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Tebboune-ANP : le « consensus » pour réprimer le Hirak en voie d’entrer en crise

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  • Tebboune-ANP : le « consensus » pour réprimer le Hirak en voie d’entrer en crise

    Rarement la situation politique algérienne n’a été aussi confuse qu’au début de cet été 2020. Les mesures d’apaisement politique vis à vis du Hirak entamé le 02 janvier dernier avec l’élargissement de 58 détenus d’opinion ont été effacé par une deuxième vague d’arrestations amplifiée dans le contexte de la suspension des marches populaires pour cause de crise sanitaire. Persuadé que Abdelmadjid Tebboune était porteur d’un agenda d’ouverture vers le Hirak, Djillali Sofiane, a pris le risque de mettre en péril plusieurs années de travail dans l’opposition en se faisant le porte parole des « bonnes intentions » démocratiques du président de fait, pour finalement n’obtenir que des démentis quotidiens avec l’aggravation des mesures de répression de toute forme d’expression politique reprenant les revendications du Hirak. Le scénario hivernal d’un président disposé à l’ouverture mais gêné par l’héritage sécuritaire de Ahmed Gaïd Salah a fondu au printemps.

    Le général « comploteur » -présenté comme tel par le Soir d’Algérie – Wassini Bouazza, directeur de la sécurité intérieure (police politique) dans l’ANP, tombé en avril dernier, le cours répressif s’est poursuivi, et s’est même accéléré avec l’entrée en vigueur de la loi anti-publication sur les réseaux sociaux. Ce qui a compliqué la lisibilité de la situation. Conséquence, plus aucun observateur n’arrive, six mois plus tard, à identifier avec certitude, l’existence d’une aile dialoguiste au sein du régime Tebboune-Chengriha et à comprendre son mécanisme de mise en œuvre.

    Pourquoi réprimer le Hirak ne suffit plus

    Le tandem Tebboune-Chengriha s’est construit autour d’un consensus politique anti-hirak dont la traduction est aujourd’hui la feuille de route institutionnelle unilatérale (commission Laraba, parlement de Bouteflika, Réferendum constitutionnelle, constitution hyper-présidentialiste ect…). Postulat de base de ce consensus, l’affaiblissement du mouvement populaire par la répression, puis, le confinement aiguisant l’appétit, l’empêchement de tout retour du Hirak aux marches hebdomadaires est venu se greffer sur la conjoncture. C’est ce consensus qui aujourd’hui est en voie d’entrer en crise. Le réservoir de la contestation populaire s’est élargit sous le poids des pertes de revenus (Ouargla, Msila, Tin Zaouatine, ect…), la défiance populaire à l’égard de l’élection du 12 décembre et du nouveau régime n’a pas reculé comme le montre l’impatience à reprendre les marches du vendredi, la possibilité de consolider une nouvelle base sociale loyaliste au pouvoir s’est éloignée avec notamment l’effondrement des moyens budgétaires pour soutenir la traditionnelle politique redistributive. La machine répressive contre le Hirak se poursuit en roue libre depuis plusieurs semaines. Mais en arrière plan, les doutes se sont insinués au sujet de son efficacité pour restaurer le système dans un fonctionnement autoritaire semblable à celui d’avant le 22 février 2019. Le processus de la révision constitutionnelle est promis à une désertion populaire certaine. Même Tahar Benbaibeche, co-fondateur et premier secrétaire général du RND en 1997 refuse d’en discuter le contenu et exige d’abord une élection législative anticipée. La valse hésitation sur le sort de Karim Tabbou et de Samir Belarbi, le feuilleton de la mise sous mandat de dépôt de Fodil Boumala ; puis sa libération le lendemain pour un rocambolesque vice de forme révèlent ce qui ressemble à un cafouillage sur le cap à tenir. Cette question essentielle du cap pour sortir de l’impasse politique qui se referme sur tout le monde, a été évoquée dans une « vague » (pour ne pas dire rafle) de rencontres informelles, au protocole souvent improvisé et inclassable, entre des émissaires de l’ANP et des personnalités jugées influentes auprès du Hirak. Le nouveau directeur de la sécurité intérieur (DSI), le général Abdelghani Rachedi a participé à ces « consultations » prospectives en invitant « à un café » une des personnalités les plus respectées dans le mouvement populaire du 22 février. Il en ressort qu’à ce stade du « cafouillage », le régime Tebboune- Chengriha tient toujours à sa feuille de route unilatérale, mais qu’il veut bien envisager des mesures d’apaisement si cela permet d’éviter le retour des marches populaires. Les mesures d’apaisement, leur étendue et la dynamique qu’elles peuvent générer ou pas, creusent deja le lit d’une crise du « consensus » pour réprimer le Hirak.

    Y’a t’il des dialoguistes ? Ou sont ils ?

    L’illisibilité de la situation politique actuelle provient du fait que le scénario hivernal – président d’ouverture gêné par les sécuritaires- n’est toujours pas remplacé par un autre scénario. Qui à la présidence et sur la colline des Tagarins, cherche vraiment à donner une chance au dialogue avec le Hirak et qui gêne un tel processus en poursuivant la politique de répression engagée par l’état major en mai-juin 2019 ? Il est plus difficile d’y répondre aujourd’hui. Le fait nouveau est que Abdelmadjid Tebboune, à l ‘inverse du mois de janvier à ses débuts, détient désormais sa propre liste de détenus et de mesures liberticides. Un peu à la manière de Ahmed Gaïd Salah dont on sait qu’il a ordonné directement l’arrestation des généraux à la retraite, Ali Ghediri et Hocine Benhadid ou encore le commandant Lakhdar Bouregaa. Trois illustrations de cette évolution, la censure de l’accès aux deux sites de maghrebemergent.info et de radiom.info et les menaces directes contre l’auteur de cet article (co-éditeur de ces médias) viennent d’une injonction de Mohamed Saïd ministre porte parole à la présidence, de même que le voile posé sur toute l’édition électronique indépendante algérienne désormais masquée aux résidents dans le pays. L’incarcération de l’activiste et lanceuse d’alerte la docteure Amira Bouraoui et sa condamnation à une année de prison ferme est corrélée en particulier à une publication ou elle lâche sa colère sur la personne de Abdelmadjid Tebboune en relation avec la détention de Khaled Drareni. Le journaliste reporter au quotidien du Hirak, en prison depuis trois mois est désormais lui aussi à comptabiliser dans la liste des détenus président depuis que ce dernier s’est fondu à la télévision d’une déclaration à charge (non contenu dans les chefs d’accusation) contre le prévenu, en infraction avec toutes les règles de respect de la présomption d’innocence en phase d’instruction. Si l’on devait ajouter toutes les arrestations opérées dans le pays de facebookers, embastillés pour leurs posts critiques à l’endroit de Abdelmadjid Tebboune dans la veine du Hirak, il est aisé d’affirmer aujourd’hui que la présidence n’abrite plus, comme on pouvait le supposer de bonne foi en janvier dernier, une volonté d’apaisement mais plus un facteur de crispation de la crise politique. Pour autant, il ne s’agit rien moins encore ici que du fonctionnement ordinaire d’un consensus intuitif entre la présidence et l’ANP pour tenter de mater l’expression libre du mouvement populaire, selon des agendas personnalisés qui se rejoignent sur l’essentiel. Ce consensus peut déborder la seule démarche traitant du Hirak et s’étendre aux rapports de hiérarchie interne à l’ANP et aux services de sécurité, Saïd Chengriha le chef d’Etat Major par intérim et Abdelmadjid Tebboune chef suprême des forces armées et ministre de la défense ont, par exemple, trouvé une évidente convergence d’intérêt à se débarrasser de l’organigramme laissé par Ahmed Gaïd Salah. La condamnation à huit années de prison ferme du général « comploteur » Wassini Bouazza illustre de manière spectaculaire l’extension de ce consensus répressif sur un flanc interne alors que, confortant l’impasse avec le Hirak, il est en passe de se fissurer sur le flanc politique.

    La confusion politique du début de cet été 2020 réveille le souvenir d’une situation comparable dans l’histoire récente du pays, celle du début de l’été 1998. Consensus au sein du régime Zeroual-Lamari-Toufik, pour stopper l’insurrection islamiste armée dégénérée dans le terrorisme. Compétition sur le leadership pour le faire entre la présidence et l’ANP. Les tentatives du général Mohamed Betchine, homme fort de l’époque à la présidence de la république pour obtenir un accord avec la direction du FIS emprisonnée à Blida, puis mise en résidence surveillée à Alger ont échoué en 1996. Le DRS de son rival, le général Toufik a repris la main et lancé une négociation secrète avec l’AIS qui débouchera sur l’annonce de la trêve de fin septembre 1997 aux lendemains du massacre de Bentalha. Pour les analystes politiques de l’époque la volonté de sortir de la violence politique par une forme d’accord négocié, existait à la fois à la présidence de la république et au ministère de la défense nationale (MDN). Mais les canaux, les acteurs et les modalités de ce processus n’étaient pas les mêmes. Surtout, la conduite de ce processus était rapidement devenu un enjeu majeur de pouvoir générateur de crise politique domestique. L’issue en est connu, Liamine Zeroual a refusé de donner une couverture légale à l’accord ANP-AIS négocié dans son dos et a du démissionner de son poste suite à une campagne de dénigrement initiée par le DRS contre son cercle rapproché. Nous sommes aujourd’hui encore bien loin d’une configuration semblable. Les ingrédients ne sont pas réunis pour un tel scénario. Chacun des trois acteurs de l’époque, présidence, état major, services de l’armée disposait d’un logiciel de la négociation politique et sécuritaire. Aucun aujourd’hui n’en dispose. Abdelmadjid Tebboune a banni le mot Hirak de son langage et envisage de gouverner avec le parlement de Bouteflika jusqu’à la fin de sa mandature, l’Etat Major est politiquement illisible et la DSI est encore trop déstabilisée par l’affaire Bouazza pour espérer camper le rôle de l’ex DRS dans la production des solutions politiques. Conséquence, le moment est encore loin ou une compétition interne naitrait au sein du système de pouvoir (sur le mode Zeroual-ANP) pour infléchir le cap et pour se disputer la conduite d’un dialogue sérieux avec le Hirak. Mais cela peut advenir plus vite qu’on ne le pense dans un contexte hyper-inflammable ou la persistance de la crise sanitaire se retourne contre le gouvernement après avoir desservit le mouvement populaire. Indicateur de tendance, de très nombreux acteurs organisés du Hirak veulent se doter d’une feuille de route politique lors d’une conférence nationale du mouvement populaire. Les services de sécurité vont ils continuer à les en empêcher ?

    Ihsane El Kadi
    Blog Radio M Post
    26 juin, 2020
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    El qadi Ihsane : l’Etat Major est politiquement illisible et la DSI est encore trop déstabilisée par l’affaire Bouazza pour espérer camper le rôle de l’ex DRS dans la production des solutions politiques. Conséquence, le moment est encore loin ou une compétition interne naitrait au sein du système de pouvoir
    Puisque tu l'avoues toi-même, à quoi bon donc de parler d'alliances entre tel et untel ?
    Pour éviter la création de clans comme dans les années 90, le système de Tebboune a fragilisé tous les centres du pouvoir qui pouvaient lui faire de l'ombre à commencer par l'Etat-major de l'armée et la police politique. A la tête de l'armée un intérimaire qui n'a pas trop d'ambitions et idem pour la police politique à sa tête aussi un intérimaire qui n'a aucune envergure.
    C'est quoi le but par exemple de parler d'une alliance Chengriha-Tebboune alors qu'à la base Chengriha est le surbordonné de Tebboune et il est là à son service. Si la police politique arrête ou kidnappe tel ou tel hirakiste, la mesure est-elle prise de son propre chef ?
    Si de nos jours, la répression est à fonds et sans concessions c'est notamment dû à l'absence de contrepoids au sein du système même. Personne pour venir à l'aide de Louiza Henoune par exemple qui a pourtant beaucoup servi le système au sommet de ses crises.
    La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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    • #3
      le système de Tebboune a fragilisé tous les centres du pouvoir qui pouvaient lui faire de l'ombre à commencer par l'Etat-major de l'armée et la police politique.
      Tu continues à noyer le poisson pour nous présenter Tebboune comme un président qui a tous les pouvoirs !!

      Comment Tebboune a agit pour éliminer le clan de Bouazza Wassini (8 ans de prison) et mis en retraite Lachkham et les autres généraux qui lui faisaient de l'ombre après juste 6 mois de sa nomination ? Tebboune n'aurait pas pris le risque de le faire s'il n'avait pas le soutien du nouveau homme fort à l'État-Major : Chengriha

      Le nouveau pouvoir aujourd'hui est représenté par Tebboune et le nouveau État-Major sous la direction de Chengriha. Les deux ont trouvé un consensus politique pour éliminer l’ancien clan de Gaid Salah et le Hirak qui les menace tous les deux.

      La police politique agit comme elle veut, elle a reçu le feu vert de Tebboune et Chengriha pour éliminer le Hirak. D'où les dépassements et les excès de zèles dans les arrestations des militants du Hirak, des facebookers etc...
      Dernière modification par shadok, 28 juin 2020, 18h30.
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #4
        Tu continues à noyer le poisson pour nous présenter Tebboune comme un président qui a tous les pouvoirs !!
        C'est un fait et je n'invente rien. Quel intérêt aurais-je à travestir la réalité ? Mon constat est réel et même Ihsan el kadi le dit lui-même dans le passage que j'ai quoté. Actuellement, c'est le vide total autour de Tebboune.
        L'autre vérité que je dis est que ce pouvoir de Tebboune est porté par la France.
        Tebboune n'aurait pas pris le risque de le faire s'il n'avait pas le soutient du nouveau homme fort à l'État-Major : Chengriha
        Tu voudrais peut-être que Tebboune enfile une tenue de combat, couteau entre les dents, pour aller mettre tout le monde au cachot !
        Mais bien sûr qu'il va utiliser ces outils qu'il a entre les mains pour faire le ménage. Boutef n'a t-il pas nommé Gaid Salah à la tête du CEM pour mener son combat contre Toufik. Un combat qu'il a remporté. Cela fera t-il de Gaid le patron de Boutef ?
        Je me sens un peu ridicule à essayer d'expliquer des évidences !
        Je me demande c'est quoi votre but à chercher des ennemis inconnus alors que l'ennemie vous l'avez tout en face bien défini
        La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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        • #5
          C'est un fait et je n'invente rien. Quel intérêt aurais-je à travestir la réalité ?
          Qui-sais-je ? Peut-être de la propagande pour le compte de l’armée ?

          La réalité que personne n'ignore est que c’est l’armée qui fait et défait les présidents en Algérie et ce depuis l’indépendance. Tebboune, qui a été lui-même placé par l’armée (Gaid Salah), le sait plus que tout autre. Obeissant comme il est, Tebboune sait que l’armée est une ligne rouge à ne pas franchir, il a l’expérience de ses prédécesseurs (Chadli, Boudiaf, Bouteflika).

          Tebboune, le président illégitime, sait qu'il ne peut pas compter sur un soutien populaire, son seul soutien est l’armée. De ce fait, il a tissé une alliance avec le nouveau CEM Chengriha afin d’éliminer les résidus de Gaid Salah qui parasitaient son action politique et se débarrasser du Hirak.

          Le tandem Tebboune-Chengriha gouvernent ensemble, ils se soutiennent mutuellement. Tous les deux suivent la feuille de route élaborée par l’État-Major à l’époque de Gaid Salah. Il faut rappeler que Chengriha est un proche de Gaid Salah, il était avec lui dans l’État-Major dans la gestion de la crise politique provoquée par le Hirak populaire en 2019.

          Vouloir aujourd’hui présenté Tebboune comme un président qui décide seul sans l’interférence de l’armée est une grande supercherie pour tromper les gens. Nous ne nous sommes pas encore arrivé à la « Dawla Madania Machi Asskaria » revendiquée par le Hirak !
          Dernière modification par shadok, 28 juin 2020, 20h17.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            dans tout les pays du monde un president est elu avec l'aval de l'armée du service de securité de l'etat

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            • #7
              Qui-sais-je ? Peut-être de la propagande pour le compte de l’armée ?
              Mliha hadi !
              Si je dis que l'armée n'a aucun poids c'est que je ne la calcule même pas. Pour moi, l'armée n'est qu'un bouclier du système comme le sont les policiers ou les gendarmes. En revanche, si je dis que Tebboune détient tous les pouvoirs, je le désigne ainsi comme l'ennemi à abattre. Si on arrive à récupérer son poste, l'armée ne sera plus qu'une institution comme une autre au service du peuple.

              Mais vous vous préférez vous perdre dans des combats futiles qui n'ont aucun sens.
              Cette armée même que vous dites que je la défends, moi je l'accuse du massacre des dizaines de milliers d'algériens contrairement à vous qui partage cette responsabilité avec le FIS. Alors arrêtez avec vos insinuations à la noix !
              Tebboune, qui a été lui-même placé par l’armée (Gaid Salah)
              Bon, Tebboune est ramené par Gaid Salah, ensuite il mène un combat contre son bienfaiteur avec l'aide de Chegriha qu'il dit aussi qu'il était proche de lui
              En fait, vous vous perdez dans des considérations futiles qui n'avancent en rien le débat et qui ne profitent aucunement le peuple.
              Vouloir aujourd’hui présenté Tebboune comme un président qui décide seul sans l’interférence de l’armée est une grande supercherie
              Non, Tebboune ne décide pas seul. Il reçoit ses instruction de Paris. Tu vois, je place la barre un plus haut pour vous, alors arrêtez avec vos leçons à la noix. Le régime algérien je le maîtrise comme ma proche et je n'ai pas besoin d'un El-Qadi Ihasane ou Zitout pour m'en instruire.
              Ce que je dis est confirmé sur le terrain, pas comme vos supputations qui sont contredites à chaque fois en vous laissant perplexes.
              Quand l'armée et le DRS contrôlaient le pays, j'étais parmi les rares à le penser.
              La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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              • #8
                Pour moi, l'armée n'est qu'un bouclier du système comme le sont les policiers ou les gendarmes
                La blague du jour

                On compare l'institution militaire, qui fait et défait les présidents, avec les services de police et de gendarmerie !!

                Tebboune est ramené par Gaid Salah, ensuite il mène un combat contre son bienfaiteur avec l'aide de Chegriha qu'il dit aussi qu'il était proche de lui
                Gaid Salah est dans la tombe !

                Tebboune a mené un combat contre un clan de Gaid Salah celui de Bouazza, Lachkam et les autres généraux qui nuisaient à Tebboune et Chengriha.

                Le nouveau CEM s'est retrouvé face à un haut commandement éparpillé et un ministère éclaté en plusieurs directions érigées en mini-ministères au sein desquelles des directeurs centraux agissaient en électrons libres.

                Non, Tebboune ne décide pas seul. Il reçoit ses instruction de Paris
                Pourquoi ne pas dire Tebboune et l'armée ? Ce n'est un secret à personne que les présidents et les généraux algériens ont toujours étaient protégés par la France.
                Dernière modification par shadok, 28 juin 2020, 22h02.
                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                • #9
                  On compare l'institution militaire, qui fait et défait les présidents, avec les services de police et de gendarmerie !!
                  Tu m'apprends riens je te dis et l'histoire du pouvoir algérien je le maitrise probablement mieux que toi. Si je dis que l'armée actuellement n'a aucun poids sur la décision politique c'est que j'ai des raisons pour le penser. Déjà que les militaires actuels sont apolitique, et puis ça manque d'envergure. C'est qui ce général qui aurait ce poids pour imposer des choses à Tebboune ?

                  Aussi, je le répète s'il en faut, ce n'est pas vraiment l'armée qui avait ce pouvoir occulte dont il s'agit mais la police politique. Chadli, quand bien même militaire (le plus ancien dans l'armée) il a été mis au pouvoir par Kasdi Merbah. Ceux qui viennent après lui par Toufik. La seule fois qu'un CEM a tenté de mettre au pouvoir un président, il n'a pas réussi et je parle là de son généralissime Mohamed Lamari.
                  Que reste-il de nos de la police politique ? Rien. A sa tête à intérimaire sans envergure.
                  Moi je donne des faits réels et pas uniquement un discours crû sans fondement.
                  La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                  • #10
                    Je connais très bien moi aussi l’histoire du régime algérien pas uniquement de lectures mais de gens qui l’ont connu de l’intérieur. Je n’ai pas commencé à m’intéresser à la politique algérienne avec le Hirak.

                    Si je dis que l'armée actuellement n'a aucun poids sur la décision politique c'est que j'ai des raisons pour le penser. Déjà que les militaires actuels sont apolitique, et puis ça manque d'envergure. C'est qui ce général qui aurait ce poids pour imposer des choses à Tebboune ?
                    Comme je l’ai dit, Tebboune a été placé par Gaid Salah pour exécuter la feuille de route de l’État-Major. La répression contre le Hirak, la révision de la constitution, le choix de Djerrad et de certains ministres ... Tout ça a été préparé avant même la nomination de Tebboune.

                    Il ne faut pas croire que la disparition de Gaid Salah, a laissé la porte ouverte à Tebboune pour faire ce qu’il veut. Il est toujours sous le contrôle de l’armée. Toi-même tu disais dans un autre post que le Hirak doit scandé : تبون مزوّر يعسّوه العسكر (post #3). Tebboune, souple d’échine, a compris qu’il fallait s’allier avec Chengriha, le remplaçant de Gaid Salah.

                    On disait que Chengriha était apolitique mais on a découvert qu’il est dans la même lignée que Gaid Salah. Il fait des discours politiques et n’hésite pas à appuyer Tebboune et sa révision de la constitution.

                    Ce n'est pas la police politique qui nomme les présidents. La police politique est un appareil des services qui existe pour surveiller les opposants. Elle a juste changé de main. Avant elle était sous le contrôle de Toufik, aujourd’hui elle est sous la coupe de l'État-Major pour casser le Hirak.

                    Ton problème est que tu veux donner à Tebboune une envergure qu’il n’en a pas. Tebboune ne renaît pas par la simple magie de sa promotion au poste de président. C’est un homme qui a un passé et une carrière derrière lui.

                    Comme le décrit si bien Mourad Benachenhou dans sa contribution : "Président ou gérant de patrimoine ?" :

                    "Ce nouveau Président, à la souple échine, disposé à faire ce qu’il faut faire et dire ce qui est acceptable en fonction des circonstances, pour se maintenir, ne semble donc pas être un homme qui porte un projet politique spécifique pour lequel il serait prêt à se battre et qui exprimerait une vision précise du futur du pays sur laquelle il serait disposé à miser toute sa carrière. Ce n’est pas l’homme dont on pourrait s’attendre à ce qu’«il mette tous ses œufs dans un même panier». Il appartient à la catégorie des «opportunistes fluides» qui réussissent à faire une carrière brillante, en «avalant sa conscience» et en surfant sur les vagues du changement, sans autre objectif que de se maintenir à flot"

                    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=453890
                    Dernière modification par shadok, 29 juin 2020, 01h08.
                    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                    Commentaire


                    • #11
                      Je connais très bien moi aussi l’histoire du régime algérien pas uniquement de lectures mais de gens qui l’ont connu de l’intérieur.
                      Ce n'est pas l'impression qu'on dégage à votre lecture.
                      Comme je l’ai dit, Tebboune a été placé par Gaid Salah pour exécuter la feuille de route de l’État-Major.
                      Que des foutaises sans queue ni tête comme je l'ai dit !

                      Un Tartour ramené par Boutef comme marionette à la tête du CEM, devient par magie faiseur de rois !
                      Et on se dit connaisseur
                      La répression contre le Hirak, la révision de la constitution, le choix de Djerrad et de certains ministres ... Tout ça a été préparé avant même la nomination de Tebboune.
                      Préparé peut-être, mais par le système. L'armée n'est qu'un bouclier je l'ai dit de ce système, ni plus ni moins. Je me demande c'est qui ce général politicien qui fourrerait son nez dans ces affaires ? Un nom peut-être au lieu de lancer des boutades dans l'air ?
                      Toi-même tu disais dans un autre post que le Hirak doit scandé : تبون مزوّر يعسّوه العسكر
                      يعسّوه c'est dans le sens de veiller sur lui et pas surveiller. Un garde de corps n'a pas plus de prérogatifs que cela !

                      On disait que Chengriha était apolitique mais on a découvert qu’il est dans la même lignée que Gaid Salah. Il fait des discours politiques et n’hésite pas à appuyer Tebboune et sa révision de la constitution.
                      L'épisode du Hirak devrait vous mettre la puce à l'oreille que finalement, l'armée n'est pas elle qui tire les ficelles en présentant un président en façade pour encaisser à sa place. Quand c'était chaud, c'est l'armée qui prenait plein la gueule durant tout la crise. Même le Tartour Bensalah a été préservé et on le voyait rarement. Mais comme je l'ai dit, larmée est le bouclier du système et c'est elle qui devrait encaisser justement.
                      Moi je donne des faits réels et pas que de la parlotte sans queue ni tête, impossible à vérifier !





                      Bensalah devrait rigoler dans son coin !

                      Ce n'est pas la police politique qui nomme les présidents. La police politique est un appareil des services qui existe pour surveiller les opposants. Elle a juste changé de main. Avant elle était sous le contrôle de Toufik, aujourd’hui elle est sous la coupe de l'État-Major pour casser le Hirak.
                      Aux dernières nouvelles, la présidence tient et l'armée et les services secrets par la barbichette en plaçant à leurs têtes des intérimaires sans envergure !
                      Quelque chose à redire peut-être ?
                      La France qui souhaite tirer profit de ce pouvoir n'a pas intérêt que les centres de décision soit éparpillés. En perspective par exemple de l'envoi de nos troupes au Sahel, la France ne souhaite pas que l'armée s'oppose à son poulain Tebboune.

                      Ton problème est que tu veux donner à Tebboune une envergure qu’il n’en a pas. Tebboune ne renaît pas par la simple magie de sa promotion au poste de président. C’est un homme qui a un passé et une carrière derrière lui.
                      Pas plus d'envergure que ce que lui procure le poste qu'il détient. Il a quasiment les pleins pouvoir à comparer à un Roi. Les seuls présidents qui ont été dégagé ou liquidé étaient ceux qui ont renoncé à un peu de leurs pouvoirs. Et là je pense à Chadli et Boudiaf qui avaient renoncé au poste du ministre de la défense.
                      Comme je l'ai dit, ce qui m'importe moi est de désigner une cible à abattre et non pas me perdre dans des labyrinthes sans issues. Reprendre le poste de Tebboune n'est-il pas reprendre le contôle sur l'armée et le reste des institutions de l'Etat ?
                      La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                      • #12
                        Un Tartour ramené par Boutef comme marionette à la tête du CEM, devient par magie faiseur de rois !
                        Il faut oser pour nier que Tebboune a été placé par Gaid Salah !!

                        La marionnette de Gaid Salah, qui a mis tous le monde en prison, avait les pleins pouvoirs en 2019. Nous avons tous vu, en direct à la télé, comment Tebboune a été intronisé par Gaid Salah

                        Préparé peut-être, mais par le système. L'armée n'est qu'un bouclier je l'ai dit de ce système, ni plus ni moins
                        Le système en 2019 c'était l'État-Major. Tout se décidait aux Tagarins. Les ministres de Bédoui se faisaient convoqués au MDN. Gaid Salah faisait tous les jours des meetings de plusieurs heures avec ses conseillers sur la gestion de la crise politique provoquée par le Hirak. D'ailleurs c'est ce qu'il l'a tué. Chengriha faisait partie de ces meetings. Ils ont préparé ensemble une feuille de route qui passe par l'organisation des élections, mettre en place une façade civile, lancer une contre-révolution sur le Hirak ...

                        L'épisode du Hirak devrait vous mettre la puce à l'oreille que finalement, l'armée n'est pas elle qui tire les ficelles en présentant un président en façade pour encaisser à sa place.
                        En 2019, c'est la première fois que l'armée se retrouve au 1er plan. C'est pour ça qu'ils ont accéléré les élections du 12 décembre pour se retirer et revenir en arrière plan comme ils étaient toujours. Bensalah était malade et dans une situation inconstitutionnelle, il ne pouvait pas jouer le rôle de 1er plan. L'armée a trouvé en Tebboune, le président idéal: bon parleur, souple d'échine et opportuniste fluide qui compose bien avec l'armée.

                        Pas plus d'envergure que ce que lui procure le poste qu'il détient. Il a quasiment les pleins pouvoir à comparer à un Roi. Les seuls présidents qui ont été dégagé ou liquidé étaient ceux qui ont renoncé à un peu de leurs pouvoirs.
                        L'armée est une ligne rouge. Le poste de président ne veut rien dire en Algérie car il n' y a pas d'institutions solides (parlement, sénat ...) qui ont le pouvoir pour le soutenir. Tous les présidents qui ont essayé de contrarier l'armée ont été éliminé.

                        Chadli a été poussé à la démission car il voulait accorder des libertés démocratiques. Boudiaf a été assassiné car il voulait un changement profond et s'attaquer à la corruption. Bouteflika a été poussé à la démission car son frère voulait s'accaparer du pouvoir. Zeroual qui est militaire et qui les connait très bien a préféré démissionner pour éviter des embrouilles avec ses collègues.

                        Tebboune ne va pas s'aventurer à prendre le dessus sur l'armée. Il a compris qu'il fallait composer avec son nouveau allié Chengriha.

                        Si on n'a pas compris ces évidences, on n'a rien compris du fonctionnement du régime algérien !!
                        Dernière modification par shadok, 29 juin 2020, 15h19.
                        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                        • #13
                          Il faut oser pour nier que Tebboune a été placé par Gaid Salah !!
                          Des preuves peut-être
                          Le système dépasse largement la personne de Gaid Salah qui n'est qu'un bouclier je l'ai dit. Il n'a ni l'étoffe ni l'envergure pour décider de ces choses. Si c'était Touati à sa place, à la limite on l'aurait compris. Mais là, on parle de tartour Gaid Salah bon sang
                          La marionnette de Gaid Salah, qui a mis tous le monde en prison, avait les pleins pouvoirs en 2019. Nous avons tous vu, en direct à la télé, comment Tebboune a été intronisé par Gaid Salah
                          Ca rentre dans ses prérogatives en tant que CEM de mettre des militaires en prison ou les remplacer. Si on parle des prisoniers du Hirak, on a pas vu de militaires dans la rue. Gaid Salah faisait office du chien qui aboyait, la DGSN et la police politique s'occupait des embarcations. On s'en fout d'où venait l'ordre; le système était bien protégé par ses boucliers.

                          Introniser Tebboune disait-il ? Parce qu'il a participé à la cérémonie d'investiture ?
                          D'ailleurs c'est ce qu'il l'a tué.
                          Quoi de plus normal pour un bouclier et cela confirme ce que je disais. Un bouclier est fait pour subir les coups et ca a eu raison de lui.
                          En 2019, c'est la première fois que l'armée se retrouve au 1er plan.
                          Désolé mais on a pas eu de ces crises tous les jours. En temps de crise, elle est mise en avant et a assumé son rôle de faire face à l'adversité et d'encaisser à la place des politiciens qui ont ruiné le pays.
                          C'est pour ça qu'ils ont accéléré les élections du 12 décembre pour se retirer et revenir en arrière plan comme ils étaient toujours.
                          Ces élections n'allaient pas quand même s'organiser 10 ans après. Un an c'est déjà beaucoup et ce n'est censé prouver rien du tout. Un an, c'est déjà le délai qui s'est donné le pouvoir au moment que Boutef était encore au pouvoir.
                          Bensalah était malade
                          Ca aurait été Rambo à sa place, ça n'aurait rien changé. C'est l'armée qui doit encaisser et elle a encaissé.
                          L'armée a trouvé en Tebboune, le président idéal
                          C'est la France qui l'a trouvé idéal et c'est sur conseil de Boutef, l'autre agent de la France.
                          Tous les présidents qui ont essayé de contrarier l'armée ont été éliminé.
                          Le plus juste est de dire : tous les présidents qui ont abandonné le poste du ministre de la défense on été dégagé ou éliminé. C'est pour ça que Tebboune tenait à ce poste jusqu'à maintenant.
                          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                          • #14
                            Des preuves peut-être
                            Le système dépasse largement la personne de Gaid Salah
                            Galek, des preuves ! Arrête ça devient ridicule

                            Le système c'était l'armée (Gaid Salah), le clan de Bouteflika (Abdelaziz et Said, avec leurs ministres, hommes d’affaires, leurs appareils: FLN, RND ...)

                            Gaid Salah a mis tout le monde en prison : Said, les ministres, les hommes d'affaires, les chefs de partis du FLN, RND ... En plus de Toufik et Tartag qui voulaient se retourner contre lui. Il s'est retrouvé tout seul.

                            Il faut vraiment être malhonnête pour ne pas reconnaitre que Gaid Salah et son État-Major avaient les pleins pouvoirs en 2019 !

                            Ca rentre dans ses prérogatives en tant que CEM de mettre des militaires en prison ou les remplacer. Si on parle des prisoniers du Hirak, on a pas vu de militaires dans la rue.
                            Non, je parle des prisonniers du clan de Bouteflika mis en prison. Ceux que j'ai cité plus haut
                            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                            • #15
                              Le système c'était l'armée (Gaid Salah), le clan de Bouteflika (Abdelaziz et Said, avec leurs ministres, hommes d’affaires, leurs appareils: FLN, RND ...)
                              Réduire le régime algérien à juste ces personne c'est ne rien du tout connaître à l'Algérie. C'est beaucoup plus complexe que cela !
                              Gaid Salah a mis tout le monde en prison : Said, les ministres, les hommes d'affaires, les chefs de partis du FLN, RND ... En plus de Toufik et Tartag qui voulaient se retourner contre lui. Il s'est retrouvé tout seul.
                              Quoi de plus normal de faire une ablation d'un organe cancéreux pour sauver le reste. Ceux-là ont été sacrifié sur l'autal du sauvetage du régime. Tout ça en concertation avec Abdelaziz Bouteflika qui est toujours dans sa résidence à Zéralda. Gaid Salah n'osera jamais trahir la main qui l'a fait nourrir. Le reste du spéctacle ne m'intéresse pas.

                              L'armée a repris les devants et c'est dans l'ordre des choses comme je l'ai précisé. Elle est là bouclier du système.
                              Il faut vraiment être malhonnête pour ne pas reconnaitre que Gaid Salah et son État-Major avaient les pleins pouvoirs en 2019 !
                              Personne ne peut le nier. En tant que bouclier, ils ont bien assumé leur rôle.
                              Mais remarquez que vous n'arrêtez pas de se mêler les pinceaux avec vos contradictions : Gaid qui ramène Tebboune, qui désigne Bouaza qui promeut Chengriha qui serait donc proche à lui et par la suite Bouaza qui ne fait qu'à sa tête, ensuite Tebboune et Chengriha qui se révolte contre le clan de Gaid ( son bienfaiteur) en débolounant tout le monde. Si on lit la situation comme vous on se perderait complètement et vous-êtes perdus d'ailleurs
                              Le plus juste est de dire qu'après avoir servi de lui comme un bon soldat durant la crise du Hirak, Tebboune désigné par la France reprend son pouvoir step by step et installant ses pions partout et en dégoumant ceux qui peuvent lui faire de l'ombre. Actuellement, il y a Tebboune et autour de lui c'est le vide total. Chengriha et Rachedi sans envergures restent intérimaires sur conseil de Abdelaziz Mejahed qui ne souhaite pas un remake des années 90.
                              Moi, je n'enfume pas mon monde. J'essaie de leur expliquer raisononnablement et factuellement la situation et ce que je dis est confirmé sur le terrain. L'avenir nous en dira davantage.
                              La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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