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Le président Tebboune charge Abdelmadjid Chikhi de suivre le travail mémoriel à côté de Benjamin Stora

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  • Le président Tebboune charge Abdelmadjid Chikhi de suivre le travail mémoriel à côté de Benjamin Stora

    Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a révélé ce soir le nom de l’Algérien qui sera l’homologue de Benjamin Stora pour suivre le travail mémoriel entre la France et l’Algérie, il a s’agit du directeur des archives nationales Abdelmadjid Chikhi.


    Abdelmadjid Chikhi, actuellement conseiller auprès de la présidence de la République, chargé des archives et de la mémoire, il est chargé, en outre, de la gestion de la Direction générale des archives nationales.
    C’est lors de l’entretien qu’il a accordé au quotidien français l’Opinion, que le chef de l’Etat a indiqué qu’il désignera un homologue de Benjamin Stora pour suivre le travail mémoriel entre la France et l’Algérie.


    algerie-eco

  • #2
    La France ne veut pas restituer à l’Algérie les archives de la guerre.

    La France refuse de remettre les archives coloniales à l’Algérie. Dans une déclaration rendue publique vendredi 3 juillet, Abdelmadjid Chikhi, conseiller auprès du président de la République en charge des archives et de la mémoire nationales, a réaffirmé que l’Algérie ne renoncerait pas à la demande de restitution des documents liés à la période coloniale de l’Algérie, indique l’APS.


    Selon la même source, à l’avant-veille de la célébration du 58e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, le conseiller du président de la République, M. Chikhi, a annoncé que « la génération actuelle et celles qui lui succéderont demeureront attachées à la demande de restitution de toutes les archives nationales détenues par la France et se rapportant à plusieurs périodes de notre histoire ». En outre, le conseiller de Abdelmadjid Tebboune soutient que « les responsables français en charge des négociations sur ce dossier n’ont pas de pouvoir décisionnel en la matière ».

    « La France se détourne des lois internationales »

    Le responsable des archives nationales estime que « la France tente de se dérober » des textes internationaux, « en promulguant des lois de contournement ». Il rappelle que les lois et législations internationales disposent clairement que « les archives appartiennent au territoire dans lequel elles ont été produites ».


    Cependant, la loi décrétée par le gouvernement français en 2006 dispose que « les archives font partie du domaine public ». Elles sont, par conséquent, « inaliénables et imprescriptibles », fait remarquer Abdelmadjid M. Chikhi. Ce dernier a également évoqué la décision française de « disperser les archives algériennes détenues par la France dans d’autres centres, à l’insu de l’Algérie ».


    Une décision qui constitue une violation du principe de non-rétroactivité des lois

    M. Chikhi a déclaré que cette mesure prise par la France constitue « une violation du principe de non-rétroactivité des lois ». A noter que les discussions entre l’Algérie et la France concernant les archives de la guerre d’Algérie « sont à l’arrêt depuis trois ans, soit depuis le limogeage du directeur des archives françaises, une institution qui n’a actuellement pas de responsable à sa tête », rappelle le conseiller de Tebboune.
    En outre, le responsable des archives nationales a indiqué que « la Grande commission mixte algéro-française pourrait se réunir ce mois-ci et aura, entre autres dossiers à examiner, celui de la récupération des archives nationales ».
    Il faut rappeler que de nombreuses associations, historiens et juristes avaient introduit une demande pour l’« accès immédiat » aux archives. Dans une démarche inédite, ils avaient appelé à l’abrogation de l’article 63 de l’instruction générale interministérielle N° 1300 (IGI 1300) portant protection du secret de la défense nationale. Ils déplorent que l’« application de cette instruction se soit considérablement durcie ces derniers mois, à la demande du secrétariat général de la Défense et de la Sécurité Nationale ».
    Dans leur déclaration, ils ont mis en avant la volonté du président français, Emmanuel Macron, d’ouvrir un débat sur le passé colonial. « Alors que le Président français Emmanuel Macron appelle à un débat sur le passé colonial de notre pays, l’accès aux archives permettant un examen informe et contradictoire de ces questions est aujourd’hui entravé », regrette le collectif.


    observalgerie
    Dernière modification par sako, 20 juillet 2020, 12h44.

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    • #3
      c'est un historien ?


      je n'ai pas trouvé d'articles de lui de livres ou autre ...
      peux tu m'éclairer ya Sako
      je ne le connais pas ce monsieur
      je voudrais voir son travail pour en savoir un peu plus

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      • #4
        Il n’est pas historien..mais sa mission semble claire : négocier la restitution des archives.

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        • #5

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          • #6
            comment peut tu négocier sans savoir ?
            négocier quoi au juste
            y a t-il un grand institut d'histoire en Algérie
            il y a le creps à Oran mais je ne sais pas ce qui s'y fait à ce sujet
            cela demande beaucoup d'objectivité et d'argumentation de rationalité et de froideur intellectuelle
            sinon ydahkou aâlina
            et ça je ne le supporterais absolument pas
            l'histoire de mes ancêtres n'appartient pas à des personnes elle m'appartient
            je suis en colère !
            Dernière modification par Aloha, 20 juillet 2020, 13h01.

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            • #7
              tu sais ça ne rigole pas en France
              ce sont des jeunes et frais qui font les recherches pour leur pays et avec des méthodologie optimales et sont excellents
              mais bon ... bonne chance à ce Monsieur je n'ai rien contre lui de toutes manières ni contre personne

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              • #8
                Je pense qu’il ne sera pas seul, il formera son équipe, libre à lui de choisir des compétences dans le domaine.


                Oui , c’est un travail qui nécessite beaucoup de rigueur et surtout de la passion, aller fouiller dans des archives sur une période de plus d’un siècle nécessite une armée de documentalistes, juristes et historiens .

                Déjà que la France accepte le principe de ce travail mémoriel est en soi un miracle..


                .
                Dernière modification par sako, 20 juillet 2020, 13h19.

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                • #9
                  libre à lui de choisir des compétences dans le domaine.
                  c'est quoi ça! tu penses que

                  j'accepte tout comme un mouton ? qui est -il ?
                  quelles sont ses compétences dans le domaine ?
                  tu dis qu'il n'est pas historien, comment peut il avoir la liberté de choisir son équipe ?
                  il va choisir shabou sur le dos de l'histoire de mes ancêtres :
                  je suis doublement en colère ! car c'est souvent ça le drame ici, cette manière de cracher sur le bon sens ... désigner nommer donner des postes ... et installer des personnes sans aucun cv
                  bof
                  l'histoire ce n'est pas de la politique
                  l'histoire ce sont des faits
                  c'est la rationalité et non l'émotion (certes nécessaire mais rudimentaire)
                  on va encore se faire avoir par héroïsme stérile
                  je ne pense pas que du coté français on ait mis un non historien à la tête de l'armée des jeunes historiens qu'ils produisent chaque année
                  tous excellents et bien formés
                  Dernière modification par Aloha, 20 juillet 2020, 13h37.

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                  • #10
                    En gros, on veut récupérer certaines archives pour les mettre plus au secret.
                    Beaucoup de crimes à cacher, de faussaires à couvrir.

                    J'espère que la France les ouvrira à tous, quelques années.

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                    • #11
                      Un conseiller de la Présidence, autant dire que c'est gage d'indépendance.



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