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Pour le secrétaire général de l’Onu, la pandémie de Covid-19 a mis l’Humanité «à genoux»

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  • Pour le secrétaire général de l’Onu, la pandémie de Covid-19 a mis l’Humanité «à genoux»

    La «fragilité» du monde a été mise à nu par «un virus microscopique», a déclaré Antonio Guterres à l’occasion de la Journée internationale Nelson Mandela. Selon lui, 100 millions personnes de plus pourraient se retrouver dans l'extrême pauvreté à cause de la pandémie.

    Dans le cadre de la conférence annuelle pour la Journée internationale Nelson Mandela, le secrétaire-général de l'Onu a déclaré samedi 18 juillet que la pandémie de Covid-19 a révélé la «fragilité» de ce monde. Constatant une économie mondiale «en chute libre», Antonio Guterres a évoqué les problèmes économiques et humanitaires auxquels l'Humanité devra faire face
    Nous avons été mis à genoux par un virus microscopique. La pandémie a mis en évidence la fragilité de notre monde», a-t-il lancé lors de son discours le jour de l’anniversaire de Nelson Mandela, l'un des symboles de la lutte pour les droits de l'Homme. Concernant cette fragilité, M.Guterres a d’abord parlé des inégalités sociales aggravées par la crise sanitaire actuelle.
    «Dans certains pays, les inégalités dans le domaine de la santé sont exacerbées par le fait que les hôpitaux privés, ainsi que les entreprises et même les particuliers, achètent du matériel précieux dont chacun a besoin en urgence», a-t-il exposé.

    La plus grande récession depuis 70 ans

    L’ancien Premier ministre portugais a également évoqué les prévisions économiques alarmantes. «Nous faisons face à la plus grande récession mondiale depuis la Seconde Guerre mondiale», a-t-il souligné. Et de préciser que 100 millions de personnes supplémentaires pourraient se retrouver dans l'extrême pauvreté à cause de la pandémie. Il a également prévenu que l’Humanité pourrait être le témoin de «famines historiques».

    «Le fragile squelette des sociétés»

    Il a par ailleurs comparé la pandémie à une «radiographie» qui a révélé «des fractures dans le fragile squelette des sociétés que nous avons construites».
    «Elle expose les idées fausses et les mensonges répandus: le mensonge que les marchés libres peuvent fournir des soins de santé pour tous, la fiction que le travail de soins non rémunéré n'est pas un travail, l'illusion que nous vivons dans un monde post-raciste, le mythe que nous sommes tous dans le même bateau», a-t-il conclu.


    Sputnik
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