Après le pacte Iran-Chine, Israël n'aura qu'à se désespérer des USA et à se retourner vers l'Europe, dit i24 News. Pourquoi autant de panique?
Dans son éditorial du 17 juillet 2020, le journal Rai al-Youm s’est attardé sur les inquiétudes du régime israélien quant à la conclusion d’un accord stratégique économique de 25 ans entre la Chine et la République islamique d’Iran.
« Si nous voulons connaître la signification de l’accord sino-iranien dont certains détails ont été divulgués par le New York Times, nous devrons prendre en compte la vive réaction que le régime israélien a exprimé à cet égard », écrit l’éditorialiste de Rai al-Youm.
L’expert militaire israélien, Amir Shalom, exprime sa colère vis-à-vis de cet accord qu’il décrit comme « une étape de la création d’une nouvelle voie pour briser le blocus américain contre l’Iran ».
L’accord qui a été conclu entre les gouvernements chinois et iranien comprend un partenariat économique et de sécurité complet qui pourrait ouvrir la voie à des investissements chinois de plus de 400 milliards de dollars dans les infrastructures et les secteurs d’énergie et de transport de l’Iran (chemins de fer, ports, etc.) et les industries militaires sur une période de 25 ans.
L’éditorialiste de Rai al-Youm ajoute : « Interrogé au Parlement, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, architecte de cet accord avec son homologue chinois, a déclaré que son pays ne donnerait pas à la Chine le droit d’utiliser un pouce du territoire iranien et a nié que l’accord donne à la Chine le droit d’établir une base militaire sur le territoire iranien. »
Cet accord ouvrira la route de la soie entre l’Iran et la Chine et pourra conduire à soutenir l’industrie pétrolière iranienne et à contourner les sanctions américaines qui ont réduit les exportations iraniennes car la Chine importe 10 millions de barils par jour pour répondre à ses besoins industriels. L'Iran sera en mesure d’en fournir 90% en portant progressivement son plafond de production à plus de 8 millions de barils par jour.
Le journal américain The New York Times a prétendu que certaines clauses de cet accord porteraient sur un partenariat pour le partage de renseignements et des images satellite, mais aussi le déploiement d’un réseau de télécommunication de cinquième génération avec la participation du géant chinois Huawei.
D'après Rai al-Youm, « l’accord déconcerte le régime d’occupation israélien et soulève sa préoccupation car il mène à l’échec la stratégie américaine de pression maximale qui vise à saper l’économie iranienne de l’intérieur et à pousser le peuple iranien vers une révolte ».
« Cet accord est une forte réponse chinoise à l’hostilité et à la guerre commerciale entreprise par les États-Unis. En plus de cela, il renforce la position de l'Iran, lui permettant de développer son économie et ses industries militaires grâce à la coopération avec un grand pays comme la Chine qui a d’énormes expériences dans ce domaine », ajoute le journal.
18 juillet 2020
Press TV
Dans son éditorial du 17 juillet 2020, le journal Rai al-Youm s’est attardé sur les inquiétudes du régime israélien quant à la conclusion d’un accord stratégique économique de 25 ans entre la Chine et la République islamique d’Iran.
« Si nous voulons connaître la signification de l’accord sino-iranien dont certains détails ont été divulgués par le New York Times, nous devrons prendre en compte la vive réaction que le régime israélien a exprimé à cet égard », écrit l’éditorialiste de Rai al-Youm.
L’expert militaire israélien, Amir Shalom, exprime sa colère vis-à-vis de cet accord qu’il décrit comme « une étape de la création d’une nouvelle voie pour briser le blocus américain contre l’Iran ».
L’accord qui a été conclu entre les gouvernements chinois et iranien comprend un partenariat économique et de sécurité complet qui pourrait ouvrir la voie à des investissements chinois de plus de 400 milliards de dollars dans les infrastructures et les secteurs d’énergie et de transport de l’Iran (chemins de fer, ports, etc.) et les industries militaires sur une période de 25 ans.
L’éditorialiste de Rai al-Youm ajoute : « Interrogé au Parlement, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, architecte de cet accord avec son homologue chinois, a déclaré que son pays ne donnerait pas à la Chine le droit d’utiliser un pouce du territoire iranien et a nié que l’accord donne à la Chine le droit d’établir une base militaire sur le territoire iranien. »
Cet accord ouvrira la route de la soie entre l’Iran et la Chine et pourra conduire à soutenir l’industrie pétrolière iranienne et à contourner les sanctions américaines qui ont réduit les exportations iraniennes car la Chine importe 10 millions de barils par jour pour répondre à ses besoins industriels. L'Iran sera en mesure d’en fournir 90% en portant progressivement son plafond de production à plus de 8 millions de barils par jour.
Le journal américain The New York Times a prétendu que certaines clauses de cet accord porteraient sur un partenariat pour le partage de renseignements et des images satellite, mais aussi le déploiement d’un réseau de télécommunication de cinquième génération avec la participation du géant chinois Huawei.
D'après Rai al-Youm, « l’accord déconcerte le régime d’occupation israélien et soulève sa préoccupation car il mène à l’échec la stratégie américaine de pression maximale qui vise à saper l’économie iranienne de l’intérieur et à pousser le peuple iranien vers une révolte ».
« Cet accord est une forte réponse chinoise à l’hostilité et à la guerre commerciale entreprise par les États-Unis. En plus de cela, il renforce la position de l'Iran, lui permettant de développer son économie et ses industries militaires grâce à la coopération avec un grand pays comme la Chine qui a d’énormes expériences dans ce domaine », ajoute le journal.
18 juillet 2020
Press TV
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