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33e Anniversaire de la création de l'USTHB

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  • 33e Anniversaire de la création de l'USTHB

    Une importante exposition touchant différents domaines d’activité se déroule depuis hier, et ce, pendant une semaine, au sein de l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediène, à l’occasion de la célébration du 33e anniversaire de sa création.

    Placée sous le thème «L’Université et l’économie fondées sur la connaissance», cette célébration a été marquée par un riche programme concocté par le rectorat. Plusieurs conférences ont été programmées par les instituts sur divers thèmes.

    L’ouverture de la manifestation a été caractérisée par la projection du film Indigènes, de Rachid Bouchareb. Le mouvement associatif a été fortement représenté afin de sensibiliser ce potentiel jeunesse se trouvant à l’université sur des questions de l’heure comme le sida, le code de la famille, le rôle des jeunes dans la société... La Protection civile, la police scientifique, le Croissant-Rouge et la Conservation des forêts de la wilaya d’Alger sont entre autres les organismes qui ont participé avec des stands à cette manifestation. L’objectif attendu est de mobiliser les étudiants sur les actions humanitaires comme le bénévolat et autres. Des formations en secourisme sont proposées sur place. Et c’est avec beaucoup de volonté que des étudiants s’inscrivent à ces formations. Le stand de la police judiciaire était quant à lui submergé par le nombre important d’étudiants qui voulaient tout savoir sur le fonctionnement de la police. L’Ansej a proposé également, à l’occasion, ses services aux étudiants et les incite à envisager d’ores et déjà l’avenir. Destiné à la création de micro- entreprises, le dispositif Ansej s’adresse aux futurs cadres qui veulent investir, une fois le diplôme en poche. Dans le souci de préserver leur environnement, des étudiants de l’Union générale des étudiants algériens (UGEA) se sont indignés, hier, contre les services chargés de la protection des espaces verts au sein de l’université. En effet, ces derniers ont procédé, hier, sans autorisation, à l’arrachage de deux palmiers se trouvant devant le village des étudiants, afin de permettre à un opérateur privé de la téléphonie mobile d’installer son stand. «C’est inadmissible ! Il est inacceptable de se taire sur une telle atteinte à l’environnement à l’intérieur même de l’université », a dénoncé un étudiant. Interrogé sur cette question, l’opérateur économique s’est démarqué d’une telle violence contre la nature, expliquant qu’une fois sur les lieux, les arbres étaient déjà arrachés. Alors, qui a donné l’ordre de déraciner des palmiers datant de deux décennies !? Les étudiants ont décidé de demander des clarifications sur ce sujet et de saisir la direction des forêts. D’ailleurs, celle-ci est conviée à participer à la manifestation. Par ailleurs, les étudiants affiliés à l’association estudiantine “Belles lettres” ont été empêchés de se joindre aux manifestations culturelles programmées dans le cadre de cet événement. Composée d’étudiants kabyles, cette association est taxée de véhiculer un combat politique. «On nous refuse toujours des manifestations culturelles car nous sommes des kabyles. C’est de l’injustice. Nous refusons cette politique de deux poids deux mesures», expliquent les étudiants qui revendiquent leur droit de participer en toute liberté aux manifestations de l’université.


    - Le Soir d'Algerie
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