Le Collectif des professeurs en sciences médicales interpelle, suite à une réunion tenue le mercredi 15 juillet, les hautes autorités du pays à l’effet d’annuler le sacrifice de l’Aïd El Adha en raison de la pandémie de coronavirus.
« Nous en appelons aux plus hautes autorités du pays pour prendre toutes les mesures qu’impose la situation de crise sanitaire actuelle, en décrétant l’abstention pour tous, de procéder au sacrifice du mouton et de faire de ces deux jours de l’Aïd El Adha, un grand moment de recueillement et de solidarité nationale », lit-on dans le texte publié par le Collectif des professeurs en sciences médicales.
Le Collectif des professeurs en sciences médicales qui rappelle qu’en 1966, » les autorités algériennes avaient, pour la sauvegarde du cheptel, annulé le sacrifice de l’Aïd el Adha », estime que l’annulation exceptionnelle de ce rite « évitera une aggravation certaine de cette ravageuse pandémie dont les effets seront, s’ils ne le sont déjà, désastreux pour le pays ».
Aussi, le Collectif estime que « quels que soient les conseils que l’on pourrait prodiguer, l’achat du mouton dans des marchés collectifs, son transport à plusieurs, son sacrifice et sa consommation sont toutes des occasions qui vont favoriser les fortes affluences et regroupements qui vont exacerber la situation pandémique ».
Par ailleurs, le Collectif attire l’attention sur la pandémie qui « connaît actuellement une très forte hausse des contaminations et des décès qui va en s’aggravant depuis les relâchements du ramadan, de l’Aid El fitr et du déconfinement ».
17 juillet 2020
Dzvid
« Nous en appelons aux plus hautes autorités du pays pour prendre toutes les mesures qu’impose la situation de crise sanitaire actuelle, en décrétant l’abstention pour tous, de procéder au sacrifice du mouton et de faire de ces deux jours de l’Aïd El Adha, un grand moment de recueillement et de solidarité nationale », lit-on dans le texte publié par le Collectif des professeurs en sciences médicales.
Le Collectif des professeurs en sciences médicales qui rappelle qu’en 1966, » les autorités algériennes avaient, pour la sauvegarde du cheptel, annulé le sacrifice de l’Aïd el Adha », estime que l’annulation exceptionnelle de ce rite « évitera une aggravation certaine de cette ravageuse pandémie dont les effets seront, s’ils ne le sont déjà, désastreux pour le pays ».
Aussi, le Collectif estime que « quels que soient les conseils que l’on pourrait prodiguer, l’achat du mouton dans des marchés collectifs, son transport à plusieurs, son sacrifice et sa consommation sont toutes des occasions qui vont favoriser les fortes affluences et regroupements qui vont exacerber la situation pandémique ».
Par ailleurs, le Collectif attire l’attention sur la pandémie qui « connaît actuellement une très forte hausse des contaminations et des décès qui va en s’aggravant depuis les relâchements du ramadan, de l’Aid El fitr et du déconfinement ».
17 juillet 2020
Dzvid
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