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The Top 10 Universities in the Arab Region 2020

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  • The Top 10 Universities in the Arab Region 2020

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  • #2
    Classement de Shanghai : zoom sur les meilleures universités du monde arabe

    Dans le classement de Shanghai des meilleures universités du monde en 2019, l'Arabie saoudite et l’Égypte assoient leur leadership sur le Moyen-Orient, tandis qu'au Maghreb, seule la faculté de Tunis-El-Manar figure dans le top 1 000.

    Les recteurs d’université l’attendent avec impatience. Depuis quinze ans, l’Academic Ranking of World Universities (Arwu), communément appelé « classement de Shanghaï », fait la pluie et le beau temps dans l’enseignement supérieur, même si sa méthodologie est âprement débattue, notamment par les universitaires. Le cru 2019 est riche d’enseignements pour le monde arabe. Le Moyen-Orient brille, le Maghreb s’éclipse.

    L’université de Tunis-El-Manar est le seul établissement d’Afrique du Nord présent dans le top 1 000, et figure, comme l’an dernier, entre la 801e et la 900e place. La faculté de Sfax, présente en 2018, a disparu de l’Arwu cette année. Quant au Maroc et à l’Algérie, ils ne parviennent pas à intégrer le classement.

    Les universités d’Afrique du Nord pèchent sur un point : les publications de recherches, qui comptent pour beaucoup dans les « notes » attribuées par l’Arwu. Les résultats « par matière » permettent de vérifier une impression répandue : les facultés arabes se débrouillent mieux en sciences appliquées et en mathématiques. En pharmacie, en ingénierie, en ingénierie électrique, rien à redire, les résultats sont là. Mais en économie, en sociologie ou encore en droit, les universités arabes sont à la traîne.

    Constance égyptienne

    Dans le monde arabe, l’Égypte se maintient comme un champion de l’enseignement supérieur avec cinq établissements classés. La montée en puissance du Golfe se confirme. L’université Roi-Abdulaziz (Djeddah), entrée dans le classement Arwu en 2012, est passée en quelques années du groupe des 301-400 à celui des 101-150. Et l’université Roi-Saoud (Riyad) suit une courbe à peu près similaire. Pour la première fois, une université émiratie, Khalifa, fait son entrée dans le top 1 000.

    Le Qatar est le grand absent du classement. Sans doute préfère-t-on à Doha celui publié par l’entreprise britannique Quacquarelli Symonds, où l’université Qatar figure à la 276e place. Car d’autres classements existent, avec d’autres critères de sélection. Celui du mensuel londonien spécialisé Times Higher Education, le World University Rankings (WUR), met notamment en avant la parité. La faculté de Tlemcen, en Algérie, s’y distingue avec 72 % d’étudiantes.

    Le WUR offre aussi une idée du taux d’étudiants étrangers. Il est de 4 % à l’université Mohammed-V, de Rabat, taux le plus élevé de la région. Le même classement quantifie enfin les « perspectives à l’international » qu’offre chaque établissement. La faculté de Monastir, en Tunisie, est le leader régional sur cet indicateur.

    Par Jules Crétois
    Jeune Afrique
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