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A petites foulées mais à pas sûrs. Le système du tiers payant sera généralisé en 2012. Dans cinq ans, les Algériens ne se précipiteront plus devant les guichets de la Cnas (Caisse nationale d’assurance sociale). L’annonce a été faite, ce jeudi, par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, lors de l’inauguration du Centre de personnalisation de la carte magnétique des assurés sociaux, sise à Ben Aknoun, à Alger.
Il faut préciser que, jusque-là, il n’y a que quelques catégories de malades qui ont bénéficié de ce traitement, notamment ceux atteints de certaines maladies chroniques, comme l’asthme, l’hypertension, et ceux atteints de la maladie du Crohn (affection chronique du tube digestif). Dans ce cadre, le ministre du Travail a donné le feu vert pour la production et la distribution des cartes magnétiques Chifa.
Ce système, le premier du genre en Afrique, concernera, dans un premier temps, cinq wilayas pilotes, à savoir Boumerdès et Médéa pour le Centre, Annaba et Oum El Bouaghi pour l’Est, et Tlemcen pour l’Ouest du pays. Dans les trois prochaines années, il sera généralisé à 7 millions d’assurés, et à tous les assurés de la sécurité sociale en 2010 avant d’être étendu au système du tiers payant à l’horizon 2012. Avec ce nouveau système, hautement sophistiqué, les Algériens peuvent dire adieu aux longues attentes devant les guichets de la Cnas.
Contenant tous les renseignements de l’assuré social, la carte à puce Chifa permet aux assurés sociaux de faire valoir leurs droits ainsi que ceux de leurs ayants droit auprès de tout prestataire de soins. Où que vous vous présentiez, que ce soit chez le médecin ou dans un hôpital; dans un centre de santé ou chez le pharmacien, il suffit d’exhiber sa carte magnétique Chifa, pour que les choses rentrent dans l’ordre.
Pour les autorités, ce procédé vise à maîtriser les dépenses de santé, remboursées par la sécurité sociale grâce à la constitution de bases de données fiables, alimentées rapidement et régulièrement. Aussi, il vise à simplifier et à accélérer les procédures de remboursement pour les assurés sociaux ou pour les partenaires conventionnés dans le cadre du système du tiers payant. L’autre objectif fixé par la carte à puce Chifa est le renforcement de la lutte contre les abus et la fraude. Il faut savoir, par ailleurs, qu’il existe deux types de carte: familiale, portant la lettre «F». Elle renferme des données concernant l’assuré et ses ayants droit. La carte contient l’historique des prescriptions pour chaque bénéficiaire. Le deuxième type de carte, est la carte individuelle, portant la lettre «I». Il convient de souligner que la confection des cartes magnétiques Chifa est assurée par un Centre de personnalisation répondant aux normes internationales en la matière.
Ce centre est chargé d’introduire dans les puces les données relatives à l’identification de l’assuré et de ses ayants droit, ainsi que les données sur les employeurs. Concernant le budget alloué pour la réalisation de ce centre, il est estimé, selon un responsable de la Cnas, à 16 millions d’euros pour l’installation, 83 millions de dinars pour l’infrastructure et 40 millions de dinars pour l’installation du réseau du télétraitement.
Par L'expression
Il faut préciser que, jusque-là, il n’y a que quelques catégories de malades qui ont bénéficié de ce traitement, notamment ceux atteints de certaines maladies chroniques, comme l’asthme, l’hypertension, et ceux atteints de la maladie du Crohn (affection chronique du tube digestif). Dans ce cadre, le ministre du Travail a donné le feu vert pour la production et la distribution des cartes magnétiques Chifa.
Ce système, le premier du genre en Afrique, concernera, dans un premier temps, cinq wilayas pilotes, à savoir Boumerdès et Médéa pour le Centre, Annaba et Oum El Bouaghi pour l’Est, et Tlemcen pour l’Ouest du pays. Dans les trois prochaines années, il sera généralisé à 7 millions d’assurés, et à tous les assurés de la sécurité sociale en 2010 avant d’être étendu au système du tiers payant à l’horizon 2012. Avec ce nouveau système, hautement sophistiqué, les Algériens peuvent dire adieu aux longues attentes devant les guichets de la Cnas.
Contenant tous les renseignements de l’assuré social, la carte à puce Chifa permet aux assurés sociaux de faire valoir leurs droits ainsi que ceux de leurs ayants droit auprès de tout prestataire de soins. Où que vous vous présentiez, que ce soit chez le médecin ou dans un hôpital; dans un centre de santé ou chez le pharmacien, il suffit d’exhiber sa carte magnétique Chifa, pour que les choses rentrent dans l’ordre.
Pour les autorités, ce procédé vise à maîtriser les dépenses de santé, remboursées par la sécurité sociale grâce à la constitution de bases de données fiables, alimentées rapidement et régulièrement. Aussi, il vise à simplifier et à accélérer les procédures de remboursement pour les assurés sociaux ou pour les partenaires conventionnés dans le cadre du système du tiers payant. L’autre objectif fixé par la carte à puce Chifa est le renforcement de la lutte contre les abus et la fraude. Il faut savoir, par ailleurs, qu’il existe deux types de carte: familiale, portant la lettre «F». Elle renferme des données concernant l’assuré et ses ayants droit. La carte contient l’historique des prescriptions pour chaque bénéficiaire. Le deuxième type de carte, est la carte individuelle, portant la lettre «I». Il convient de souligner que la confection des cartes magnétiques Chifa est assurée par un Centre de personnalisation répondant aux normes internationales en la matière.
Ce centre est chargé d’introduire dans les puces les données relatives à l’identification de l’assuré et de ses ayants droit, ainsi que les données sur les employeurs. Concernant le budget alloué pour la réalisation de ce centre, il est estimé, selon un responsable de la Cnas, à 16 millions d’euros pour l’installation, 83 millions de dinars pour l’infrastructure et 40 millions de dinars pour l’installation du réseau du télétraitement.
Par L'expression