Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Réouverture des frontières de l’espace Schengen: l'Union Européenne reporte sa décision

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Réouverture des frontières de l’espace Schengen: l'Union Européenne reporte sa décision

    Mais pourquoi pas que chacun reste soi par esprit écologique? Est-ce si vital d'immigrer alors que l'on court aucun danger chez soi?

    - Les Européens ne parviennent toujours pas à s'accorder sur une liste de pays que leur niveau de contamination au Covid-19 permettrait de considérer comme "sûrs", permettant à leurs résidents de venir en Europe en juillet, a-t-on appris hier, samedi 27 juin 2020, de sources diplomatiques à Bruxelles.

    Vendredi soir, les ambassadeurs des pays de l'UE et de l'espace Schengen avaient proposé une liste d'une quinzaine d'Etats, qui exclut les Etats-Unis où l'épidémie semble hors de contrôle, et qui inclut la Chine sous condition.

    La présidence croate de l'UE avait donné aux Etats membres jusqu'à samedi soir pour se prononcer lors d'un vote, mais certains ont réclamé plus de temps.

    "Les consultations continuent, et vont se prolonger jusqu'à lundi", a indiqué à l'AFP une source diplomatique européenne.

    "Il est difficile de prédire une issue, mais la présidence espère pouvoir passer à un vote lundi", a précisé cette source.
    La liste proposée contient quatorze pays (Algérie, Australie, Canada, Géorgie, Japon, Monténégro, Maroc, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Serbie, Corée du Sud, Thaïlande, Tunisie, Uruguay) auxquels s'ajoute la Chine, sous condition de réciprocité, c'est-à-dire à condition qu'elle accueille sur son sol les voyageurs venant de l'UE, selon une source diplomatique. Sont aussi admis les voyageurs d'Andorre, Monaco, du Vatican et Saint-Marin.

    La liste ne comprend donc pas les Etats-Unis, pays le plus touché par la pandémie de coronavirus avec 125.255 décès pour 2.492.246 cas enregistrés samedi soir, pas plus que le Brésil ou la Russie.

    Elle devrait être révisée toutes les deux semaines.

    Si le contrôle des frontières reste une compétence de chaque État, l'UE s'efforce de se coordonner le plus possible sur la question des voyageurs à autoriser sur son sol, en raison de la libre circulation qui reprend dans l'espace Schengen, avec la levée des restrictions décidées pour lutter contre le coronavirus.

    Les voyages non essentiels vers l'UE sont interdits depuis la mi-mars. Cette mesure doit être levée progressivement à partir du 1er juillet, en privilégiant les visiteurs venus de pays dont la situation épidémiologique est semblable à celle de l'UE, où la pandémie a reflué, voire meilleure.

    Certains pays touristiques se montrent désireux de rouvrir sans tarder. La Grèce a pour sa part commencé dès le 15 juin à rouvrir ses aéroports à plusieurs pays hors UE, dont la Chine, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud.

    La proposition européenne fixe plusieurs critères épidémiologiques pour qu'un pays soit sur la liste des admis, notamment un taux de nouveaux cas de Covid-19 proche ou en-dessous de 16 pour 100.000 habitants (moyenne dans l'UE) sur les 14 derniers jours. Mais également une tendance à la stabilité ou à la baisse des nouveaux cas, ainsi que les mesures mises en place par un pays pour lutter contre la pandémie, dont la pratique de tests.

    Plusieurs Etats membres ont toutefois jugé "problématique" la fiabilité des données épidémiologiques fournies par des pays tiers, notamment la Chine-.

    Le 360.ma

  • #2
    Il y a lieu de méditer sur l'article de ci-dessous et surtout rester chez soi afin de sauver la Terre d'une fin irréversible.

    - « La transition écologique et le tourisme responsable sont incompatibles avec la massification des voyages »

    Un collectif de quatre chercheurs en économie du développement et du tourisme proposent, dans une tribune au « Monde », de profiter de la crise du secteur pour conditionner les aides publiques à un changement de stratégie des entreprises et des territoires.

    Les pays du sud de l’Europe figurent parmi les plus affectés par les effets économiques de court terme induits par le confinement. Rien d’étonnant à cela quand on sait que le tourisme génère une part substantielle du produit intérieur brut et crée de nombreux emplois directs et indirects en France, en Italie, en Espagne, au Portugal et en Grèce.

    Or, cette industrie figure aussi parmi les plus touchées par la crise due au Covid-19. Elle le sera d’ailleurs durablement. D’une part, en raison des contraintes sanitaires et de distanciation physique additionnelles qui vont grever, au moins pour un temps, la rentabilité des exploitants. D’autre part, la crainte d’une crise économique forte et durable peut induire des arbitrages de consommation potentiellement défavorables aux loisirs.

    On comprend dès lors l’empressement des gouvernements à soutenir cette industrie et à créer les conditions d’une relance de la saison estivale.
    Il ne nous revient pas de questionner le montant de ces aides. L’Etat joue ici pleinement son rôle d’assureur en dernier ressort face à une industrie sinistrée. Il nous apparaît toutefois que l’Etat ne devrait pas faire l’économie d’une réflexion sur la façon d’allouer ces aides, car ce choix sera structurant sur le long terme. Une telle possibilité de rectifier une trajectoire stratégique basée sur des volumes mortifères ne se représentera pas de sitôt.

    Sites naturels et patrimoniaux en péril.

    Nous le savons, l’industrie touristique figure parmi les mauvais élèves en matière de rejets de gaz à effet de serre et de polluants. Ces dernières années, les cris d’alerte se sont multipliés pour dénoncer l’empreinte écologique des transports ou encore les méfaits du tourisme de masse, qui met sous tension les ressources, déséquilibre les écosystèmes locaux, met en péril les sites naturels et patrimoniaux, contribue au déplacement des populations et engendre de nombreux désagréments dans la vie quotidienne des résidents. Osons le dire : la transition écologique et le tourisme responsable sont incompatibles avec la massification des voyages.

    C’est cette incompatibilité structurelle qui nous pousse à appeler de nos vœux un « green new deal » du tourisme, pour une transition progressive vers un tourisme soutenable-.

    Le Monde.fr

    Commentaire

    Chargement...
    X