Intervenant le 14 juillet 2020 dans le cadre de l’émission citoyenne Sahara Debate, Shoji Matsumoto, Professeur de droit comparatif international à l’Université de Sapporo, au Japon, a déconstruit point par point les allégations colportées par l’Algérie et le Polisario sur la soi-disant représentativité de la pseudo «rasd» et a mis en exergue la conformité de l’Initiative d’autonomie marocaine avec le Droit international, basée sur une solution «gagnantgagnant » et ouvrant les perspectives de paix, de sécurité et de coopération dans la région du Maghreb.
Le Professeur a indiqué que lorsque le Maroc revendiquait officiellement son Sahara aux Nations Unies dès 1957, le Polisario n’existait pas. Il n’a été alors créé qu’au milieu des années 70 à l’instigation de l’Algérie et de la Libye lors du retrait de l’Espagne en 1975 du Sahara marocain.
Ainsi, pour le Professeur Matsumoto, l’ONU n’accorde au Polisario qu’un statut de simple «pétitionnaire» dans le cadre de certains travaux du Comité des Vingt-Quatre et de la 4ème Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, à l’instar d’une centaine d’autres pétitionnaires.
Pour M. Matsumoto, même si le Polisario a proclamé la création de la pseudo «rasd» et occupe un siège à l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), en violation des procédures d’admission, cette entité ne jouit d’aucune légitimité légale, ni populaire et encore moins d’une légitimité démocratique pour prétendre représenter la population du Sahara marocain, ajoutant que la pseudo «rasd» n’exerce aucune autorité ou le contrôle d’un quelconque territoire.
Pr Shoji Matsumoto
Le Professeur a indiqué que lorsque le Maroc revendiquait officiellement son Sahara aux Nations Unies dès 1957, le Polisario n’existait pas. Il n’a été alors créé qu’au milieu des années 70 à l’instigation de l’Algérie et de la Libye lors du retrait de l’Espagne en 1975 du Sahara marocain.
Ainsi, pour le Professeur Matsumoto, l’ONU n’accorde au Polisario qu’un statut de simple «pétitionnaire» dans le cadre de certains travaux du Comité des Vingt-Quatre et de la 4ème Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, à l’instar d’une centaine d’autres pétitionnaires.
Pour M. Matsumoto, même si le Polisario a proclamé la création de la pseudo «rasd» et occupe un siège à l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), en violation des procédures d’admission, cette entité ne jouit d’aucune légitimité légale, ni populaire et encore moins d’une légitimité démocratique pour prétendre représenter la population du Sahara marocain, ajoutant que la pseudo «rasd» n’exerce aucune autorité ou le contrôle d’un quelconque territoire.
Pr Shoji Matsumoto
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