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LE FAIT ET LE DIT
lequotidien-oran.com
Editorial :
par Abdou BENABBOU
Drôle d'histoire mais combien éclairante d'un état des lieux que cette affaire mettant en cause l'actuel président du parti du RCD ! Il est question de la mort suspecte d'un manœuvre étranger recruté sans permis de travail pour la finition de la villa du député qu'il aurait construite sans respecter les règles d'urbanisme. L'événement a libéré une coulée d'encre et un croisement de communiqués qui ne sont pas près de cesser. Cette nouvelle passe d'armes particulière n'a pas la faveur de s'arrêter à un fait divers. Bien qu'elle illustre un lieu commun dans une conjoncture où tout n'est pas encore clarifié et où la justice se trouve embarquée dans des prises en charge inouïes, elle caractérise davantage la vraie nature des acteurs politiques du moment. Elle démontre que le fait et le dit ont rarement une concordance qui satisfasse la bonne morale nécessaire à la sérénité du pays.
Les griefs dressés contre le député-président de parti ne seraient tout compte fait que le témoignage d'une culture et d'un caractère qui anime l'activité partisane telle qu'elle se pratique depuis toujours en divers lieux. Ne sont pas nombreux les Etats qui échappent aux magouilles immorales de ceux dont le métier est celui de pratiquer le métier de la politique. On a observé ici et là la pestilence des affaires malhonnêtes touchant des sommets d'Etats et éclaboussant des leaders auxquels on aurait offert le bon Dieu sans confession. On voit ce qui se déroule ici avec le tsunami des révélations jusqu'à ne plus savoir lire l'alignement des milliers de milliards perdus, ni de pouvoir peser les dégâts monstrueux subis par le pays.
On est tenté de déduire finalement que dès que la politique est assimilée à une profession, elle est détournée de la morale pour devenir un métier juteux.
Le tort du président du parti inquiété en ce moment n'est pas un cas isolé. Il peut même paraître comme un fait de pacotille quand le chant du patriotisme est entonné à tue-tête par tous animés par la cupidité et la rapine. Pour preuve, le ronronnement de l'activisme politicien actuel et la prosternation stérile des nombreux opportunistes ridicules sont une des causes essentielles de la grande crise d'aujourd'hui.
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Editorial :
par Abdou BENABBOU
Drôle d'histoire mais combien éclairante d'un état des lieux que cette affaire mettant en cause l'actuel président du parti du RCD ! Il est question de la mort suspecte d'un manœuvre étranger recruté sans permis de travail pour la finition de la villa du député qu'il aurait construite sans respecter les règles d'urbanisme. L'événement a libéré une coulée d'encre et un croisement de communiqués qui ne sont pas près de cesser. Cette nouvelle passe d'armes particulière n'a pas la faveur de s'arrêter à un fait divers. Bien qu'elle illustre un lieu commun dans une conjoncture où tout n'est pas encore clarifié et où la justice se trouve embarquée dans des prises en charge inouïes, elle caractérise davantage la vraie nature des acteurs politiques du moment. Elle démontre que le fait et le dit ont rarement une concordance qui satisfasse la bonne morale nécessaire à la sérénité du pays.
Les griefs dressés contre le député-président de parti ne seraient tout compte fait que le témoignage d'une culture et d'un caractère qui anime l'activité partisane telle qu'elle se pratique depuis toujours en divers lieux. Ne sont pas nombreux les Etats qui échappent aux magouilles immorales de ceux dont le métier est celui de pratiquer le métier de la politique. On a observé ici et là la pestilence des affaires malhonnêtes touchant des sommets d'Etats et éclaboussant des leaders auxquels on aurait offert le bon Dieu sans confession. On voit ce qui se déroule ici avec le tsunami des révélations jusqu'à ne plus savoir lire l'alignement des milliers de milliards perdus, ni de pouvoir peser les dégâts monstrueux subis par le pays.
On est tenté de déduire finalement que dès que la politique est assimilée à une profession, elle est détournée de la morale pour devenir un métier juteux.
Le tort du président du parti inquiété en ce moment n'est pas un cas isolé. Il peut même paraître comme un fait de pacotille quand le chant du patriotisme est entonné à tue-tête par tous animés par la cupidité et la rapine. Pour preuve, le ronronnement de l'activisme politicien actuel et la prosternation stérile des nombreux opportunistes ridicules sont une des causes essentielles de la grande crise d'aujourd'hui.