Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Maroc: Plantation d'oliviers

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Maroc: Plantation d'oliviers

    Maroc: Plantation d'oliviers
    20 April 2007
    (Scroll down to access the English version).

    Le Maroc a l'intention de doubler d'ici à 2010 la superficie totale des oliveraies, à près d' 1m d'hectares, et d'attirer le maximum d'investisseurs nationaux et étrangers pour la production d'olives.

    Il est à noter que 98% de la production mondiale d'huile d'olive et d'olives de table est concentrée dans les pays du pourtour méditerranéen. Selon un rapport publié en 2006 par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), les principaux pays producteurs sont l'Espagne (36%), l'Italie (25%) et la Grèce (18%). Malgré leur rôle historiquement dominant dans ce secteur, on constate une érosion de leur statut résultant de l'augmentation des coûts de main d'?uvre et du manque de main d'?uvre.

    « L'intérêt de la part d'investisseurs étrangers débute, et vu les difficultés de recrutement d'une main-d'oeuvre qualifiée en Europe, nous pensons que cette tendance est amenée à se confirmer dans les années à venir » a déclaré Youssef Mahrouch, président d'Oléa Capital, à OBG.

    Oléa Capital, un fonds d'investissements dans le domaine agro-industriel, a été lancé en septembre 2006 à l'initiative du Crédit Agricole du Maroc et de la Société Générale Asset Management. Dotée d'un capital total de 1,8 milliards de dirhams (219 millions de dollars), le fonds développera une capacité agro-industrielle de production annuelle de 30 000 tonnes d'huile d'olive, selon un modèle de financement s'articulant autour d'unités entièrement intégrées, d'une superficie minimum de 400 hectares.

    « Les concessions de terres de la part du gouvernement ainsi que les mesures incitatives fiscales soutiendront ces investissements. » a précisé Mahrouch.

    Les encouragements du gouvernement incluent la donation à bail à long terme pour les terres agricoles, ainsi que certains avantages fiscaux pour inciter la plantation d'oliviers. Ces mesures sont à double effet: attirer les investisseurs étrangers sur le marché et surtout, convaincre les exploitants de certaines surfaces agricoles illégales à se convertir vers l'olivier.

    « La reconversion de certaines surfaces agricoles vers l'olivier nous paraît un bon début. Mais cette initiative gagne à être généralisée, aussi bien sur l'espace que sur les filières. » a expliqué Ahmed Ouayach, président de la confédération marocaine de l'agriculture et du développement rural.

    Un certain nombre d'investisseurs marocains, notamment Brasseries du Maroc et Les Celliers de Meknès, ainsi que des investisseurs étrangers comme Al Qudra Holding et la société Maroc Emirats Arabes Unis du développement (SOMED ont entrepris la complantation d'oliveraies.

    Résultat: la production d'olives est passée de 500 000 tonnes en 2005 à 700 000 tonnes la saison dernière, preuve de la réussite des mesures gouvernementales.

    D'après le Conseil oléicole international (COI), l'olive a connu une hausse de son prix de vente qui est passé de 4 dirhams (0,44 dollars) à 6 dirhams (0,66 dollars) le kilo en 2006. De toute évidence, du fait de la hausse des prix de vente de l'huile d'olive à l'échelle internationale, la filière agro-industrielle olive s'avère hautement rentable.

    Néanmoins, la hausse des prix des olives est due à une baisse relative de la production à l'international.

    Selon les données de la COI, la production d'huile d'olive mondiale est passée de 2,82 millions de tonnes en 2006 à 1,83 millions de tonnes en 2007.

    La diminution de la production résulte - d'après la CNUCED et la COI - de la composante cyclique de la production qui entraîne des fluctuations de la part des deux plus gros producteurs, l'Italie et l'Espagne. La vague de gel généralisée qui a touché l'Europe du Sud l'année dernière, tuant nombres d'oliviers, a conduit à une baisse importante des récoltes, hormis en Grèce. Par conséquent, de plus en plus de producteurs se tournent vers l'Afrique du Nord, et en particulier vers le Maroc, pour investir dans l'olivier.

    « La sécheresse est un problème récurrent, non seulement au Maroc mais dans l'ensemble du bassin Méditerranéen : ce n'est donc pas un inconvénient concurrentiel. Grâce aux nouvelles technologies contribuant à une économie d'eau, le Maroc peut gagner un avantage dans ce domaine. »

    D'après Moha Merghi, secrétaire général du ministère de l'agriculture, la consommation d'olives dans les pays de la Méditerranée est en moyenne de 2kg par an et par personne, ce qui est relativement faible. Aussi, un apport d'investissements visant à acquérir de nouvelles techniques de production et à augmenter le volume de production marocaine d'olives entraînerait une augmentation du volume des exportations.

  • #2
    Le Maroc doit encourager les grandes entreprises agricoles marocaines et étrangéres à investir dans ce domaine. Le Maroc doit faire comme l'Espagne créer de grandes huileries, pour optimiser et augmenter la production.

    Commentaire

    Chargement...
    X