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Harcelés par Chouf TV, Omar Radi et Imad Stitou ont été embarqués par la police

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  • Harcelés par Chouf TV, Omar Radi et Imad Stitou ont été embarqués par la police

    Les imbéciles de la TV Chouf Chouf doivent être les James Bond du Maroc.
    Imad Stitou: Don't Rush me! I get paid by the hour



    Harcelés par Chouf TV, Omar Radi et Imad Stitou ont été embarqués par la police Imad Stitou, rédacteur en chef du Desk en arabe, Omar Radi, rédacteur en chef enquêtes du Desk.

    Les deux journalistes du Desk ont été interpellés par la police de Casablanca suite à une altercation avec un cameraman de Chouf TV venu les harceler. Selon les faits que nous avons reconstitués, Omar Radi, objet d’une enquête du parquet pour soupçons d’intelligence avec le Mi6 britannique sur la base d’articles diffamatoires de Chouf TV, et son collègue Imad Stitou, ont manifestement été piégés
    Dimanche 5 juillet, vers 23 heures, les journalistes du Desk, Omar Radi et Imad Stitou ont été embarqués par la police et emmenés vers une destination inconnue après une altercation avec un cameraman de Chouf TV.
    Alerte : @OmarRADI et @StitouImad embarqués par les flics ce soir. Selon ce qu’on m’a dit, une personne travaillant pour Chouf Tv les auraient provoqué à casablanca – 30 secondes plus tard intervention de la police et arrestation.
    — Aida Alami (@AidaAlami) July 5, 2020


    Omar Radi avait, dans l’après-midi, pu constater qu’un véhicule banalisé de marque Skoda Octavia de couleur noire le filait dans ses déplacements en ville. Le Desk dispose de plusieurs photographies du véhicule pouvait l’identifier par sa plaque d’immatriculation.
En début de soirée, les deux journalistes se sont rendus au Vertigo, un pub du centre-ville. Au sortir de l’établissement, Omar Radi a remarqué la présence du cameraman de Chouf TV qui avait pris l’habitude de le harceler lors de ses deux convocations successives, les 25 juin et 2 juillet dans les locaux de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) pour y être interrogé dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet. Le parquet s’était auto-saisi après la publication par Chouf TV d’articles diffamatoires et à charge l’accusant gravement, entre autres joyeusetés, d’intelligence avec le service de renseignement britannique Mi6.
    Le porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi, ainsi que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, avaient, en compagnie de Mustapha Ramid, ministre chargé des droits de l’homme, fait état de cette enquête le 2 juillet à l’aune de leurs protestations à l’endroit d’Amnesty International suite à son rapport détaillant l’intrusion du téléphone portable d’Omar Radi à l’aide de Pegasus, un logiciel espion développé par la firme israélienne NSO Group et commercialisé à l’usage exclusif d’entités gouvernementales.
    Le cameraman s’était garé à bord d’une Clio à l’entrée du pub en compagnie de son épouse, également journaliste à Chouf TV, et de leur enfant. Selon les témoignages recueillis par Le Desk auprès de personnes ayant croisé Radi et Stitou durant la soirée, le véhicule est demeuré stationné devant le Vertigo des heures durant, ce qui laisse supposer que ses occupants attendaient patiemment la sortie des deux journalistes.
    Constatant que le cameraman de Chouf TV avait l’intention de les filmer, les deux journalistes ont tenté de faire de même à l’aide de leurs smartphones
    , rapportent les témoins de la scène que Le Desk a pu interroger. C’est alors que l’employé de Chouf TV est descendu de sa voiture pour vociférer dans la rue, accusant Radi et Stitou de l’avoir agressé alors qu’il se trouvait en présence de sa famille.
    Moins d’une minute plus tard, un fourgon de police qui se trouvait stationné à l’angle de la rue, est arrivé en trombe sur les lieux pour embarquer les deux journalistes.
    Omar Radi a pu, alors qu’il se trouvait à bord de l’estafette de police, enregistrer plusieurs audios qu’il a transmis à la rédaction du Desk. Il y rapporte des bribes du déroulé des faits.

    On y entend aussi des échanges (parfois inaudibles) avec les agents. Radi leur reproche « une interpellation agressive », refusant de leur remettre son téléphone portable arguant du fait qu’il ne fait pas l’objet d’une arrestation. Il accuse aussi les policiers de collusion avec Chouf TV compte tenu de l’enchainement rapide et suspect des événements. Le média, outre ses articles récurrents et orientés dans l’affaire Radi violant allègrement le secret de l’instruction, est réputé par ailleurs pour ses reportages filmés en direct sur des scènes de police qu’il diffuse avec un sensationnalisme extrême.

    Imad Stitou quant à lui tente d’expliquer aux policiers que Chouf TV les a harcelés à leur sortie du pub.
    Voix de Imad Stitou puis de Omar Radi
    Après que Radi et Stitou aient décliné leur fonction de journaliste à la demande des policiers, l’un d’eux leur a reproché le fait d’être des « journalistes en état d’ébriété ».
    Alors que l’information de leur interpellation circulait sur les réseaux sociaux sans aucune mention de la présence des deux journalistes dans un bar, de nombreux trolls sur Facebook et Twitter les ont accusés d’être des « agresseurs en état d’ébriété ».
    Chouf TV a, dans la foulée, rapidement publié sur Facebook une version des faits similaire à celle des trolls incriminant Omar Radi et Imad Stitou d’avoir agressé verbalement et physiquement son cameraman et soulignant que celui-ci était en présence de sa femme et de son fils. Le média décrit Omar Radi de baltagi et d’espion à la solde d’une puissance étrangère qui aurait ainsi cherché avec préméditation à s’en prendre à son employé.
    Des connaissances des deux journalistes se sont rendues dans la nuit au siège de la Préfecture de police de Casablanca, boulevard Zerktouni, pour s’enquérir de leur sort. Elles ont été informées par les agents en faction qu’aucune personne correspondant à leur description n’était entre leurs mains. Omar Radi et Imad Stitou n’étaient pas non plus déclarés présents par le poste de permanence de nuit jouxtant la succursale de Bank Al Maghrib, angle avenue Hassan II et boulevard de Paris

    Disclaimer : Le Desk a édité les sonores reçus par Omar Radi alors qu’il se trouvait en compagnie de Imad Stitou dans le fourgon de police, les passages supprimés n’étant pas significatifs ou pouvant identifier certains protagonistes parmi les forces de l’ordre sur des propos non essentiels.
    Le Desk
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

  • #2
    Omar Radi est harcelé parce qu'il parle de la monarchie comme il le veut...

    cette monarchie veut tout contrôler, tout décider, mais jamais être jugée ou critiquée...va comprendre quelque chose...

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    • #3
      Chouf Chouf TV et les policiers sont misérables. Attendre depuis des heures pour capturer Omar Radi et Imad Stitou est le top du top de l’espionnage.Yakhi begri!
      Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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      • #4
        @

        Etre JAMES BOND de son pays, est un devoir national de citoyenneté et de nationalisme

        Par contre jouer le traître et le "harkis", c'est participer à la destruction totale et systématique des valeurs fondées par la citoyenneté et du nationalisme de cette nation et son peuple

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