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Algérie : Nouvelles révélations sur l’assassinat de Mohamed Boudiaf

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  • Algérie : Nouvelles révélations sur l’assassinat de Mohamed Boudiaf

    Par Pica Ouazi 25 juillet 2020



    Vingt-huit ans après l’assassinat de Mohamed Boudiaf alors président de la République, le journaliste Omar Touati revient, dans un livre intitulé “Assassinat de Mohamed Boudiaf : J’accuse”, sur les circonstance du meurtre d’une des figures historiques de la Révolution algérienne. Le journaliste affirme dans son livre, paru au début de ce mois de juillet, que Lembarek Boumaarafi n’est pas l’assassin de Mohamed Boudiaf.

    L’auteur du livre, qui a déjà livré un témoignage dans ce sens, remet en cause la thèse officielle. Il décrit l’auteur de l’assassinat et déclare sans aucune ambiguïté que Boumaarafi n’était qu’un bouc-émissaire et un lièvre de diversion.


    Le journaliste, témoin de l’assassinat, revient ainsi sur cet épisode après une enquête qui a duré plus de 20 ans. Omar Touati décrit l’assassinat avec précision. Il raconte avoir même eu une altercation avec Boumaarafi, quand ce dernier voulut déloger une journaliste d’un siège réservé aux services de sécurité.

    Le journaliste fait remarquer l’absence du ministre de l’Intérieur le jour de l’assassinat, à Annaba, alors qu’il était censé accompagner le chef de l’État. Il révèle que « tous les ministres, les officiers supérieurs de l’armée, de la gendarmerie, de la Sûreté nationale et des partis politiques entre autres se trouvaient dans les deux premières rangées principales, faisant face au Président Boudiaf. C’est-à-dire loin de la tribune d’honneur, pour n’encourir aucun risque. Ces mesures protocolaires inédites et surprenantes pour une visite de cette importance, ne laissaient présager rien de bon. Mais le Président Boudiaf n’en savait rien ».

    Révélations fracassantes
    Omar Touati raconte que quelques minutes après le début du discours de Mohamed Boudiaf, “un coup de feu d’arme à poing retentit de derrière le rideau rouge de la scène. Instinctivement, Boudiaf tourna la tête vers la gauche d’où provenait le bruit du tir”. Il ajoute : “Moins d’une minute après, un individu armé d’une UZI israélienne ou d’une Beretta italienne, nous n’avions pu l’identifier avec précision, surgit de derrière la scène. Jambes écartées, sa mitraillette bien calée au ventre, il commença ses tirs sur le Président, en le mitraillant dans le dos, lui atteignant la nuque et la tête, sans avoir visé aucune autre personne du podium”.

    Le journaliste poursuit : « Sous la pluie des balles tirées presque à bout portant en le transperçant, le corps de Si Tayeb El Watani se plia en deux. Le tueur en question, que nous avions eu tout loisir d’observer sous tous les angles, était de taille moyenne, teint mat, cheveux noirs bouclés et barbe hirsute. Contrairement à ce qui a été avancé par certains, il ne portait pas de tenue de policier ».

    Boumaarafi n’est pas le tueur
    Omar Touati est catégorique : “Le tueur n’était pas donc Boumaarafi”. Il explique : « Aucune ressemblance avec le physique blondinet, la toise et l’élégance de Boumaârafi Lembarek, le pseudo-assassin. Comme effets vestimentaires, il portait un jeans bleu, un chemisier blanc à manches courtes, un débardeur bleu et chaussé d’une paire d’Adidas. Son image est encore devant mes yeux. Elle ne s’estompera pas et je ne l’oublierai jamais. Après avoir tiré sur Boudiaf, le tueur braqua son arme sur la salle archicomble. Il commença d’abord par tirer sur la caméra numéro 4 qui le filmait à son intrusion, brisa les lustres du plafond et les spots muraux par des rafales de mitraillette, afin de plonger la salle dans l’obscurité totale, ensuite, il balaya les lieux par des tirs en demi-volée. Tous ceux qui ont été blessés dans la salle le furent par les débris de verre ».


    ...

  • #2
    On se demande ce que faisaient les autres membres du SSP...une sieste wakila.
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #3
      Une autre truanderie du système.
      Je n'ai jamais gobé l'histoire de Boumaarafi assassin, islamiste et patati et patata. C'était trop fumeux comme histoire.

      Sans faire aucune enquête ni avoir aucune preuve du tout, je gagerais ma dernière chemise qu'il y a des généraux derrière ce lâche assassinat.

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      • #4
        Omar Touati est catégorique : “Le tueur n’était pas donc Boumaarafi”. Il explique : « Aucune ressemblance avec le physique blondinet, la toise et l’élégance de Boumaârafi Lembarek, le pseudo-assassin. Comme effets vestimentaires, il portait un jeans bleu, un chemisier blanc à manches courtes, un débardeur bleu et chaussé d’une paire d’Adidas. Son image est encore devant mes yeux. Elle ne s’estompera pas et je ne l’oublierai jamais

        Après avoir tiré sur Boudiaf, le tueur braqua son arme sur la salle archicomble. Il commença d’abord par tirer sur la caméra numéro 4 qui le filmait à son intrusion, brisa les lustres du plafond et les spots muraux par des rafales de mitraillette, afin de plonger la salle dans l’obscurité totale, ensuite, il balaya les lieux par des tirs en demi-volée.
        Où est passée la bobine d'enregistrement de cette camera ?

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        • #5
          Mohamed Boudiaf (Allah yerahmou ) a voulu allé trop vite.

          Il aurait dû être plus subtile, d'abord se constituer doucement mais sûrement une garde rapprochée fidèle au sein de l'État major et du renseignement en remplaçant progressivement les généraux corrompus et traîtres, tout s'efforçant de feindre sa fidélité au régime. Puis ensuite une fois les arrières assurés, passer à la vitesse supérieure en dératisant l'Algérie intégralement.
          Dernière modification par Gengis Khan, 25 juillet 2020, 18h18.

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          • #6
            Seuls l'un des commanditaires au moins de l'assassinat pourra nous donner des preuves sur les auteurs de ce crime ? Cela viendra un jour.

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            • #7
              @Gengis Khan

              Citation :
              Mohamed Boudiaf (Allah yerahmou ) a voulu allé trop vite.

              Il aurait dû être plus subtile, d'abord se constituer doucement mais sûrement une garde rapprochée fidèle au sein de l'État major et du renseignement en remplaçant progressivement les généraux corrompus et traîtres, tout s'efforçant de feindre sa fidélité au régime. Puis ensuite une fois les arrières assurés, passer à la vitesse supérieure en dératisant l'Algérie intégralement.


              Réponse :
              Le défunt regardait trop de séries américaines des super héros (Rambo...etc...) ?

              Commentaire


              • #8
                57 ans plus tard..on ne sait tjrs pas qui a assassine JFK..et si Lee Harvey Oswald..n'etait qu'un bouc émissaire...tt comme la possibilite que le presumé assassin de Mr Boudiaf n'est pas celui designé qu'on le croit.....ou pas

                Commentaire


                • #9
                  Le défunt regardait trop de séries américaines des super héros (Rambo...etc...) ?
                  Non, mais c'est juste que Mohammed Boudiaf a été trop frontale dans la lutte contre le système, on se souviendra de quand il avait dit « on va sortir les dossiers ». À l'époque il y avait les Lamari, Belkheir, Nezzar, Touati, Toufik ect... Des gros barons du régime, par exemple le renseignement échappait totalement à Boudiaf, donc c'était vraiment risqué de se lancer dans une telle entreprise.

                  Le problème c'est que pour vaincre le régime algérien de l'intérieur, comme tout État profond, il faut déjà être subtil. Il faut feindre une loyauté envers le système, tout en avançant doucement mais sûrement ses pions. Éliminer progressivement les corrompu de l'État major, pour les remplacer par des hommes fidèles qui sauront exécuter les ordres le moment venu de l'assaut final . Il faut etre un véritable requin, entre les barons de la mafia algérienne il y a des rivalités, il faut par exemple s'allier temporairement avec un camp pour en éliminer un autre, puis trahir ce même camp pour s'en débarasser peut être aussi à l'aide d'un camp encore plus minoritaire, et ainsi de suite.

                  Ce n'est qu'en menant ce travail de profondeur, qu'il sera ensuite possible de lancer l'opération finale de dératisation. Boudiaf Allah yerahmou a brûlé les étapes d'où son assassinat.

                  Commentaire


                  • #10
                    Le problème c'est que pour vaincre le régime algérien de l'intérieur, comme tout État profond, il faut déjà être subtil. Il faut feindre une loyauté envers le système, tout en avançant doucement mais sûrement ses pions. Éliminer progressivement les corrompu de l'État major, pour les remplacer par des hommes fidèles qui sauront exécuter les ordres le moment venu de l'assaut final . Il faut etre un véritable requin, entre les barons de la mafia algérienne il y a des rivalités, il faut par exemple s'allier temporairement avec un camp pour en éliminer un autre, puis trahir ce même camp pour s'en débarasser peut être aussi à l'aide d'un camp encore plus minoritaire, et ainsi de suite.
                    Il faut espérer que le hirak reprendra après la fin de la crise sanitaire,il va enlever tout ça franchement et directement,et il abattra le mur de la peur ce qui permettra de connaître la vérité.

                    Commentaire


                    • #11
                      qu'il y a des généraux derrière ce lâche assassinat.
                      Des généraux qui ont laissé faire, sachant que Boumaarafi (un illuminé, un passionné, un "justicier" voulant venger ses "frères" du FIS arrêtés et emprisonnés dans le Sud). On rapporte d'ailleurs que ce dernier a ouvertement exprimé son désir de tuer Mohamed Boudiaf. Donc, Boumaarafi est le tueur, mais certainement manipulé par des généraux qui voyaient le regretté Boudiaf aller trop loin.
                      Enfin, les psychiatres qui ont expertisé Boumaarafi corroborent cette thèse. Un acte isolé. Allah aalem.
                      « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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                      • #12
                        Extrait d'un entretien de Nacer Boudiaf au journal Le Matin (2017). Il faisait allusion au journaliste Omar Touati.

                        Nacer Boudiaf parle de la cassette de l'enregistrement du vrai meurtrier de Boudiaf qui selon lui a été la cause de l’assassinat d’autres personnes qui ont vu la scène

                        Révélations de Nacer Boudiaf
                        "Je demande la libération de Lembarek Boumaarafi"


                        Le Matin d'Algérie : Vingt-cinq ans après l'assassinat de Mohamed Boudiaf, votre père, y a-t-il du nouveau dans l’affaire? Des témoignages ou révélations ? Croyez-vous que certaines personnes encore vivantes taisent certaines vérités qui pourraient faire avancer le dossier ?

                        Nacer Boudiaf : Je voudrais tout d’abord vous remercier de m’avoir offert l’occasion de m’exprimer afin d’informer le peuple algérien sur les derniers développements de l’assassinat de mon père, Mohamed Boudiaf, Allah Yarahmou wa Yarham echouhada.

                        En effet, et selon un témoignage d’un journaliste qui était présent, ce triste jour du 29 juin 1992, à la Maison de la culture de Annaba, et dont je ne dévoilerai pas le nom, pour les raisons que vous devinez, Lembarek Boumaarafi n’est pas l’assassin du Président du H.C.E., Mohamed Boudiaf, et ce, pour la simple raison que Boumaarafi était en costume marron quelques minutes avant "l’acte isolé" qu’il a été chargé, par la suite, de dire qu’il l’a commis.

                        La caméra qui était en biais sur l’estrade, à la gauche du chef de l’Etat, et qui a filmé la sortie de l’assassin de derrière les rideaux, habillé en t-shirt blanc, pantalon jean et des chaussures de sport, a bien filmé la face de l’assassin qui a été évacué par une voiture directement à l’hôtel Seybous. La cassette qui a filmé l’assassin a été la cause de l’assassinat d’autres personnes qui ont vu la triste scène et dont les noms seront un jour révélés au public.

                        Après le départ de l’assassin des lieux du crime pour s’installer confortablement à la chambre 205 de l’Hôtel, Boumaarafi Lambarek a reçu les instructions d’aller se changer, de se vêtir en treillis bleu puis d’aller se cacher dans un appartement d’un ancien agent de la protection civile en attendant d’être cueilli par la Police.

                        Merci donc de m’avoir offert l’occasion de demander la libération de Boumaarafi pour le crime qu’il n’a jamais pu commettre vu qu’au moment où l’assassin déchargeait ses nombreuses balles assassines dans le dos de mon père, Boumaarafi se disputait un siège dans la salle.

                        On a fait croire que Boumaarafi est un islamiste. Boumaarafi a passé la veille de l’assassinat à l’hôtel en buvant du whisky payé par le contribuable algérien, en compagnie de filles de mœurs légères. L’étiquette « islamiste » lui a été collée pour faire croire que ce sont les islamistes qui ont tué Boudiaf. C’est absolument faux.

                        Le Matin
                        10 novembre 2017
                        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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