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Une alimentation peu salée réduit le risque d'accident cardiovasculaire

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  • Une alimentation peu salée réduit le risque d'accident cardiovasculaire

    Une diminution à long terme de la teneur en sel de l'alimentation pourrait permettre de réduire de 25% le risque d'être victime d'une maladie ou d'un accident cardiovasculaire (attaque, infarctus...), selon une étude publiée vendredi par la revue médicale britannique British Medical Journal.

    Plus de 3.000 adultes de 30 à 54 ans souffrant de pré-hypertension (tension encore normale dans la partie haute de la fourchette, c'est-à-dire approchant 14/9) et de surpoids, ont été recrutés dans les années 90. Environ la moitié d'entre eux ont été invités à réduire de 25 à 35% leurs apports en sel pendant 18 mois à quatre ans, tandis que les autres (groupe de contrôle) gardaient leur alimentation habituelle.

    Les patients ayant diminué leurs apports en sel lors de cet essai ont réduit de 25% à 30% leur risque de souffrir de problèmes cardiovasculaires dans les dix à quinze années suivantes, et de 20% le risque d'en mourir, selon l'étude de suivi effectuée entre 2000 et 2005.

    Les informations recueillies, notamment via des questionnaires envoyés aux patients et la consultation de dossiers médicaux, ont concerné 2.415 participants (77% du total), dont 200 avaient souffert d'accidents cardiovasculaires (infarctus, accident vasculaire cérébral...) mortels ou non.

    Après analyse des résultats, Nancy Cook (Harvard Medical School, Boston, Etats-Unis) et ses collègues concluent que la réduction de l'apport en sel, déjà connue pour réduire la tension artérielle et prévenir l'hypertension, "pourrait aussi réduire à long terme le risque de maladie cardiovasculaire".

    "Les résultats de notre étude de suivi renforcent les recommandations de réduire l'apport alimentaire en sodium comme un des moyens de prévenir les maladies cardiovasculaires dans la population générale", ajoutent-ils.

    Il semblerait, d'après les réponses aux questionnaires, que les patients invités à manger moins salé pendant de nombreux mois dans les années 90, aient été plus nombreux que ceux du groupe de contrôle, à ne plus aimer les aliments très salés dix à quinze ans plus tard.

    Une des faiblesses de l'étude, reconnaissent les chercheurs, c'est l'absence de mesure directe de la tension, du poids et de la prise de sodium durant la période de suivi, les résultats se fondant sur les réponses des participants à un questionnaire.

    Par AFP
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