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La nouvelle a de quoi ravir les Algériens de Tours. Et pour cause. Cet été, ils pourront s'envoler directement vers l'Algérie sans être contraints de faire un détour par Paris.
Aigle Azur vient, en effet, de programmer une desserte Tours-Oran. «Il s'agit d'un vol charter conçu pour les besoins de la communauté algérienne installée dans cette région», a annoncé, hier, au Quotidien d'Oran Meziane Idjerouidène, directeur général délégué de la compagnie. L'aller est prévu le 10 juillet et le retour le 27 août.
Premier à desservir l'Algérie à partir d'une ville aéroportuaire du Centre de la France, ce vol charter a été monté à titre expérimental. Sollicitée voici une année par la ville de Tours et la direction de l'aéroport, la compagnie dirigée par Arezki Idjerouidène y a donné suite. Sous forme d'un charter à titre expérimental. Pour une première apparition dans le ciel tourangeau, Aigle Azur a opté, prudente, pour une seule opération. Histoire de prendre la mesure du potentiel de la demande aérienne entre la Touraine et l'Algérie. La compagnie «bleu et blanc» n'exclut pas de passer à une autre périodicité si la densité de la fréquentation venait à être confirmée.
Lors des discussions entre la direction de l'aéroport et Aigle Azur sur la faisabilité du projet, le PDG de la compagnie s'est montré «disposé à permaniser» le Tours-Oran, a indiqué au Quotidien d'Oran M. Alain Dayan, adjoint au maire de Tours chargé du tourisme. La mise en place de ce charter couronne une demande vieille de plusieurs années de la part des Algériens de Touraine. Une communauté venue, pour l'essentiel, de la région de Mostaganem. Rien que dans la seule agglomération de Tours, quelque cinq mille familles y seraient installées, à en croire des estimations concordantes.
C'est au début des années soixante que les premiers arrivants, originaires du village de Sidi Ali, y sont arrivés en quête d'emploi dans les secteurs du bâtiment et des industries de transformation. Progressivement, la composante sociologique de la communauté a changé. Pôle universitaire avec sa faculté de médecine, Tours a attiré nombre d'étudiants algériens qui, le cursus de post-graduation achevé, s'y sont durablement installés.
Ces dix dernières années, les Algériens de la région Centre (Loiret, Loir-et-Cher, Cher, Eure-et-Loir, Indre et Indre-et-Loir) ont multiplié les plaidoyers pour l'ouverture d'une liaison aérienne entre cette contrée et l'Algérie. Dès 1997, Mohamed Ghoualmi et Saïd Abdiche, alors respectivement ambassadeur et consul général à Paris (qui gère les Algériens du Centre), ont relayé leurs doléances auprès des ministres chargés de la communauté nationale à l'étranger et des transports.
En mai 2006, la ville de Tours s'était emparée de la tenue de la «Semaine de Tlemcen» - sponsorisée entre autres par Aigle Azur - pour plaider la cause d'une desserte. Pas plus tard que le mois dernier, un Algérien de Tours avait demandé au PDG d'Air Algérie le lancement d'une rotation lors d'une réunion, à Paris, sur les préparatifs de la période estivale. Sans s'y engager, Mohamed-Tayeb Benouis a indiqué que tout lancement de desserte dépendait du potentiel de la demande. Crédité d'un trafic de l'ordre de 100.000 passagers par an, l'aéroport international Tours Val de Loire élargit d'année en année ses activités à l'international.
Il est relié par des rotations régulières avec la Grande-Bretagne et une multitude de vols charters, en attendant une régularisation de la liaison avec l'Algérie. «La ville de Tours est heureuse de s'être fait l'écho du souhait des Algériens de Touraine et d'avoir plaidé leur cause auprès d'Aigle Azur», se réjouit l'adjoint au maire chargé du tourisme.
Avec la programmation du charter Tours-Oran, Aigle Azur poursuit le développement de son réseau sur l'Algérie. La compagnie dessert déjà dix escales algériennes à partir de Paris, sept depuis Marseille, quatre de Lyon, deux à partir de Mulhouse, autant à partir de Toulouse et une depuis Lille. En tout, ils sont douze aéroports nationaux à accueillir les avions d'Aigle Azur: Alger, Annaba, Batna, Béjaïa, Biskra, Chlef, Constantine, Hassi Messaoud, Oran, Sétif, Tamanrasset et Tlemcen. Cet été, au plus fort de la période dite de «pointe», la compagnie assurera - hors vols spéciaux - une centaine de dessertes par semaine.
- Le Quotidien d'Oran
Aigle Azur vient, en effet, de programmer une desserte Tours-Oran. «Il s'agit d'un vol charter conçu pour les besoins de la communauté algérienne installée dans cette région», a annoncé, hier, au Quotidien d'Oran Meziane Idjerouidène, directeur général délégué de la compagnie. L'aller est prévu le 10 juillet et le retour le 27 août.
Premier à desservir l'Algérie à partir d'une ville aéroportuaire du Centre de la France, ce vol charter a été monté à titre expérimental. Sollicitée voici une année par la ville de Tours et la direction de l'aéroport, la compagnie dirigée par Arezki Idjerouidène y a donné suite. Sous forme d'un charter à titre expérimental. Pour une première apparition dans le ciel tourangeau, Aigle Azur a opté, prudente, pour une seule opération. Histoire de prendre la mesure du potentiel de la demande aérienne entre la Touraine et l'Algérie. La compagnie «bleu et blanc» n'exclut pas de passer à une autre périodicité si la densité de la fréquentation venait à être confirmée.
Lors des discussions entre la direction de l'aéroport et Aigle Azur sur la faisabilité du projet, le PDG de la compagnie s'est montré «disposé à permaniser» le Tours-Oran, a indiqué au Quotidien d'Oran M. Alain Dayan, adjoint au maire de Tours chargé du tourisme. La mise en place de ce charter couronne une demande vieille de plusieurs années de la part des Algériens de Touraine. Une communauté venue, pour l'essentiel, de la région de Mostaganem. Rien que dans la seule agglomération de Tours, quelque cinq mille familles y seraient installées, à en croire des estimations concordantes.
C'est au début des années soixante que les premiers arrivants, originaires du village de Sidi Ali, y sont arrivés en quête d'emploi dans les secteurs du bâtiment et des industries de transformation. Progressivement, la composante sociologique de la communauté a changé. Pôle universitaire avec sa faculté de médecine, Tours a attiré nombre d'étudiants algériens qui, le cursus de post-graduation achevé, s'y sont durablement installés.
Ces dix dernières années, les Algériens de la région Centre (Loiret, Loir-et-Cher, Cher, Eure-et-Loir, Indre et Indre-et-Loir) ont multiplié les plaidoyers pour l'ouverture d'une liaison aérienne entre cette contrée et l'Algérie. Dès 1997, Mohamed Ghoualmi et Saïd Abdiche, alors respectivement ambassadeur et consul général à Paris (qui gère les Algériens du Centre), ont relayé leurs doléances auprès des ministres chargés de la communauté nationale à l'étranger et des transports.
En mai 2006, la ville de Tours s'était emparée de la tenue de la «Semaine de Tlemcen» - sponsorisée entre autres par Aigle Azur - pour plaider la cause d'une desserte. Pas plus tard que le mois dernier, un Algérien de Tours avait demandé au PDG d'Air Algérie le lancement d'une rotation lors d'une réunion, à Paris, sur les préparatifs de la période estivale. Sans s'y engager, Mohamed-Tayeb Benouis a indiqué que tout lancement de desserte dépendait du potentiel de la demande. Crédité d'un trafic de l'ordre de 100.000 passagers par an, l'aéroport international Tours Val de Loire élargit d'année en année ses activités à l'international.
Il est relié par des rotations régulières avec la Grande-Bretagne et une multitude de vols charters, en attendant une régularisation de la liaison avec l'Algérie. «La ville de Tours est heureuse de s'être fait l'écho du souhait des Algériens de Touraine et d'avoir plaidé leur cause auprès d'Aigle Azur», se réjouit l'adjoint au maire chargé du tourisme.
Avec la programmation du charter Tours-Oran, Aigle Azur poursuit le développement de son réseau sur l'Algérie. La compagnie dessert déjà dix escales algériennes à partir de Paris, sept depuis Marseille, quatre de Lyon, deux à partir de Mulhouse, autant à partir de Toulouse et une depuis Lille. En tout, ils sont douze aéroports nationaux à accueillir les avions d'Aigle Azur: Alger, Annaba, Batna, Béjaïa, Biskra, Chlef, Constantine, Hassi Messaoud, Oran, Sétif, Tamanrasset et Tlemcen. Cet été, au plus fort de la période dite de «pointe», la compagnie assurera - hors vols spéciaux - une centaine de dessertes par semaine.
- Le Quotidien d'Oran