Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Un nouveau titre de champion pour le Real Madrid, la consécration pour Zidane et Benzema

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Un nouveau titre de champion pour le Real Madrid, la consécration pour Zidane et Benzema

    Après deux saisons dominées par Barcelone, le club madrilène a décroché, jeudi, son 34e titre de champion d’Espagne. Une réussite notamment due aux choix de son entraîneur, Zinédine Zidane, et aux performances de son attaquant Karim Benzema.

    Et un de plus ! Vainqueur ce jeudi 16 juillet de Villarreal (2-1) lors de la 37e journée de la Liga, le Real Madrid a remporté son 34e titre de champion d’Espagne, une journée avant la fin formelle de la saison. Malgré cette accumulation de trophées, il ne s’agit pas d’une simple ligne en plus au milieu d’un palmarès épais comme l’annuaire de la ville.
    Au-delà du plaisir, toujours renouvelé, de devancer le rival du FC Barcelone, battu à domicile dans le même temps par Osasuna (1-2) et qui était le champion en titre depuis deux saisons, les supporteurs merengues savourent déjà cette « Liga », forcément pas comme les autres, remportée au bout d’une saison coupée en deux par la crise du Covid-19. Dans cet exercice 2019-2020, il y a eu un monde d’avant et un autre d’après.
    Dans le premier, un Real poussif était déjà bien heureux de pointer à deux points d’un Barça un rien plus inspiré. Zinédine Zidane n’était pas encore un entraîneur contesté, mais il cherchait l’équilibre de son équipe et s’arrachait ses derniers cheveux en observant sa recrue vedette de l’été 2019, le Belge Eden Hazard, cumuler les kilos en trop et les blessures.
    Et puis, le football s’est arrêté le 8 mars. Madrid s’est confiné et a pleuré ses morts. Trois mois plus tard, le Real a offert un autre visage. Celui d’une équipe qui a séduit par sa force mentale, son efficacité clinique et a fondé sa remontée sur une défense imperméable (quatre buts encaissés depuis la reprise).
    Depuis le 14 juin, les Merengue ont enchaîné dix victoires de rang, dont six à domicile dans l’intimité du stade Alfredo-Di-Stéfano, réservé habituellement aux entraînements et au match de l’équipe réserve.

    La victoire des trentenaires

    Avec ce deuxième titre de champion d’Espagne (le premier datait de 2017), qui vient compléter ses trois sacres en Ligue des champions (2016, 2017, 2018), Zinédine Zidane a prouvé que les grands joueurs peuvent aussi devenir des entraîneurs à succès. Et qu’un retour sur les lieux et dans les habits de premiers succès (il avait quitté le Real en mai 2018 avant d’y revenir en mars 2019) n’est pas forcément une opération vouée aux désillusions.
    Lundi soir, après la victoire à Grenade (1-2), il rappelait l’importance de l’état d’esprit, celui d’une équipe « déterminée à faire des grandes choses après le confinement », de joueurs désireux « de passer plus de temps ensemble ».
    Physiquement, les Madrilènes sont apparus plus saignants aussi. Une petite victoire pour le Français, qui avait imposé Grégory Dupont, ancien préparateur physique des Bleus, pour gérer ce domaine.
    Revenu à ses classiques, le technicien de 48 ans a aussi pu compter sur des trentenaires encore fringants. Luka Modric (35 ans), le capitaine Sergio Ramos (34 ans), Karim Benzema (32 ans) et Toni Kroos (30 ans) ont été les piliers de cette fin de saison en boulet de canon avec ce jeunot de Thibaut Courtois, 28 ans, enfin impérial dans ses cages. A la pointe de l’attaque, Karim Benzema (auteur d’un doublé contre Villarreal) a définitivement décollé cette étiquette d’ancien porteur d’eau de Cristiano Ronaldo.
    Davantage buteur (21 réalisations) et toujours aussi influent dans le jeu, l’ancien lyonnais n’a jamais autant porté son équipe. « Heureux soient les ignorants, qui n’arrivent toujours pas à comprendre après onze saisons que Benzema est l’un des meilleurs attaquants du monde, sans discussion », écrivait même l’influent quotidien sportif Marca, après sa géniale talonnade pour Casemiro, décisive contre l’Espanyol Barcelone, le 28 juin.

    A Barcelone, les promesses non tenues de Setien

    Mais ce nouveau titre, le Real le doit aussi au coup de mou de Barcelone. « On doit faire notre autocritique : on a laissé cette Liga nous échapper », déclarait, à ce sujet, un Luis Suarez défaitiste dans El Mundo Deportivo, mercredi.
    L’attaquant uruguayen pense bien sûr aux points lâchés en route contre le FC Séville (0-0), le Celta Vigo (2-2) et l’Atletico Madrid (2-2) avant cette défaite contre l’Osasuna. Pourtant, même les victoires ont été poussives, presque tristes tant le Barça a récité un football scolaire, sans imagination (à l’image d’un Antoine Griezmann perdu sur le terrain) et toujours aussi dépendant des inspirations de Lionel Messi.
    A son arrivée en janvier, l’entraîneur Quique Setien avait pourtant de hautes ambitions esthétiques pour les Blaugranas. « Je ne peux pas promettre de gagner, mais je promets que mon équipe jouera bien », annonçait alors le successeur d’Ernesto Valverde.
    A 61 ans, l’homme a vu son idéalisme se heurter à la réalité d’une équipe en fin de cycle. Le récent soutien de son président, Josep Maria Bartomeu, cache mal l’objectif premier du club : rapatrier dès cet été l’enfant chéri du club, Xavi Hernandez, aujourd’hui en poste à Al Sadd au Qatar.
    Mais l’ancien milieu paraît encore vouloir prendre son temps, à 40 ans, avant d’accepter ce poste qui lui apparaît promis depuis sa retraite sportive en 2015. Après tout, Zinédine Zidane est devenu l’entraîneur du Real à 43 ans après avoir longtemps hésité sur sa vocation.


    lemonde

  • #2
    Hala Madrid

    Commentaire

    Chargement...
    X