Tizi Oualou,
La nature du pouvoir et du régime algérien est connue par les algérien depuis longtemps. Les kabyles la connaissent depuis au moins 1980. Les autres algériens depuis 1988. Théoriquement donc, les années 1988-1989-1990 auraient dû être des années rassembleuses. D'autant plus qu'elles coincidaient avec le vent de lioberté et de démocratie qui soufflait sur les pays totalitaires de l'Europe de l'est. Ces pays avaient le même régime régime que l'Algérie d'alors ( et d'aujourdhui).
mais que s'est-il passé?
La prise de conscience politique des masses kabyles les a menés aux revendications démocratiques, à la lutte pacifique pour la liberté (au sens large) du citoyen, pour le pluralisme (dans tous les domaines), pour les droits de l'homme et de la femme, pour un état de droit, pour la justice sociale... (voir les programmes des partis politiques activant principalement en kabylie pendant ces années).
Que firent les autres algériens dans leur immense majorité? Ils tournent le dos aux kabyles et s'engouffrent dans la gandoura de deux crétins (qui ont d'ailleurs fini en prison pour 12 ans). Ils les ont portés aux nues et ont fait le remake du culte de personnalité identique au culte voué à Boumédiene. Ce qui était ridicule et risible, c'est que le peuple qui adulait ces deux compéres n'a pas bougée le petit doigt pour les faire libérer et les arracher aux mains du "taghout". Parolé! parolé! chantait Dalida. Mais il soutenait sournoisement et secrétement une bande d'assassins qui prétendaient "prendre le maquis", comme des hommes.
Incroyable! ce peuple qu'on disait naguére assoiffé de liberté s'acoquine sans vergogne avec des fossoyeurs de la liberté, dictateurs théocrates de la pire espéce.
C'était ces années années là que la rupture politique et idéologique a été consommée entre kabyles (en tant qu'entité politique) et reste des algériens. Le fossé ne fait que se creuser avec les années. Ils ont de moins en moins de choses en commun et les relations entre les 2 parties ne fera que s'envenimer. Les algériens non kabyles ont trahi. Ils avaient projeté de remplacer une dictature militaire par une dictature populaire théocratique, presque par la force. Alors que les kabyles avaient un autre projet qu,ils pensaient partager avec tous leurs compatriotes. La "khardja islamiste" était un coup de poignard dans le dos.
Désormais, plus de confiance.
La nature du pouvoir et du régime algérien est connue par les algérien depuis longtemps. Les kabyles la connaissent depuis au moins 1980. Les autres algériens depuis 1988. Théoriquement donc, les années 1988-1989-1990 auraient dû être des années rassembleuses. D'autant plus qu'elles coincidaient avec le vent de lioberté et de démocratie qui soufflait sur les pays totalitaires de l'Europe de l'est. Ces pays avaient le même régime régime que l'Algérie d'alors ( et d'aujourdhui).
mais que s'est-il passé?
La prise de conscience politique des masses kabyles les a menés aux revendications démocratiques, à la lutte pacifique pour la liberté (au sens large) du citoyen, pour le pluralisme (dans tous les domaines), pour les droits de l'homme et de la femme, pour un état de droit, pour la justice sociale... (voir les programmes des partis politiques activant principalement en kabylie pendant ces années).
Que firent les autres algériens dans leur immense majorité? Ils tournent le dos aux kabyles et s'engouffrent dans la gandoura de deux crétins (qui ont d'ailleurs fini en prison pour 12 ans). Ils les ont portés aux nues et ont fait le remake du culte de personnalité identique au culte voué à Boumédiene. Ce qui était ridicule et risible, c'est que le peuple qui adulait ces deux compéres n'a pas bougée le petit doigt pour les faire libérer et les arracher aux mains du "taghout". Parolé! parolé! chantait Dalida. Mais il soutenait sournoisement et secrétement une bande d'assassins qui prétendaient "prendre le maquis", comme des hommes.
Incroyable! ce peuple qu'on disait naguére assoiffé de liberté s'acoquine sans vergogne avec des fossoyeurs de la liberté, dictateurs théocrates de la pire espéce.
C'était ces années années là que la rupture politique et idéologique a été consommée entre kabyles (en tant qu'entité politique) et reste des algériens. Le fossé ne fait que se creuser avec les années. Ils ont de moins en moins de choses en commun et les relations entre les 2 parties ne fera que s'envenimer. Les algériens non kabyles ont trahi. Ils avaient projeté de remplacer une dictature militaire par une dictature populaire théocratique, presque par la force. Alors que les kabyles avaient un autre projet qu,ils pensaient partager avec tous leurs compatriotes. La "khardja islamiste" était un coup de poignard dans le dos.
Désormais, plus de confiance.
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