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Centième anniversaire de la naissance de Mohamed Dib

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  • Centième anniversaire de la naissance de Mohamed Dib

    Le 21 juillet 2020: centième anniversaire de la naissance de Mohamed Dib.

    Biographie


    Mohammed Dib (Tlemcen, 21 juillet 1920 - La Celle Saint-Cloud, 2 mai 2003) est un écrivain algérien de langue française, auteur de romans, de nouvelles, de pièces de théâtre, de contes pour enfants, et de poésie.

    Mohammed Dib naît dans une famille cultivée d'artisans. Il fait ses études primaires et secondaires en français... Après la mort de son père en 1931, il commence autour de 1934 à écrire des poèmes mais également à peindre. De 1938 à 1940 Mohammed Dib devient instituteur, enseignant à Zoudj Bghel, près de la frontière marocaine. Comptable à Oujda, l'année suivante, au service des Subsistances de l'Armée, il est en 1942 requis au Service civil du Génie puis, en 1943 et 1944 interprète franco-anglais auprès des armées alliées à Alger.

    De retour à Tlemcen en 1945 Mohammed Dib est jusqu'en 1947 dessinateur de maquettes de tapis, réalisées et vendues sous son contrôle. Il publie en 1946 un premier poème dans la revue Les Lettres, publiée à Genève, sous le nom de Diabi. Invité en 1948 aux rencontres de Sidi Madani, près de Blida, organisées par les Mouvements de Jeunesse et d'Éducation populaire, il y fait la connaissance d'Albert Camus, Louis Guilloux, Brice Parain, Emmanuel Roblès et Jean Cayrol. Ce dernier deviendra par la suite son éditeur aux Éditions du Seuil à Paris. Il est ensuite syndicaliste agricole et effectue un premier voyage en France. De 1950 à 1952 Mohammed Dib travaille, en même temps que Kateb Yacine, au journal progressiste Alger Républicain. Il y publie des reportages, des textes engagés et des chroniques sur le théâtre en arabe parlé. Il écrit également dans Liberté, journal du Parti communiste algérien. En 1951, il se marie à Colette Bellissant, fille d'un instituteur tlemcénien, dont il aura quatre enfants. Mohammed Dib lit à cette époque les classiques français, les écrivains américains, les romanciers soviétiques et italiens.

    Après avoir quitté en 1952 Alger Républicain, Mohammed Dib séjourne à nouveau en France alors que paraît aux Éditions du Seuil "La Grande Maison", premier volet de sa trilogie Algérie, inspirée par sa ville natale, qui décrit l'atmosphère de l'Algérie rurale. Dans une “écriture de constat”, “réaliste”, il y témoigne tel un “écrivain public”, à partir de faits authentiques, de la misère des villes et des campagnes, des grèves des ouvriers agricoles, des revendications nationalistes naissantes. La presse coloniale critique le roman, ainsi que des membres du Parti communiste algérien qui auraient souhaité y rencontrer un “héros positif” ; Louis Aragon le défend. Les deux autres volets de la trilogie, L'Incendie et Le Métier à tisser, paraissent en 1954, l'année même du déclenchement de la guerre de libération, et en 1957. Durant cette période et jusqu'en 1959, Mohammed Dib est employé dans la correspondance et la comptabilité commerciale.

    Tandis qu'il aborde plus explicitement la guerre d'indépendance dans "Un été africain", Mohammed Dib est expulsé d'Algérie par la police coloniale en raison de ses activités militantes. André Malraux, Albert Camus, Louis Guilloux interviennent pour qu'il puisse s'installer en France. Il s'établit alors à Mougins, dans les Alpes-Maritimes, effectuant plusieurs voyages en Europe de l'Est. En 1962, "Qui se souvient de la mer" manifeste une bifurcation de son écriture vers l'onirisme, le fantastique et l'allégorique.

    En 1964, Mohammed Dib s'installe dans la région parisienne, à Meudon, puis en 1967 à La Celle-Saint-Cloud, près de Versailles. Dans Cours sur la rive sauvage et La Danse du roi publiés en 1964 et en 1968, il poursuit une quête plus introspective autour des thèmes de la condition humaine, de la féminité et de la mort. En 1970, Mohammed Dib souhaite s'engager dans une nouvelle trilogie “sur l'Algérie d'aujourd'hui”, dont Dieu en Barbarie et Le Maître de chasse (1973) constituent les deux premiers volets.

    Mohammed Dib enseigne de 1976 à 1977 à l'UCLA, à Los Angeles, Californie ; ville qui lui inspirera son roman en vers « L.A. Trip » (2003).

    À partir de 1975, il se rend régulièrement en Finlande où il collabore, avec Guillevic, à des traductions d'écrivains finlandais. De ses séjours naîtront sa « trilogie nordique » publiée à partir de 1989 : Les Terrasses d'Orsol, Neiges de marbre, Le Sommeil d'Ève. Parallèlement à son travail de romancier, ses recueils de poèmes, Omneros en 1975, Feu beau feu en 1979, sont des célébrations de l'amour et de l'érotisme. Sa pièce de théâtre, Mille hourras pour une gueuse, présentée à Avignon en 1977 et publiée en 1980, met en scène les personnages de La Danse du roi. De 1983 à 1986, Mohammed Dib est « professeur associé » au Centre international d'études francophones de la Sorbonne. Dans ses derniers livres, Simorgh, puis Laëzza terminé quelques jours avant sa mort, il revient, sous la forme d'un puzzle littéraire, sur ses souvenirs de jeunesse. Il meurt le 2 mai 2003 à l'âge de 82 ans, à La Celle Saint-Cloud, où il est enterré.

    Mohammed Dib a reçu de nombreux prix, notamment le prix Fénéon en 1952 ; le prix de l'Union des écrivains algériens en 1966 ; le prix de l'Académie de poésie en 1971 ; le prix de l'Association des Écrivains de langue française en 1978 ; le grand prix de la Francophonie de l'Académie française en 1994, attribué pour la première fois à un écrivain maghrébin. Il a obtenu en 1998 le prix Mallarmé pour son recueil de poèmes L'Enfant-jazz. En 2003 de nombreuses rumeurs faisaient état de la possibilité de l'attribution à Mohammed Dib du prix Nobel de littérature.

    d'après Wiki

    Bibliographie de Mohammed Dib
    La Grande Maison, roman, Le Seuil, 1952 et Points Seuil. Prix Fénéon, 1953.
    L'Incendie, roman, Le Seuil, 1954 et Points Seuil.
    Au café, nouvelles, Gallimard, 1955; Sindbad, 1984.
    Le Métier à tisser , roman, Le Seuil, 1957 et Points Seuil.
    Un Été africain, roman, Le Seuil, 1959.
    Baba Fekrane, contes pour enfants, La Farandole, 1959.
    Ombre gardienne, poèmes, Gallimard, 1960; Sindbad, 1981; La Différence, 2003.
    Qui se souvient de la mer, roman, Le Seuil, 1962, Points Seuil, Paris, La Différence, coll. Minos, 2007.

    Cours sur la rive sauvage, roman, Le Seuil, 1964.
    Le Talisman, nouvelles, Le Seuil, 1966.
    La Danse du roi, roman, Le Seuil, 1968.
    Dieu en barbarie, roman, Le Seuil, 1970.
    Formulaires, poèmes, Le Seuil, 1970.
    Le Maître de chasse, roman, Le Seuil, 1973 et Points Seuil.
    L'Histoire du chat qui boude, contes pour enfants, La Farandole, (1974, pour le texte) et Albin Michel Jeunesse, (2003, illustré par Christophe Merlin).
    Omneros, poèmes, Le Seuil,1975.
    Habel, roman, Le Seuil, 1977, réédition avec une préface de Habib Tengour,coll. Lire et Relire, Éditions de la Différence, 2012.
    Feu beau feu, poèmes, Le Seuil, 1979.
    Mille hourras pour une gueuse, théâtre, Le Seuil, 1980.
    Les Terrasses d'Orsol, roman, Sindbad, 1985; Paris, La Différence, coll. Minos, 2002.
    O vive, poèmes, Sindbad, 1987.
    Le Sommeil d'Ève, roman, Sindbad, 1989; Paris, La Différence, coll. Minos, 2003.
    Neiges de marbre, roman, Sindbad, 1990; Paris, La Différence, coll. Minos, 2003.
    Le Désert sans détour, roman, Sindbad, 1992, Paris, La Différence, coll. Minos, 2006.
    L'Infante maure, roman, Albin Michel, 1994.
    Tlemcen ou les lieux de l'écriture, textes et photos avec Philippe Bordas, La Revue noire, 1994.
    La Nuit sauvage, nouvelles, Albin Michel, 1995.
    L'Aube Ismaël, récit poétique, éd. Tassili, Paris 1996.
    Si Diable veut, roman, Albin Michel, 1998.
    L'Arbre à dires, nouvelles, essai, Albin Michel, 1998.
    L'Enfant jazz, poèmes, La Différence, 1998.
    Le Cœur insulaire, poèmes, La Différence, prix des Découvreurs 2000.
    Comme un bruit d'abeilles, Albin Michel, 2001.
    L'Hippopotame qui se croyait vilain, conte, Albin Michel Jeunesse, 2001.
    L.A. Trip, roman en vers, Paris, La Différence, 2003.
    Simorgh, nouvelles, essai, Albin Michel, 2003.
    Laëzza, nouvelles, essai, Albin Michel, 2006.
    Poésies, Paris, Œuvres complètes, La Différence, 2007.
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

  • #2
    Mohamed Dib et Mouloud Feraoun ont été les premiers écrivains que j'ai lus.
    Je ne savais pas que lui aussi a passé par Alger républicain.

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    • #3
      D'autres écrivains sont passés par Alger Républicain ou l'ont soutenu (généralement militants ou sympathisants du PCA). Parmi eux Albert Camus, Henri Alleg (auteur de La Question), Kateb Yacine...
      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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      • #4
        Bonsoir Benam

        Je pense que Feraoun aussi a passé par ce journal.

        Y avait, à ces temps là, deux grands quotidiens: Alger républicain et La Dépêche.

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        • #5
          Salut Bachi,
          Je ne sais pas pour Mouloud Feraoun. Mais je ne pense pas qu'il a collaboré ou travaillé à Alger Républicain.

          Pour les journaux, il y avait aussi Oran Républicain.
          "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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          • #6
            Mohammed DIB – Une Vie, une Œuvre : 1920-2003

            dz(0000/1111)dz

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