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Algérie » Révision de la Constitution : Les propositions d’Abdelaziz Rahabi

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  • Algérie » Révision de la Constitution : Les propositions d’Abdelaziz Rahabi

    DIMANCHE 12 JUILLET 2020


    L’ancien ministre et diplomate, Abdelaziz Rehabi a apporté sa contribution pour le projet de révision de la Constitution, qu’il a envoyé le 4 juillet dernier au chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune.
    Rehabi a proposé la suppression du conseil de la nation. Il estime, en effet, que « le maintien du Conseil de la nation, aujourd’hui institution budgétivore et inutile, créée pour répondre à un besoin ponctuel en rapport avec la crise politico-sécuritaire des années 1990, ne semble pas participer d’un esprit d’équilibre des pouvoirs ni de rationalisation des dépenses budgétaires ». Il préconise également la nécessité de sortir de la « légitimé historique » et « céder la place à celle des urnes et des connaissances qui font les grandes nations ».



    Concernant le point de l’indépendance de la justice, l’ancien ministre indique que « le Conseil supérieur de la magistrature ne peut être envisagé ni comme un prolongement de l’Exécutif ni comme un syndicat de magistrats, mais comme une autorité au service de la loi et du justiciable ». Ajoutant que « le justiciable doit être la finalité de l’indépendance de la justice, non pas l’organe, car le magistrat obéit à la loi votée par les représentants du peuple et participe par son jugement, s’il est libre et équitable, à l’équilibre global de la société, à sa sérénité et à sa stabilité ».



    Abordant le point de la création d’un poste de vice-Président Rehabi estime que « le président de la République est en droit de désigner un vice-Président, s’il l’estime nécessaire ». Or, il précise que « cette disposition, qui ne déroge pas à la tradition nationale en la matière, décrédibilise toute l’architecture du texte et déprécie son esprit et ne participe pas à la réforme annoncée ».

    Dans un autre volet, Rahabi propose l’abandon de la dénomination actuelle de « République algérienne démocratique et populaire », pour la remplacer par « République algérienne » ou simplement d’ « Algérie ».

    Sur la proposition d’un article permettant la participation de l’armée algérienne dans des missions de maintien de la paix sous l’égide de l’ONU, le diplomate propose « une adaptation à de nouvelles missions de participation des troupes militaires dans des opérations humanitaires, d’observation et de paix qui ne sont pas prévues explicitement dans notre ordre constitutionnel ».

    Il considère toutefois que « cette opportunité permettra également à nos forces d’apprendre, de s’adapter et de participer activement à des situations de gestion des crises, au maintien de la paix et à la sécurité régionale et internationale et à mieux accompagner ainsi notre politique extérieure ».

    Rédaction d’**********

  • #2
    De bonnes propositions mais Rahabi ne sort pas des sentiers battus.

    Commentaire


    • #3
      complément

      Algérie : Abdelaziz Rahabi propose un mandat présidentiel unique de six ans
      Par Iss A.M 11 juillet 2020
      L’ancien ministre de la Communication Abdelaziz Rahabi a formulé de nombreuses propositions dans sa contribution au projet de la révision constitutionnelle en Algérie. Dans une déclaration rendue publique ce samedi 11 juillet, il a appelé à un mandat présidentiel unique de six ans.

      Dans une publication postée sur son compte Facebook, l’homme politique algérien Abdelaziz Rahabi a proposé un mandat unique et non-renouvelable d’une durée de six ans. Il argue que « la vie de la Nation est en bonne partie réglée sur les échéances électorales ».


      Celui qui a occupé de nombreuses fonctions au sein du gouvernement algérien dans les années 90 a indiqué que « les élections présidentielles remettent périodiquement l’Administration au centre de la politique et l’éloignent de sa mission de service public. Des moyens financiers considérables sont mobilisés sur le budget de l’État ». De ce fait, estime-t-il, « la perspective de la réélection favorise la corruption et le clientélisme ».

      Suppression du Conseil de la nation
      L’ex-ministre de la Communication a, en outre, plaidé pour la suppression du Conseil de la nation. Selon lui, cette institution est « budgétivore et inutile ». Il rappelle qu’elle a été « créée pour répondre à un besoin ponctuel en rapport avec la crise politico-sécuritaire des années quatre-vingt-dix ».

      A partir de là, le diplomate algérien juge que « le Conseil supérieur de la Magistrature ne peut être envisagé ni comme un prolongement de l’Exécutif, ni comme un syndicat de magistrats, mais bien, comme une Autorité au service de la loi et du justiciable ». L’homme politique a, par ailleurs, proposé que les anciens présidents de la République algérienne fassent partie de la composante de la Cour constitutionnelle.

      Changement de la dénomination officielle du pays
      D’autre part, le diplomate algérien a proposé le changement de la dénomination « République algérienne démocratique et populaire » au profit de la « République algérienne » ou simplement d’« Algérie ». Une proposition que ce dernier dit avoir soulevée durant le débat de 1996 sur la Constitution.

      La proposition a été formulée, dans un premier temps, explique-t-il, parce que « l’Algérie a été dirigée de 1958 jusqu’à l’indépendance par le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA) ». Dans un second temps, ajoute-t-il, parce que « la dénomination actuelle a été adoptée dans la première Constitution de juillet 1963. Elle est le produit d’une réalité historique donnée, des rapports de force du moment et de la conjoncture internationale marquée par la division idéologique du monde ».

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