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Communiqué contre la désinformation et le discours alarmiste

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  • Communiqué contre la désinformation et le discours alarmiste

    « Le Président de la République, premier engagé et en première ligne dans la lutte contre la propagation et la prégnance du Coronavirus dans le pays a, lui-même, et sur la base de rapports documentés et consolidés, critiqué sévèrement la gestion gouvernementale du risque épidémiologique dans le pays. La critique présidentielle, tout comme la critique spécialisée ou citoyenne, fondée sur des faits tangibles et prouvés, est même un devoir citoyen. Sauf quand elle est un prétexte facile pour certains journaux, et au premier chef pour le quotidien privé Liberté, pour jouer les Cassandre », indique le communiqué du ministère.

    Lire aussi : Financement étranger de la presse : le ministère de la Communication appelle au « strict respect » de la loi et cite le cas de Radio M

    La même source qualifie ce traitement de : « jouer aux Prophètes de mauvais augures en sur-dramatisant une situation épidémiologique déjà grave en soi dans un pays en guerre contre un ennemi invisible qui provoque partout dans le monde des dégâts incommensurables, comme en témoignent ailleurs des statistiques nettement plus dramatiques par rapport à la situation réelle en Algérie ».

    Dans son édition de ce samedi, lit-on dans ce communiqué, « le journal Liberté s’est distingué du reste de la presse nationale en consacrant sa Une et trois pages en appui à la recrudescence des cas de la Covid-19 dans de nombreuses wilayas. Démarche choisie pour mieux adopter un ton alarmiste et catastrophiste de nature à faire peur à l’opinion publique et à la démoraliser outre mesure. Pis encore, le journal tire lui-même un bilan d’échec total et sans appel, alors même que les spécialistes, qui sont les mieux placés car les plus crédibles, n’ont pas encore tiré le bilan définitif de la stratégie nationale de lutte contre le Coronavirus ».

    Lire aussi : Financement étranger de la presse : Radio M répond au ministère de la Communication

    « Mu apparemment par le souci de faire de l’audience à tout prix, l’éditorialiste du journal, directeur de publication par intérim, utilise des vocables, des concepts et des mots propres à décrire un film d’épouvante ! Avec des mots tels que +catastrophe+, +chaotique+, +hécatombe+, utilisés pour mieux dénigrer, à l’extrême limite de la diffamation, la gestion gouvernementale de l’évolution du risque pandémique. Et le journal, qui publie des chiffres de décès sans les attribuer à des sources sanitaires dignes de foi et crédibles, bafoue allègrement les règles de l’éthique professionnelle. Cette dernière oblige à publier des faits avérés, sourcés, donc fiables, et sur la base de ces mêmes faits réels, expliquer, éclairer et par conséquent critiquer sans dénigrer et sans diffamer », a-t-on encore regretté.

    Le communiqué invite Liberté « à respecter scrupuleusement ce qui représente l’essence même du métier de journaliste : à savoir que informer ne signifie pas déformer, et critiquer ne veut pas dire diffamer. Encore moins assombrir davantage une situation épidémiologique déjà grave et démoraliser encore plus une opinion publique déjà éreintée par des mois de restrictions et de privations ».

    « A défaut, ajoute-t-on, le quotidien Liberté, qui semble prendre beaucoup de liberté avec la déontologie, tomberait alors sous le coup des dispositions prévues par la loi ».

    Pour le ministère, « le cadre général d’exercice de notre métier d’informer dans les conditions particulières et exceptionnelles de l’état d’urgence sanitaire imposé par la pandémie du Covid-19, que Liberté ignore ou enfreint délibérément, existe. Il est fixé par la loi N 04-20 du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable. La notion de +risque majeur+ y est associée à celle +d’aléas naturels exceptionnels et/ou du fait d’activités humaines+ dont +les risques portant sur la santé humaine+ ».

    Les dispositifs et mesures de droit mis en œuvre pour « assurer les meilleures conditions d’information, de secours, d’aide, de sécurité, d’assistance et d’intervention de moyens complémentaires et/ou spécialisés » sont considérés comme des « actes d’intérêt public », rappelle la même source.

    La communication est au cœur de ce dispositif puisque l’article 6 du texte retient « le principe de participation: en vertu duquel chaque citoyen doit avoir accès à la connaissance des aléas qu’il encourt, aux informations relatives aux facteurs de vulnérabilité s’y rapportant, ainsi qu’à l’ensemble du dispositif de prévention de ces risques majeurs et de gestion de catastrophes ».

    A ce titre, « l’Etat assure aux citoyens un accès égal et permanent à toute information relative aux risques majeurs ». Ce droit d’accès à l’information couvre, aux termes de l’article 11: la connaissance des aléas et des vulnérabilités de son lieu de résidence et d’activité, l’information sur les dispositifs de prévention des risques majeurs applicables à son lieu de résidence ou d’activités, et l’information sur les dispositifs de prise en charge des catastrophes », explique-t-on.

    « Il m’a été donné de rappeler, à plusieurs reprises, sur tous les médias, le caractère stratégique de mission de service public de l’ensemble de la presse nationale (publique et privée), presse imprimée, presse en ligne et presse audiovisuelle, ainsi que les personnels des imprimeries et les distributeurs de journaux », affirme le ministre, repris dans ce communiqué, constatant que le quotidien Liberté « est loin d’assurer ces missions conférées par la loi dans le contexte crisogène que nous traversons ».

    Au regard de la loi, pour le communiqué du ministère, ce quotidien « est doublement condamnable: au titre de l’exposition de la vie d’autrui ou son intégrité physique à un danger, d’une part, et de la diffusion et de la propagation de fausses informations portant atteinte à l’ordre et à la sécurité publics, d’autre part ».

    Au premier titre, de l’exposition de la vie d’autrui ou son intégrité physique à un danger, il est passible, selon la même source, de l’article 290 bis récemment amendé de l’ordonnance 66-156 du 8 juin 1966, portant code pénal, incriminant des faits portant exposition de la vie d’autrui ou son intégrité physique à un danger, par la violation délibérée et manifeste d’une obligation de prudence ou de sécurité édictée par la loi ou le règlement, qui porte la peine d’emprisonnement de trois (3) à cinq (5) ans et l’amende de 300.000 DA à 500.000 DA, « si ces actes sont commis durant les périodes de confinement sanitaire ou d’une catastrophe naturelle, biologique ou technologique ou de toute autre catastrophe ».

    En outre, précise-t-on, la personne morale qui commet ces actes, est elle aussi punie conformément aux mêmes dispositions.Au titre de la diffusion et de la propagation de fausses informations portant atteinte à l’ordre et à la sécurité publics, l’amendement de l’article 196 bis du code pénal prévoit de punir quiconque volontairement diffuse ou propage, par tout moyen, dans le public des nouvelles ou informations, fausses ou calomnieuses, susceptibles de porter atteinte à la sécurité ou à l’ordre public, compte tenu de l’effroi qu’ils sèment au sein des citoyens et du climat d’insécurité qu’ils génèrent dans la société, explique-t-on encore.

    Le code pénal « prévoit, une peine délictuelle pour ces actes, consistant en l’emprisonnement d’un (1) an à trois (3) ans et une amende de 100.000 DA à 300.000 DA », a conclu le communiqué du ministère de la Communication.

    L'info dz
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Je pense que l'état a été trop rassurant dans sa communication et il a mal choisi les communicants.
    Voilà les deux faiblesses qui ont fait que l'Algérien lambda n'a pas collaboré au controle de la propagation du virus.
    et si l'Algérien ne collabore pas, rien n'est possible.

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    • #3
      L'Algérien ne respecte rien (pas tous) le cinq juillet, ils étaient les uns sur les autres à Paris alors que les manifestation étaient interdites!
      En Algérie, ils s'entassent sur les plages.
      Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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      • #4
        @Chouan

        quand il y'a eu le déconfinement à Paris, les "plages", enfin les berges du canal st martin étaient aussi nombreux qu'à une fête du 5 juillet ou presque !
        les manifestations ( autorisées ou forcées on ne sait plus ) des soit disant anti racistes, pour je ne sais quelle cause "spontanée" à la place de la répoublique, c'etait NOIR de monde la aussi, les masques et les mètres de distantiation, allah inoub, bref, juste un rappel c'est tout lol

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        • #5
          Azul Bachi

          Je pense que l'état a été trop rassurant dans sa communication et il a mal choisi les communicants.
          Voilà les deux faiblesses qui ont fait que l'Algérien lambda n'a pas collaboré au controle de la propagation du virus.
          et si l'Algérien ne collabore pas, rien n'est possible.
          C'est valable pour le monde entier puisque même aux Etats Unis ou en France, il y a un deuxième vague et beaucoup plus de décès alors qu'il y a davantage de communication et de moyens. Mais les populations ont du mal à respecter les consignes sanitaires et même à mettre un masque qui pourrait leur éviter de se retrouver en détresse respiratoire. Alarmer les citoyens ne sert à rien puisque ce virus ne disparaîtra pas, il faut apprendre à vivre avec et c'est seulement quand les gens seront touchés de près qu'ils comprendront qu'ils doivent faire preuve de prudence. Qu'il soit algérien, espagnol ou français, l'être humain a souvent tendance à croire que la bonne santé est un acquis alors qu'il suffit d'un virus pour tout faire basculer.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            Doliprane chloroquine passe-partout

            La très forte propagande tv de la part du pouvoir sur le protocole chloroquine pour rassurer et masquer le manque de moyens a donné une trop forte confiance et un grand relâchement dès le déconfinement juste avant l'Aïd El Fitr.
            Il faut bien se souvenir de ces images propagandes de patients qui sortent des hôpitaux soit disant guéris grâce à la chloroquine et sous des youyous. Unique au monde, cette manipulation propagande. Les médecins n'avaient pas le droit de contester mais seulement rassurer.

            Le premier à désinformer c'est cette propagande chloroquine du pouvoir au lieu d'informer la population sur l'absence de remède miracle du manque de moyens.....Le pouvoir s'est surtout mobilisé pour la répression contre les activistes du Hirak en profitant de la pandémie et de la suspension des marches. Il continue à réprimer contre des lanceurs d'alerte.
            Dernière modification par panshir, 11 juillet 2020, 19h03.

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            • #7
              Il faut bien se souvenir de ces images propagandes de patients qui sortent des hôpitaux soit disant guéris grâce à la chloroquine et sous des youyous. Unique au monde, cette manipulation propagande. Les médecins n'avaient pas le droit de contester mais seulement rassurer.
              Pas unique au monde puisqu'en France comme aux USA la chloroquine a donné lieu à de multiples débats dans les médias avec des médecins et des politiques. Trump aux USA et le Dr Raoult en France sont les promoteurs de la chloroquine ; si on se fie aux nombres de décès à Marseille, le plus bas de France, où officie le Dr Raoult, la chloroquine est bien le médicament adéquat pour lutter contre le virus, encore faut-il suivre scrupuleusement le protocole établi.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #8
                L'Algérien ne respecte rien (pas tous) le cinq juillet, ils étaient les uns sur les autres à Paris alors que les manifestation étaient interdites!
                En Algérie, ils s'entassent sur les plages.
                Vous êtes un menteur!
                France - Pourquoi, malgré le confinement, les Français continuent-ils à sortir autant ?

                Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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                • #9
                  Zwina,

                  Grande nuance, il ne faut pas confondre débats opinions libres contradictoires et propagande d'un pouvoir qui affirme 100% de guérison sans honte de mentir juste pour rassurer et faire comme la Corée du nord. Le pouvoir algérien a profité des débats très contradictoires dans les démocraties pour imposer la chloroquine comme remède miracle au peuple qu'il considère comme très naïf.

                  Trump a tenté de manipuler mais dans une démocratie ça ne marche pas.
                  Le président du Brésil a aussi essayé. Mais lui et Trump utilisent leur page vidéo internet et non "l'entv envoyé dans des hôpitaux pour la propagande".

                  Unique au monde.
                  Dernière modification par panshir, 11 juillet 2020, 19h39.

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                  • #10
                    @panshir

                    Citation :
                    Le premier à désinformer c'est cette propagande chloroquine du pouvoir au lieu d'informer la population sur l'absence de remède miracle du manque de moyens.....Le pouvoir s'est surtout mobilisé pour la répression contre les activistes du Hirak en profitant de la pandémie et de la suspension des marches. Il continue à réprimer contre des lanceurs d'alerte.


                    RÉPONSE : On sait maintenant, grâce aux ouvrages de Ahmed Bensaada, que le Hirak
                    est dévoyé de son chemin naturel, pour devenir un cheval de Troie au service des ennemis revanchards de l'interieur et de l'extérieur. Les communistes algériens et les nationalistes patriotes étaient vigilants même avant la parution des livres de Ahmed Bensaada.

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                    • #11
                      Le président du Brésil a aussi essayé. Mais lui et Trump utilisent leur page vidéo internet et non "l'entv envoyé dans des hôpitaux pour la propagande".
                      En plus ils n'interdissent pas d'autres sons de cloches .
                      L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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                      • #12
                        me suis arreté a la premiere ligne .

                        Le Président de la République, premier engagé et en première ligne dans la lutte contre la propagation et la prégnance du Coronavirus dans le pays a,
                        me suis dit que ca ne pouvait etre que l'oeuvre d'el manchar . ou de zoubir de niro qui a encore abusé du zombreto . finalement suivant la signature , non ! 🤔

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                        • #13
                          Grande nuance, il ne faut pas confondre débats opinions libres contradictoires et propagande d'un pouvoir qui affirme 100% de guérison sans honte de mentir juste pour rassurer et faire comme la Corée du nord.
                          Ils ont été jusqu'à publier un faux rapport contre la chloroquine dans le magazine médical Lancet, ce qui a entraîné l'interdiction du médicament en France et un véritable lynchage du Dr Raoult. Mais des journalistes se sont aperçus que l'étude émanait d'un médecin proche de laboratoires concurrents qui avait étayé son rapport avec des statistiques complètement bidons. Méthode digne de la Corée du nord, surtout qu'en France des vies auraient pu être sauvées si le Dr Raoult n'avait pas été stigmatisé et contredit par des médecins et des politiques qui avaient des liens avec des laboratoires pharmaceutiques.
                          Dernière modification par zwina, 11 juillet 2020, 19h47.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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