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Hommage à un guerrier (Chérif Boubaghla)

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  • Hommage à un guerrier (Chérif Boubaghla)

    أتظن أنك عندمـــا أحـــرقتنــي
    ورقصت كالشيطان فوق رفاتي

    وتركتنـــي للذاريــات تـذرنــي
    كحلاً لعين الشمس في الفلـوات

    أتظـن أنك قـد طــمست هويتي!!!
    ومحــــوت تاريخي ومعتقـــداتي

    عبثا تحاول …. لا فنـــاء لثائر
    أنــــا كالقيامـــه ذات يـــــوم آت

    أنا مثـل عيـسى عــائد وبقــــوة
    مــن كـــل عاصـــفة ألـم شتـاتي

    سأعــود أقدم عاشــــق متمــرد
    سأعـود أعظـم أعظم الثــــورات

    سأعود بالتوراة والإنجيـل والــ
    قـــرآن والتسـبــيح والصـــلواتي

    سأعــود بالأديـان ديــناً واحـــداً
    خــــــال مـــن الأحقـاد والنعرات

    رجل من الأخدود ما من عودتي
    بـد … أنا كل الزمــــــان الآتــي


    عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

  • #2
    Merci chege pour le partage de cet poème qui est trop touchant et triste,j’ai trop aimé merci encore

    Allah yerahmou

    Tu peux stp me donner un résumé de cet martyre merci
    ~¥¥ Mes Anges illuminent mes Songes ¥¥~


    «~ Mon ange illumine ma Vie et mon être ~*»

    Commentaire


    • #3
      Bonjour renai

      Voici un résumé


      De son vrai nom Mohamed El-Amdjed Ben Abdelmalek, Chérif Boubaghla, connu sous le sobriquet « Boubaghla » (l’homme à la mule), venant de l’ouest algérien s’installa à Sour el Ghozlane en 1849.

      A son jeune âge, il exerça le métier d’enseignant dans une école coranique,qui, au même moment, soignait les malades et les incitait à rejoindre la résistance contre le colonisateur.

      en 1851, les français se rendirent compte des activités instigatrices de Chérif Boubaghla et ordonna son arrestation, l’accusant de subversion et d’incitation à la rébellion , il réussit à s’évader pour se réfugier à la Kalaâ Beni Abbas ensuite rejoignit la tribu des Melikeuch le 24 février 1851 oû il l’érigea comme base arrière de sa révolte contre l’occupation française. Il remporta sa première victoire militaire contre les forces françaises commandées par l’officier Beauprêtre gouverneur de Béni Mansour le 02 Mars 1851. Du 24 Mars au 04 Avril 1851, il multiplia ses attaques contre l’ennemi avec réussite, il essaya en outre d’étendre sa révolte dans les différentes régions du pays par le biais d’un groupe de messagers qu’il chargea de faire la propagande à Médéa, El-Asnam, Miliana …etc.

      en Août 1851, il lança la révolte de la Kabylie qu’il étendit après l’adhésion de Lalla Fatma N’soumer.

      Boubaghla se voua à fond à sa révolte contre le colonialisme français et à la défense de la région de Djurdjura, il mourut en martyr le 24 Décembre 1854, décapité, sa tête fut exposé en trophée sur un poteau en plein centre de la ville de Bordj-Bou-Arréridj.
      عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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      • #4
        Merci chege pour ton résumé
        ~¥¥ Mes Anges illuminent mes Songes ¥¥~


        «~ Mon ange illumine ma Vie et mon être ~*»

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        • #5
          Les noms patronymiques Algériens, pendant la colonisation française(ex. Boubaghla)


          Une loi fut votée en France le 26 juillet 1873 fixant le cadre la propriété individuelle et comprenant un premier recensement de la population algérienne.

          Le docteur Ouerdia Yermèche nous apprend dans ses travaux sur La fixation des noms algériens, que cette loi ainsi que celle de 1854, ont préparé le terrain à la mise en place de la loi fondamentale du 23 mars 1882 qui «imposait l’adjonction d’un patronyme au prénom et surnom par lesquels était antérieurement connu chaque « indigène » déclaré propriétaire».

          De ce fait, l’article 15 de la loi du 23 mars 1882 donne «droit aux officiers d’état civil d’attribuer un nom patronymique à toute personne récalcitrante», de plus, «Si l’indigène, qui a le droit de choisir un nom, s’abstient, ou s’il persiste à indiquer un nom précédemment choisi par un ou plusieurs individus, son droit devient caduc et passe, non point à un autre membre de la famille, mais au commissaire de l’état civil.»

          La mise en application de ce texte permit aux officiers d’état civil de donner des noms fantaisistes, insultants et humiliants, et ce en toute impunité. En effet les noms attribués pouvaient être grotesques et injurieux en faisant par exemple référence à des animaux : chadi (singe), rass el kelb (tête de chien).. Et pouvait parfois même être obscènes. Il convient de préciser que certains noms grossiers proviennent d’algériens eux-mêmes, lesquels interrogés, répondaient par une insulte à l’officier chargé de l’enregistrement du nom patronymique : yemmak (ta mère)…

          En outre, les spécialistes expliquent que « cette violence symbolique s’est également caractérisée par l’attribution de noms différents aux membres d’une même descendance »

          Par ailleurs, Mostefa Lacheraf, un historien et sociologue Algérien précise que les officiers pouvaient attribuer des noms selon une classification par ordre alphabétique consistant à nommer les gens du même village par des noms patronymiques commençant tous par la même lettre alphabétique. D’autres familles, se sont vu affublées de noms différents au sein du même foyer, ou orthographiés différemment, et pour finir l’attribution pure et simple de noms français a contribué à falsifier et déstructurer définitivement le système anthroponymique traditionnel.

          Enfin Selon Me Fatma Zorha Benbraham, avocate et militante pour les droits de l’homme «les Algériens avaient bel et bien des noms de famille avant la colonisation » et que pour connaître son vrai patronyme, « il faut enquêter au niveau des archives d’Istanbul, capitale de l’Empire ottoman avant 1922, Etat auquel l’Algérie était rattachée administrativement entre 1516 et 1830.»

          Sources :

          Mostefa Lacheraf, Des noms et des lieux
          Mostefa Lacheraf, Algérie, nation et société
          Ouerdia YERMÈCHE, La fixation des noms algériens dans l’état civil de 1882 et son impact sur l’identité nominale


          [Article trouvé d'Internet]
          Dernière modification par Someday, 05 juillet 2020, 11h14.
          “Time takes it all, whether you want it to or not.” —Stephen King

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