TUNISIE : Les touristes se font attendre.
Le soir d'Algérie
Pour les scientifiques, le coronavirus est encore là malgré les résultats probants enregistrés dans la lutte contre la pandémie. D'ailleurs, la contamination locale a quasiment disparu, à en croire les chiffres fournis quotidiennement par le ministère de la Santé. Toutefois, ce risque est toujours là puisqu'on enregistre de nouveaux cas parmi les voyageurs venant des divers pays dont les avions sont, désormais, autorisés à atterrir en Tunisie.
Ces cas, s'ils sont apparemment maîtrisés, ne représentent pas moins un vecteur potentiel d'une réapparition du virus. Certes, des mesures draconiennes ont été prises, mais l'incivisme de certains arrivants qui présentent de faux tests pourrait tout remettre en cause. Ces voyageurs ne sont que des Tunisiens entrés au pays en rapatriement.
Côté touristes, pratiquement rien, et les hôtels qui ont ouvert leurs portes ne sont fréquentés qu'à 50 pour cent de leur capacité au maximum durant le week-end. Les touristes étrangers se font attendre et leur absence pèsera lourd dans le PIB, où le secteur compte pour 14 %. D'ailleurs, le PIB, fortement impacté, a connu une baisse de 46,4 % au cours du 2e trimestre 2020. En outre, et pour colmater les brèches, le gouvernement n'a pas hésité à ouvrir une ligne de crédit de 500 millions de DT en faveur des établissements hôteliers pour les aider à assurer les salaires de leurs employés réduits au chômage.
Pour résumer, les pertes du secteur sont estimées à 4 milliards de DT, alors que les entreprises touchées sont de l'ordre de 2 500, selon le ministère des Finances. Voilà pourquoi, on attend avec impatience le retour des touristes qui, sans doute, seront absents puisqu'il s'agit des Russes (800 mille) et des Algériens (plus de 2 millions). A elles seules, ces deux nationalités représentent le tiers des visiteurs, sans compter les touristes libyens qui font, habituellement, le plein dans les villes côtières.
Reste pour les autorités touristiques et économiques tunisiennes, l'espoir de voir l'Algérie ouvrir ses frontières dans les plus brefs délais sans poser de sévères mesures qui freineraient le flux habituel des voyageurs désireux de passer leurs vacances en Tunisie.
Ainsi, la Tunisie est dans une situation fort embarrassante. D'un côté, la vigilance nécessaire à la lutte contre la pandémie du Covid-19 et le besoin de remplir les caisses de l'Etat dont on n'a plus besoin de rappeler qu'elles sont vides.
Le soir d'Algérie
Pour les scientifiques, le coronavirus est encore là malgré les résultats probants enregistrés dans la lutte contre la pandémie. D'ailleurs, la contamination locale a quasiment disparu, à en croire les chiffres fournis quotidiennement par le ministère de la Santé. Toutefois, ce risque est toujours là puisqu'on enregistre de nouveaux cas parmi les voyageurs venant des divers pays dont les avions sont, désormais, autorisés à atterrir en Tunisie.
Ces cas, s'ils sont apparemment maîtrisés, ne représentent pas moins un vecteur potentiel d'une réapparition du virus. Certes, des mesures draconiennes ont été prises, mais l'incivisme de certains arrivants qui présentent de faux tests pourrait tout remettre en cause. Ces voyageurs ne sont que des Tunisiens entrés au pays en rapatriement.
Côté touristes, pratiquement rien, et les hôtels qui ont ouvert leurs portes ne sont fréquentés qu'à 50 pour cent de leur capacité au maximum durant le week-end. Les touristes étrangers se font attendre et leur absence pèsera lourd dans le PIB, où le secteur compte pour 14 %. D'ailleurs, le PIB, fortement impacté, a connu une baisse de 46,4 % au cours du 2e trimestre 2020. En outre, et pour colmater les brèches, le gouvernement n'a pas hésité à ouvrir une ligne de crédit de 500 millions de DT en faveur des établissements hôteliers pour les aider à assurer les salaires de leurs employés réduits au chômage.
Pour résumer, les pertes du secteur sont estimées à 4 milliards de DT, alors que les entreprises touchées sont de l'ordre de 2 500, selon le ministère des Finances. Voilà pourquoi, on attend avec impatience le retour des touristes qui, sans doute, seront absents puisqu'il s'agit des Russes (800 mille) et des Algériens (plus de 2 millions). A elles seules, ces deux nationalités représentent le tiers des visiteurs, sans compter les touristes libyens qui font, habituellement, le plein dans les villes côtières.
Reste pour les autorités touristiques et économiques tunisiennes, l'espoir de voir l'Algérie ouvrir ses frontières dans les plus brefs délais sans poser de sévères mesures qui freineraient le flux habituel des voyageurs désireux de passer leurs vacances en Tunisie.
Ainsi, la Tunisie est dans une situation fort embarrassante. D'un côté, la vigilance nécessaire à la lutte contre la pandémie du Covid-19 et le besoin de remplir les caisses de l'Etat dont on n'a plus besoin de rappeler qu'elles sont vides.
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