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Le Hirak n’est ni anti-armée, ni anti-Tebboune»

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  • Le Hirak n’est ni anti-armée, ni anti-Tebboune»

    Au risque de se répéter: le #Hirak est un mouvement populaire et national qui aspire à consacrer l’état de droit et la souveraineté populaire. Cette ambition ne peut être portée par un régime qui a montré toutes ses limites. Le Hirak exige un nouveau régime politique qui consacre la justice, les libertés et la démocratie. Une régime où le pouvoir réel ne sera plus dans les réseaux informels, mais dans des institutions démocratiques, et entre les mains de représentants légitimes et compétents, encadrés par des règles publiques.

    Le Hirak n’est pas un parti politique porteur d’un programme politicien. C’est un mouvement de pression qui vise à pousser le régime, et ce, de manière ordonnée et pacifique, à laisser les Algériens prendre leur destin en main. Au fil des mois, le Hirak est apparu comme une formidable « entreprise positive et pacifique » – pour reprendre les mots du grand Said Djaffer- de réconciliation des Algériens avec leur passé et de construction de leur avenir commun. Des barrières psychologiques se sont effondrées. Des crispations se sont dissipées. Des espérances et des imaginaires sont nés. Tout ceci est une immense victoire dans un contexte où le régime a usé du pire pour diviser et régner.

    Le Hirak n’est ni contre l’armée, ni contre Tebboune. Quand il scande « دولة مدنية ماشي عسكرية », ce n’est pas l’expression d’une haine contre l’armée. Ce n’est pas un slogan importé par une officine étrangère. Ce n’est pas une volonté de casser une institution importante de l’appareil de l’État, mais une exigence pour que la haute hiérarchie militaire, détentrice du pouvoir réel, n’intervienne plus pour réguler le champ politique. C’est un message pour afin qu’elle assume seulement ses fonctions constitutionnelles, soient la « défense de l’unité et de l’intégrité territoriale du pays ainsi que la protection de son espace terrestre, de son espace aérien et des différentes zones de son domaine » (article 28 de la Constitution). Cette exigence n’est pas une obsession « hirakienne » contre l’armée. Le Hirak est contre le régime. Le Hirak est pour la construction d’un État souverain et fort, dirigé par des femmes et des hommes compétents, légitimes et intègres. L’ANP est une institution de l’État.

    Quand le Hirak entonne des slogans anti-Tebboune, il n’est pas contre la fonction présidentielle. Il conteste le caractère anti-démocratique et illégitime du processus électoral qui a conduit à son intronisation. Le régime est passé en force le 12 décembre. L’État-major a imposé son représentant contre la volonté populaire. C’est une évidence incontestable. Quel est le bilan de Tebboune depuis les élections du 12 décembre? La réponse est sans ambiguïté: il propose une Algérie aux antipodes des espérances et des revendications démocratiques du mouvement populaire.

    Certes, le régime a libéré une soixante de jeunes détenus, emprisonnés pour une histoire honteuse d’emblème identitaire qui a enflé une haine dangereuse pour la cohésion nationale. Mais mis à part ce geste « symbolique », le tableau est sombre : une cabale judiciaire contre des centaines de hirakistes, l’emprisonnement injustifié des figures de proue du mouvement populaire, une cybersurveillance intrusive sur les réseaux sociaux et la restriction des espaces de liberté en ligne, une projet de révision constitutionnelle qui consolide l’autoritarisme, le confinement politique du Hirak durant la crise du Covid, les pratiques des barbouzes de la police politique dignes de l’ancien colonisateur. Dans ce contexte, aucun signe d’ouverture envers le mouvement populaire n’est perceptible.

    Le régime avait une ultime opportunité pour corriger le tir durant la crise du Covid-19, mais il en a décidé autrement. Pourtant, la situation générale du pays lui laisse peu de marges de manœuvre et commande la sagesse et du bon sens. Les marches du Hirak reprendront tôt ou tard. Des années rudes s’annoncent devant nous. Faire fi de ces réalités, accabler les Algériens et accuser le Hirak de radicalité, c’est aussi fallacieux que croire à un changement à l’intérieur du régime.

    Raouf Farrah
    25 juin 2020

  • #2
    j ai l impression mais je peut me tromper qu’on se dirige vers un scénario à l égyptienne le Hirak a fait dégager boutef arrive le COVID dans la foulée répression maximum sur le Hirak cette mafia ne se cache même plus comment ça va finir dieu seul le sait

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    • #3
      Le Hirak n’est ni anti-armée, ni anti-Tebboune
      Le Hirak est contre le système lui-même. Tebboune n'est que la tête et l'armée un bouclier qui fait face à l'adversité.
      تبون مزوّر يعسّوه العسكر voila le vrai slogan qui devrait être entonné lors des marches
      La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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      • #4
        60 "otages" libérés?

        ".....Certes, le régime a libéré une soixante de jeunes détenus, emprisonnés pour une histoire honteuse d’emblème identitaire qui a enflé une haine dangereuse pour la cohésion nationale....."

        Ils ont purgé leur peine. Plus de 5000 prisonniers de droit commun graciés pour faire de la place aux nouveaux détenus politiques.

        Et Tebboune, comme le pouvoir lui a promis, a obtenu la libération de son fis.

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        • #5
          تبون مزوّر

          dz(0000/1111)dz

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          • #6
            panshir
            60 "otages" libérés?

            ".....Certes, le régime a libéré une soixante de jeunes détenus, emprisonnés pour une histoire honteuse d’emblème identitaire qui a enflé une haine dangereuse pour la cohésion nationale....."

            Ils ont purgé leur peine. Plus de 5000 prisonniers de droit commun graciés pour faire de la place aux nouveaux détenus politiques.
            Tu as tout à fait raison de le souligner cette fausseté !

            TEBBOUNE n'a libéré personne en Janvier. Ces détenus avaient déjà purgé les peines qu'on leur a injustement infligé.

            D'ailleurs, ils devaient même obtenir réparation pour cette HOGRA que ce système Mafieux leur a infligé.
            Pire, certains d'entre eux, ont été même rappelé pour être rejugés, pour alourdir leur sentence et les ré-emprisonner !

            Encore PIRE, ce régime en emprisonne des PATRIOTES en masse maintenant.
            Dernière modification par Pomaria, 27 juin 2020, 21h45.
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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            • #7
              Le Hirak 2019-2020 est un échec politique ,on espère qu'il aura au moins semé les graines d'une conscience politique élargie à de larges pans de la société civile nationale .
              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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              • #8
                Le Hirak 2019-2020 est un échec politique
                Dire que c'est un échec, c'est un peu fort xenon. Au moins, on s'est débarassé des wjouh enahss comme Ouyahia, Sellal, Benghebrit, Aissa, Ghoul, Benyounes, Heddad, Sidi said entre autres. Et puis, on a eu un vrai regain de la conscience politique des citoyens et cela sur plus d'une année d'implication sans discontinuer.
                La seule chose que je reproche au Hirak est de ne pas profiter du vide constitututionnel pour mettre complètement dehors le régime avant les élections. On en paie maintenant le prix.
                La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                • #9
                  Oui,c'est vrai on s'est débarrassé des principaux personnages de l’ère bouteflikienne ,mais le régime a muté et s'est reconfiguré ...
                  ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                  On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                  • #10
                    Le Hirak n’est ni anti-armée, ni anti-Tebboune»
                    L'auteur du texte divague et se contredit: Comment peut-t-on être en faveur d'un Etat de droit sans être opposé au mafieux fasciste Tebboune qui viole les principes démocratiques de l'Etat de droit au quotidien?

                    Beaucoup d'Algériens pro-Hirak sont anti-Tebboune parceque le mafieux Tebboune est un fasciste corrompu. D'ailleurs, non seulement l'écrasante majorité des Algériens avaient boycotté la présidentielle de 12/2019 mais en plus, beaucoup d'Algériens considèrent le mafieux fasciste Tebboune comme un président illégitime et ils avaient manifesté contre lui au lendemain de la mascarade de 12/2019. Concrètement, on ne peut être pro-démocratie sans être anti-Tebboune de la même manière qu'on ne pouvait être pro-démocratie sans être anti-Bouteflika.

                    Sinon, le Hirak n'est biensûr pas anti-armée mais est plutôt anti-généraux mafieux et fascistes. Le Hirak est anti-mafia et tous les Algériens savent que les mafieux existent autant parmi les politicards et les fonctionnaires que parmi les officiers supérieurs de l'ANP. L'ANP a été si corrompue par le cartel mafieux ANP/FLN qu'on ne sait plus combien de généraux/colonels...etc ont été impliqués dans des scandales financiers et des dilapidations massives de l'argent public.

                    Concrètement, ce sont les généraux mafieux de l'ANP et leurs larbins du FLN qui sont les ennemis de l'ANP. Qui avait encouragé la propagation du salafisme/wahhabisme en Algérie avant d'autoriser la création du parti daechien du FIS et de faire sombrer l'Algérie dans plus de 25 ans de terrorisme djihadiste qui avaient causé des dizaines de milliers de morts parmi les soldats, les gendarmes...etc? Ce sont les généraux mafieux de l'ANP et leurs larbins du FLN.

                    Les mafieux du cartel ANP/FLN ont provoqué la mort de dizaines de milliers de soldats/gendarmes à travers leur gestion mafieuse catastrophique de l'Algérie mais ils ont encore l'audace d'accuser les Algériens démocrates d'être anti-ANP. Ce sont les mêmes mafieux du cartel ANP/FLN qui accusaient les manifestants pacifiques anti-Bouteflika d'être anti-Algérie et anti-ANP. Dès les premières manifestations pacifiques en 02/2019, le mafieux fasciste Gaid Salah qui a toujours été un fidèle défenseur du régime pourri du mafieux Bouteflika, avait accusé les manifestants d'être des agents de pays étrangers et des ennemis de l'Algérie.

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                    • #11
                      Le Hirak 2019-2020 est un échec politique
                      Quelle politique peut-on exercer dans un état policier répressif ?
                      Dernière modification par shadok, 28 juin 2020, 06h10.
                      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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