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Un pont aérien entre le Liban et l'Iran pour briser la Loi César, couloir défendu par les missiles du Hezbollah?

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  • Un pont aérien entre le Liban et l'Iran pour briser la Loi César, couloir défendu par les missiles du Hezbollah?

    Si les frontières de la Syrie avec le Liban s’ouvrent et si Téhéran décide de créer un pont aérien jusqu’au Liban pour y envoyer des aides humanitaires, que va-t-il arriver ?

    L’axe de la Résistance qui se trouve face à une nouvelle phase de pressions israélo-américaines, est entièrement prête à un nouveau combat avec l’ennemi, note le journal Rai al-Youm dans un récent article qui porte sur les diverses options dont bénéficie le Hezbollah libanais pour faire face aux sanctions américaines.

    Le chemin de la paix au Liban passe par Damas, rappelle le journal. La capitale syrienne devient donc la porte d’entrée de l’Est. Ce n'est pas dû à la situation géostratégique particulière de la Syrie ni à sa position de force dans la région ni au croisement des lignes politiques mondiales, mais à la politique du défunt Hafez Assad et de son fils Bachar, lesquels savaient bien comment faire l’interaction avec les principes et les variantes politiques.

    « Ainsi s’expliquent les guerres, les sanctions et les pressions qu’Israël et les USA imposent sur l’axe de la Résistance pour détruire ce que Hafez Assad a défendu: la Syrie et le Liban sont une seule nation unifiée. Et voilà maintenant la Loi César qui est destinée à briser l’unité syro-libanaise, attiser le feu des différends tribaux et politiques et détruire les relations entre les deux pays. Certes, la première cible de ce plan est le Hezbollah dont le secrétaire général a, intelligemment, évoqué dans son récent discours, ce même complot qui consistait à déclencher une guerre civile au Liban », souligne l’analyste de Rai al-Youm.

    Et de poursuivre: « Le gouvernement américain, enfoncé dans une véritable crise interne après la mort de l’Afro-américain George Floyd, s’est plutôt focalisé sur la Syrie et ses alliés pour ainsi détourner l'attention sur ses problèmes politiques. Mais il ne sait pas ce qui l’attend véritablement. Or, Seyyed Hassan Nasrallah était très clair: "A celui qui veut nous laisser le choix entre mourir par les armes ou par la faim, je dis que nos armes resteront entre nos mains, et nous n'aurons pas faim… Les alliés de la Syrie, qui se sont tenus à ses côtés durant la guerre (...), ne l'abandonneront pas dans la guerre économique qui se profile et ne permettront pas son déclin." Ce ne sont pas de simples phrases: elles véhiculent d’importants messages politico-militaires stratégiques.

    Si jamais les États-Unis osent outrepasser les lignes rouges, l’axe de la Résistance aura bon nombre d’options et d’alternatives de dissuasion d’autant plus qu’une guerre ne serait, aucunement, en faveur des États-Unis ni d’Israël. Et le secrétaire général du Hezbollah en était convaincu lorsqu’il a averti avec assurance qu’Israël et ses acolytes ne pourraient jamais saper la Résistance. Cela signifie que l’axe de la Résistance est prêt à tout nouveau combat avec l’ennemi dans cette nouvelle étape de confrontation. Et puis, les options de l’axe de la Résistance face à la Loi César sont multiples: que va-t-il arriver si les frontières de la Syrie avec le Liban s’ouvrent et si Téhéran décide de créer un pont aérien jusqu’au Liban pour y acheminer de l’aide humanitaire ? Le Hezbollah a de nombreux moyens pour faire face aux sanctions américaines », conclut l’article.

    22 juin 2020
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