Tel que l’illustre parfaitement la balance commerciale du pays, dont le déficit n’en finit pas de se creuser depuis des années, l’importation à tout-va n’a pas du tout contribué à limiter la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures, et c’est le moins que l’on puisse dire. Mettre un frein aux importations «superflues» a, au fil des années, pris les allures de vœu pieux qui n’a eu le don que, au bout du compte, de mettre à genoux des producteurs locaux de nombre de secteurs et branches d’activité.
Ainsi, pour l’exemple, durant les deux premiers mois de cette année, comme le révélait un de ces rapports de conjoncture de la Direction des études et de la prospective des Douanes, les importations tous azimuts, malgré un semblant de recul dû certainement aux contraintes d’acheminement des marchandises pour cause de pandémie de coronavirus, ont contribué à un déficit de la balance commerciale algérienne, rien que pour les deux premiers mois de cette année. Donc, elle a atteint 1,23 milliard de dollars.
Du détail de nos importations recensées par les Douanes, il ressortait que le «groupe des biens alimentaires» vient en deuxième position dans la structure des importations réalisées durant les deux premiers mois de l’année 2020 avec 21,10% de la valeur globale des importations.
La facture de ce groupe a atteint 1,29 milliard de dollars US. À l’intérieur de ce groupe, les hausses enregistrées au cours des deux premiers mois de l’année 2020, par rapport à la même période de l’année d’avant, ont concerné principalement les fruits comestibles, écorces d'agrumes ou de melon, soit une augmentation de 62,88%.
C’est pour mettre fin à cette «aberration» pour un pays, entre autres, à la vocation agricole et qui peut s’enorgueillir de capacités de production certaines qu’il a été décidé d’interrompre l’importation de 13 produits de l’agriculture. C’est, en effet, ce que révèle une note de l’Association des banques et établissements financiers datant d’il y a quelques jours.
«Nous avons l’honneur de vous informer que l’Abef a été rendue destinataire d’un courrier de la Direction générale du Trésor, reprenant une correspondance de monsieur le ministre du Commerce, portant sur la liste des produits agricoles dont l’importation est suspendue pour des périodes bien déterminées, et ce conformément à l’instruction de Monsieur le Premier ministre», écrit l’Abef.
La liste des produits agricoles dont l’importation est suspendue pour des périodes précises inclut les agrumes, les abricots, les cerises, les pêches, les prunes, les raisins, les poires, les pommes, les amandes, les figues, les grenades, les nèfles et les coings. La suspension de l’alimentation du marché national en pleine saison de cueillette de ces produits a de quoi rendre quelque peu le sourire aux producteurs du pays qui ont longtemps souffert d’une concurrence pour le moins déloyale pour certains d’entre eux, contre laquelle les autorités du pays n’ont rien mis en œuvre pour la contrer, au contraire des pays qui ont trouvé en l’Algérie un marché ouvert à tous les vents.
Azedine Maktour
Ainsi, pour l’exemple, durant les deux premiers mois de cette année, comme le révélait un de ces rapports de conjoncture de la Direction des études et de la prospective des Douanes, les importations tous azimuts, malgré un semblant de recul dû certainement aux contraintes d’acheminement des marchandises pour cause de pandémie de coronavirus, ont contribué à un déficit de la balance commerciale algérienne, rien que pour les deux premiers mois de cette année. Donc, elle a atteint 1,23 milliard de dollars.
Du détail de nos importations recensées par les Douanes, il ressortait que le «groupe des biens alimentaires» vient en deuxième position dans la structure des importations réalisées durant les deux premiers mois de l’année 2020 avec 21,10% de la valeur globale des importations.
La facture de ce groupe a atteint 1,29 milliard de dollars US. À l’intérieur de ce groupe, les hausses enregistrées au cours des deux premiers mois de l’année 2020, par rapport à la même période de l’année d’avant, ont concerné principalement les fruits comestibles, écorces d'agrumes ou de melon, soit une augmentation de 62,88%.
C’est pour mettre fin à cette «aberration» pour un pays, entre autres, à la vocation agricole et qui peut s’enorgueillir de capacités de production certaines qu’il a été décidé d’interrompre l’importation de 13 produits de l’agriculture. C’est, en effet, ce que révèle une note de l’Association des banques et établissements financiers datant d’il y a quelques jours.
«Nous avons l’honneur de vous informer que l’Abef a été rendue destinataire d’un courrier de la Direction générale du Trésor, reprenant une correspondance de monsieur le ministre du Commerce, portant sur la liste des produits agricoles dont l’importation est suspendue pour des périodes bien déterminées, et ce conformément à l’instruction de Monsieur le Premier ministre», écrit l’Abef.
La liste des produits agricoles dont l’importation est suspendue pour des périodes précises inclut les agrumes, les abricots, les cerises, les pêches, les prunes, les raisins, les poires, les pommes, les amandes, les figues, les grenades, les nèfles et les coings. La suspension de l’alimentation du marché national en pleine saison de cueillette de ces produits a de quoi rendre quelque peu le sourire aux producteurs du pays qui ont longtemps souffert d’une concurrence pour le moins déloyale pour certains d’entre eux, contre laquelle les autorités du pays n’ont rien mis en œuvre pour la contrer, au contraire des pays qui ont trouvé en l’Algérie un marché ouvert à tous les vents.
Azedine Maktour
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