988. En 1997, le groupe a réalisé deux importants projets financés par la Banque mondiale. Toute la gestion relève de mes prérogatives. Mes frères n’ont aucun lien avec la gestion. En 2012, l’ETRHB est devenu SPA, je suis le seul ordonnateur». Ali Haddad a reconnu également devant le juge du Tribunal de Sidi M’hamed qu’il avait mis à la disposition de la direction de la dernière campagne électorale de l’ancien Président Abdelaziz Bouteflika quatre fourgons de diffusion directe «à la demande de son frère Saïd Bouteflika».
    reporters.dz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    et il devient quoi l'ancien president ? 🤔

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    • #3
      C'est très grave..
      on s'acheminerait vers la convocation d'un président grabataire pendant que la veuve Gaid envoie 15 poids lourds de victuailles humanitaires pour se disculper.

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      • #4
        Au final il doivent rendre tout l'argent volé et les interets qu'il a ramené, eux et leurs enfants et entourage

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        • #5
          Le peuple aimerait bien connaitre la vérité en direct à la tv avec un face à face au tribunal ouyahia, sellal / boutef (s'il arrive à parler biensur)
          Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
          (Paul Eluard)

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          • #6
            ces messieurs la lâcheté jusqu’au bout c’est pas moi c’est lui rendez l argent que vous avez détourné depuis des années bandes de voleurs

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