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Belhimer: les médias publics doivent se réorganiser "de manière profonde"

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    Belhimer: les médias publics doivent se réorganiser "de manière profonde"


    APS
    Dimanche, 12 Juillet 2020




    ALGER - Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer a appelé les médias publics audiovisuels et écrits à s'organiser de "manière profonde" selon les nouvelles exigences qui impliquent leur modernisation et leur transformation en entreprises organisées en portails numériques offrant des produits variés.

    "Les médias publics audiovisuels et écrits sont appelés à être réorganisés de manière profonde. C’est l’époque qui l’exige et qui implique de les moderniser et de les transformer en entreprises organisées en portails numériques offrant des produits variés. C'est-à-dire une offre basée sur le texte, le son et l’image, ce qui est une règle valable pour tout le monde : presse écrite imprimée, sites électroniques, radios et télés", a indiqué le ministre dans un entretien au quotidien la Sentinelle.

    Il a affirmé que "cette évolution nécessaire est parfaitement conforme à la volonté et à la vision du Président de la République lui-même qui a fait de son 6ème engagement pour la fondation de la Nouvelle République un pilier essentiel".

    "Sur la base de ce sixième engagement républicain, le chef de l’Etat, alors candidat libre de toute attache partisane à la magistrature suprême, a promis de s’investir pleinement pour l’avènement 'd’une presse libre et indépendante, respectueuse des règles du professionnalisme, de l’éthique et de la déontologie, érigée en vecteur de l’exercice démocratique et protégée de toute forme de dérive'", a-t-il rappelé.

    Interrogé sur un chantier de restructuration des groupes publics de communication, M. Belhimer a indiqué "qu'il n’est pas encore question d’un nouveau chantier de restructuration des groupes publics de communication qui aurait été lancé en bonne et due forme".

    Pour lui, "Il s’agit à l’heure actuelle de la nomination de nouveaux DG et PDG d’entreprises du secteur économique de la Communication. Des responsables chargés d’assainir des sociétés assises actuellement sur des déséquilibres structurels, financiers et humains, et qui accumulent déficits de tous genres et pertes d’argent".

    "Ces nouveaux dirigeants sont chargés de les préparer à constituer à terme des groupes économiques autonomes sous l’égide du CPE, le Conseil des participations de l’Etat qui dépend du Premier ministre. Sont ainsi concernés l’ANEP, les Imprimeries et les six titres de la presse écrite publique", a-t-il dit, tout en signalant, à ce propos, que le secteur de la Communication "est aujourd’hui le seul à ne pas avoir opéré cette mutation".

    Il a expliqué qu'"une fois assainies, ces entreprises devraient se diversifier et produire de la richesse pour ne plus avoir à dépendre du budget du ministère de la Communication ou de la manne providentielle de l’ANEP qui maintient notamment les six journaux publics sous perfusion financière permanente".

    "En attendant, la publicité publique continuera effectivement à constituer l’essentiel des aides de l’Etat à la presse nationale dans son ensemble", a-t-il ajouté.

    Le ministre a annoncé en outre la réactivation du Fonds d’aide à la presse, gelé en 2015.

    "Indépendamment des futurs ressources du Fonds d’aide à la presse qui a été gelé en 2015 et vu ses réserves transférées au Trésor Public. Ce Fonds, et c’est là une vraie bonne nouvelle, a été réactivé sur décision du Premier ministre et à ma demande", s'est-il félicité, indiquant que la presse "bénéficiera donc de deux sources de subvention directes ou indirectes, via l’ANEP et ce Fonds d’aide".

    Sur le chantier de réformes relatif aux médias digitaux, il a annoncé qu'"un texte réglementaire, et non une loi, sera promulgué au sujet de la presse numérique dont nous voulons légaliser l’existence de fait, afin de lui permettre notamment de bénéficier légalement de la publicité et de tout autre forme d’aide publique à la presse", faisant savoir que "les observations et autres préconisations des professionnels ont été prises en compte dans leur ensemble".

    Interrogé sur les constats de dépassements de la part des chaînes de télévision offshore, M. Belhimer a indiqué que l’Autorité de régulation de la presse audiovisuelle (ARAV) et le ministère de la Communication avaient été contraints plus d’une fois à réagir pour rappeler à l’ordre certaines télés offshore pour les exhorter au respect de l’éthique, de la loi, de la vie privée et de l’honneur des personnes.

    Il a rappelé, dans ce sens, que "faire preuve d’esprit de tolérance et d’ouverture n’est pas se montrer faible ou permissif à l’excès", faisant remarquer qu'"en cas de récidives et de dépassements intolérables, force restera donc à la loi et des mesures coercitives seraient prises certainement".

  • #2
    "cette évolution nécessaire est parfaitement conforme à la volonté et à la vision du Président de la République lui-même
    Quelqu'un qui parle de modernité et d'époque ne devrait pas ponctuer ces discours de "volonté de président", "M. le président veut " etc...
    Un homme moderne doit livrer sa propre analyse, son propre point de vue et pour un ministre, son plan et ses directives.

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    • #3
      Et pourtant en Espagne on parle bien de vision du chef du gouvernement
      et en France de projet du président ou de décision présidentielle

      chaque pays a sa terminologie et son propre système politique qui doivent etre respecté

      on à jamais vue un ministre avoir sa propre vision ou sa propre politique qu'il mène seule sans en référé a son ou ses supérieure.

      et tant bien même que dans certains pays sa marcherai ainsi le copiage ne peux rien apporté si ce n'est une paralysie politique et décisionnels.

      a chaque pays de se crée lui même son système politique le plus efficace dans la réalité du pays.
      Droite des Valeurs
      Gauche du Travail
      Centre "Intérêt de Mon Pays"

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      • #4
        Je vois !
        et je comprends aussi.
        Etre d'un pays oû le portrait du boss est dans chaque gargote te dispense de modernité.

        Quand je parle de Belhimer, je parle de tous ses discours, tous ces textes.

        Un ministre doit avoir une personnalité et des idées et il est redevable là-dessus.

        Je ne connais pas de ministre français qui a chaque fois qu'il fait une déclaration , invoque le chef

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        • #5
          Ce Belhimer n'est pas du tout crédible dans ses propos.
          Ce qu'il dit, a toujours été le contraire de ce qu'il fait.
          Il n'y a rien à attendre de lui, ni de ce système qui le dirige.
          RIEN !


          En attendant de jours meilleurs, et le départ de ce système Pourri, et pour notre presse soit réellement libre, la presse publique et public ne doit plus être sous le contrôle de l'exécutif et dépendre de la publicité de l'état distribuée en fonction de son degré d'allégeance aux clans du système !

          Tout journal doit avoir un modèle économique qui lui permet d'être autonome et rentable en vendant elle-même des abonnements et de la publicité.
          Et l'état ne doit jouer ni la répression et ni punir pour déli d'opinion.

          La seule chose pour laquelle une presse libre doit rendre des comptes à la justice en cas de diffamation. Sauf que jusqu'à présent, nous n'avons strictement aucune JUSTICE en algérie.

          Donc, ce n'est pas demain la veille qu'il y aura une presse libre en ALGÉRIE.
          Dernière modification par Pomaria, 12 juillet 2020, 17h43.
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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          • #6
            la presse publique et public ne doit plus être sous le contrôle de l'exécutif
            Oui, elle doit en être totalement indépendante même si elle est financée par l'état. Même au niveau des nominations des directions, ca doit être un comité indépendant qui décide.

            L'Algérie est encore loin de cela mais rien ne l'empêche de s'en approcher.

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