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Maroc: Ouvrières agricoles contaminées par le Covid-19: victimes du profit !

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  • Maroc: Ouvrières agricoles contaminées par le Covid-19: victimes du profit !

    68 dirahams par jour, c'est quasiment trois (3) fois moins que ce que réalisent les esclaves marocaines femmes-mulets en territoires ibériques d'Afrique du Nord!:22:

    - La découverte de centaines de cas de contamination au Covid-19 dans des unités de conditionnement de fruits rouges à Lalla Mimouna, dans la région du Gharb, relance le débat sur les conditions de travail précaires des ouvrières agricoles.

    "C'est un travail d’horreur que nous exerçons, chaque jour on se dit que le lendemain on tombera malade. Je suis une femme divorcée avec des enfants, je travaille à 68 dirhams la journée. Notre situation est très vulnérable. Le salaire est dérisoire pour un travail aussi pénible et le coronavirus s’ajoute à notre corvée”. Ainsi témoigne Sanae, ouvrière agricole de 28 ans dans la région du Gharb, dans un entretien accordé à la sociologue Zhour Bouzidi, publié cette semaine par Médias24.

    Enquête en cours

    Comme elle, des milliers de femmes travaillent chaque saison dans les unités de cueillette et d’emballage de fruits rouges, principalement des fraises destinées à l’export. Vendredi 19 juin, plusieurs foyers épidémiques de contamination au Covid-19 ont été découverts parmi les ouvrières agricoles des usines de conditionnement Frigodar et Natberry Maroc à Lalla Mimouna-.

    Tel Quel.ma

  • #2
    C'est très malheureux et inhumain ce que subisse ces pauvres femmes ouvrières dans un état et régime qui se dit musulman et dont son chef s'accapare le titre de "amir el mouminine" et aussi le titre de "roi" (ملك) alors le ملك est Allah.
    Le capitalisme légitime cette exploitation éhontée et soutient le régime corrompu et anti-populaire du Maroc.
    Les forces progressistes et patriotiques marocaines n'arrivent à s'unifier pour mettre en place un régime conforme aux intérêts du peuple marocain.
    Dernière modification par Elghifari, 27 juin 2020, 17h19.

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    • #3
      Mais le Maroc est tellement indigent que ces pauvres femmes-esclaves sont contraintes à accepter n'importe quel labeur afin de nourrir leurs enfants.

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      • #4
        Ces femmes courageuses n'ont pas d'autres choix que de faire avec. Pour une poignées de dirhams au risque de leur santé de leur honneur et maintenant de leur vie.

        On peut dire que c'est ainsi que va la vie. Mais le plus scandaleux c'est que ces femmes travaillent en tant que journalières sur des terres qui autrefois appartenaient à leur parents à leur ancètres. De propriétaires terriennes elle se sont mues en de moindres que "khamass" corvéables à merci.

        C'est l'oeuvre du makhzen. Lyautey lui a donné un pays et l'a quelques peu civilisé et là c'est le retour au point zéro. Point de départ de toute révolte.

        C'est ce que dénonce le journaliste omar radi.
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          Comment expliquer que la dictature marocaine salarie plus bas ces femmes-esclaves (68 dirhams par jour) que l'Espagne qui les rémunère à hauteur d'un défraiement déjà hyper-esclavagiste de 4,65 euros de l'heure?:22:

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          • #6

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            • #7
              Apparemment, les salaires usuriers semblent être la règle générale en ictature marocaine.

              - A Ouazzane, les figues séchées, un savoir-faire ancestral pour des salaires de misère

              Dans la ville de Ouazzane, la préparation des figues sèches après récolte fait vivre plusieurs familles depuis des générations. Pourtant, les femmes qui pratiquent cette activité sont mal rémunérées. Nous sommes allés à leur rencontre.
              (…).
              Mais le Covid-19 a beaucoup impacté cette activité qui fait vivre bien des familles. «Cela fait plus de trois mois que nous étions à l’arrêt et sans ressources. Nous venons de reprendre, et nous en remercions Dieu», indique Loubna, une autre employée.

              Mais si cette activité est génératrice d’importants revenus pour les parons (!), elle ne l’est pas pour les employées payées 50 dirhams pour une journée de travail.

              Pis encore, ces employées n’ont pas de couverture sociale et sont souvent condamnées au chômage conjoncturel, attendant la récolte pour l’on fasse appel à elles-.

              Le 360.ma (extraits)

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