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La défaite d’Haftar devant le « sans-faute » turc en Libye

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  • La défaite d’Haftar devant le « sans-faute » turc en Libye

    Quelles sont les conséquences de la fin de la bataille de Tripoli? Plus de quatorze mois après le lancement de son offensive vers la capitale libyenne, le maréchal Haftar semble ne plus avoir sa place dans la guerre ni dans le futur processus de paix.

    Jalel Harchaoui, chercheur à l’Institut des Relations Internationales Clingendael de La Haye, aux Pays-Bas, et spécialiste de la Libye considère qu’Haftar a subi une «humiliation militaire» et sera prochainement écarté par ses nombreux soutiens étrangers. D’autant plus que son image pourrait davantage se détériorer. En effet, les forces armées fidèles à Tripoli ont récemment découvert de centaines de corps, notamment d’enfants et de femmes, dans des charniers à Tarhuna. Le GNA pointe du doigt certaines milices proches d’Haftar qui contrôlaient cette ville, située au sud-est de Tripoli.

    De plus, cette défaite assoit davantage le gouvernement d’union nationale ou GNA, reconnu par les Nations unies. Elle est surtout une bonne nouvelle pour son parrain, la Turquie d’Erdogan, qui est le grand vainqueur de cette dernière séquence militaire et qui pourrait gagner davantage de terrain vers l’Est du pays, si le GNA et ses alliés parviennent à conquérir la ville de Syrte.

    Jalel Harchaoui dresse un état des lieux de la situation libyenne, égratignant au passage la France pour son impuissance. Il rappelle également le jeu essentiel du grand allié de Paris dans la région, les Émirats arabes unis.



    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    se qu'on peux dire les force spéciale turque on donner une grosse raclée aux force spéciale égyptienne est des émirat lors de la bataille de tripoli

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    • #3
      se qu'on peux dire les force spéciale turque on donner une grosse raclée aux force spéciale égyptienne est des émirat lors de la bataille de tripoli
      Les armées arabes sont faibles et leur soldats combattent avec peu de conviction.



      La raison de cela est que la quasi intégralité des armées arabes sont héritières des précédentes armées coloniales. Les soldats arabes modernes remplissent le même rôle que celui des soldats coloniaux, à savoir protéger le pouvoir en place et réprimer le peuple en cas de soulèvement. Ils s'inscrivent dans cette droite lignée, et parfois, les uniformes d'apparat de ces soldats sont les mêmes que ceux de leur prédécesseurs du temps de la colonisation. Les soldats arabes sont des miliciens publics dont le rôle est de protéger le pouvoir politique, il n'existe aucune transcendance nationaliste chez ces soldats, à la moindre débâcle, à la moindre coupe budgétaire, ils seraient prêt à baisser les bras et rejoindre le camp du plus fort. Le sheikh égyptien Chichkh (allah yerahmou) avait justement dit qu'Hafez El Assad était un lion contre son propre peuple, mais un châton face à Israël.



      A l'inverse, la Turquie est un pays qui n'a jamais été colonisé. Elle est l'héritière de l'Empire Ottoman dont les débuts remontent à 1299. L'armée turque est directement issue d'une très longue tradition militaire. Les soldats turcs modernes sont les descendants des Sipahis et Janissaires ottomans, et plus récemment des fedayin ottomans de la 1ère guerre mondiale, ayant chassés de l'Anatolie les britanniques et français lors de la bataille de Dardanelle. Contrairement aux soldats arabes, eux ils ont une transcendance nationaliste, ils seraient prêt à mourir pour leur pays quoi qu'il en coûte, indépendamment du rapport de force, du nombre de rations, ou de la personnalité du pouvoir politique. Ce qui explique la différence de performance entre l'armée turque et les armées émiratis et égyptienne. Pour moi il ne fait pas de doute que l'armée turque écrase l'armée égyptienne.



      C'est la même chose pour l'armée algérienne, qui est une singularité au sein du monde arabe. L'armée nationale populaire algérienne étant l'héritière directe de l'armée de libération nationale. En témoigne la guerre de 1973 où les soldats algériens de la 8e brigade blindé, de l'aveu du commandement israélien de l'époque, avaient combattu comme des lions sur le champ de bataille. Transcendés par le souvenir de leur aînés qui de 1954 à 1962 s'étaient vaillamment battu pour libérer l'Algérie. Pour un si jeune pays et une si jeune armée, l'Algérie avait réussi à stopper net l'avancée de Tsahal vers Le Caire. Contrairement aux incompétents syriens et égyptiens responsables de la débâcle, qui justement sont dans cette droite lignée coloniale dont je parlais plus au-dessus. Je peux encore aussi citer les évènements de 1988 quand l'Algérie accueillait à Alger un sommet historique de l'OLP, l'aviation israélienne avait eu envie de réitérer la même chose qu'elle avait faite à Tunis en 1985. Sauf que les chasseurs-bombardiers israéliens ont fait demi-tour, se rendant compte qu'ils n'allaient pas tous s'en sortir indemne avec tout le dispositif de défense mis en place par l'Algérie pour protéger le site du sommet.


      L'Algérie est elle même au delà du plan militaire, une singularité au sein du monde arabe, car son indépendance elle l'a arraché des mains de son colon, ce n'est pas une faveur qu'on lui a accordé comme pour bon nombre de pays arabes issus de l'accord de Sykes-Picot.


      Aujourd'hui nous sommes faibles, mais nous avons cet esprit, qui s'il était accompagné par la matérialité de la puissance concrète , ferait des ravages.
      Dernière modification par Gengis Khan, 26 juillet 2020, 19h00.

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      • #4
        Très bonne analyse de Jalel Harchaoui.
        Merci du partage.
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          se qu'on peux dire les force spéciale turque on donner une grosse raclée aux force spéciale égyptienne est des émirat lors de la bataille de tripoli
          La Turquie n'a jamais utilisé ses militaires dans le conflit Libyen. Il s'agit de ses térroristes mercenaires qui étaient en Syrie et pour lesquels elle leur a trouvé une nouvelle mission.
          La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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          • #6
            La Turquie n'a jamais utilisé ses militaires dans le conflit Libyen. Il s'agit de ses térroristes mercenaires qui étaient en Syrie et pour lesquels elle leur a trouvé une nouvelle mission.

            Il y a aussi des forces spéciales. Les mercenaires en bligha ne peuvent pas mener des missions aussi élaborées,eux c'est juste de la chaire à canon, il y a des tâches pour lesquelles les forces spéciales sont les seuls habiletés.


            Toute les puissances militaires impliqués dans les théâtres de conflits actuels utilisent des forces spéciales . Elles sont juste discrètes et c'est leur rôle.

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            • #7
              En face, ce n'est quand même pas le Hezbollah. Il s'agit juste de la milice de Haftar. Merdogan ne risquera pas la vie de ses concitoyens dans ce conflit.
              La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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              • #8
                Bien fait pour sa gueule !

                Dommage qu'il ne soit pas renvoyé définitivement chez la Sissi ou les bedenneux du khalij !

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                • #9
                  Merdogan ne risquera pas la vie de ses concitoyens dans ce conflit.
                  certes, certes, d'ailleurs, il n'a pas interêt, la Turquie contrairement aux pays arabes impliqué dans ce bourbier est pour le moment une démocratie, du moins, avec de vraies elections et l'alternative qui va avec !

                  donc, Merdogan n'a pas à perdre une seconde fois après le cinglant echec en syrie, quoi que, finalement, il a pu garder les apparences intactes, grâce à son chantage des réfugiés pour les expedier en europe occidentale !


                  ceci dit, l'autre gros souci du sultan, est plus sérieux encore, s'il fait des guerres à tout va, c'est parce que les entrées d'argents en turquie se faisaient rares, et l'endettement trop risqué, déjà qu'il est poingt et pieds liés avec ses créantiers dont Trump qui l'enquiquine plus qu'à son tour !

                  bref, ou il gagne quelque puits de pétrole, peu importe ou, y compris, pourquoi pas ceux de hassi rmel ou hassi messaoud ( au point ou il en est, il ne se gênera pas, en plus, il sera assuré d'avoir quelques "harkis" bien sincères pour l'acceuillir les bras ouverts loooool )

                  ou la prochaine campagne électorale en turquie sera le bilan du rais, pardon du sultan

                  bref, on ne dit pas la guerre est l'économie par d'autres moyens, juste pour la rime lol
                  Dernière modification par tizi oualou, 26 juillet 2020, 21h39.

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                  • #10
                    pauvre union maghrébine....

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