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Il n'a pas disparu....Et il n'est pas prêt de disparaître, si on en croit les chiffres officiels.
L'esclavage....Ils sont quelque 500 millions de personnes dans le monde à vivre dans cette condition. C'est le cas notamment de plus de 6000 ouvriers agricoles et forestiers brésiliens.
Selon un rapport du ministère du Travail de ce pays d'Amérique du Sud, ces travailleurs sont, dans les faits, tenus dans un état de servitude.
Ces abus persistent dans les états pauvres du nord du pays.
Les grands propriétaires terriens attirent des gens pauvres en leur promettant du travail. Ces « travailleurs » se retrouvent complètement isolés, à des milliers de kilomètres de chez eux.
Et ils tombent dans l'engrenage d'un endettement forgé de toutes pièces. Car leur force de travail ne pourra jamais payer la présumée dette qu'ils doivent à ces faxendéros.
Il y a des hommes armés qui les empêchent de partir s'il n'ont pas terminé ce travail qui est toujours à continuer parce qu'on leur dit qu'ils sont endettés. — Père Henri Desrosiers
Le père Henri Desrosiers travaille depuis des années au sein de la Commission pastorale de la terre.
Selon lui, les travailleurs agricoles acceptent n'importe quel travail parce qu'ils n'ont pas de quoi vivre chez eux.
Et ils en sont là parce qu'il n'y a pas eu de véritable réforme agraire, même sous le gouvernement Lula.
Selon la Commission pastorale de la terre et les organisations du travail, les moyens mis en place sont nettement insuffisants.
De plus, l'impunité persiste, comme le fait remarquer le père Desrosiers : « Jusqu'à maintenant, aucun propriétaire qui utilise sa main-d'oeuvre en situation d'esclavage n'a été condamné par les pouvoirs publics. »
D'un autre côté, depuis 2003, le gouvernement de Luiz Inácio Lula da Silva a fait beaucoup d'efforts pour enrayer le fléau du travail forcé. L'an dernier, son intervention a permis de faire libérer plus de 3000 de ces ouvriers.
- Radio-Canada
L'esclavage....Ils sont quelque 500 millions de personnes dans le monde à vivre dans cette condition. C'est le cas notamment de plus de 6000 ouvriers agricoles et forestiers brésiliens.
Selon un rapport du ministère du Travail de ce pays d'Amérique du Sud, ces travailleurs sont, dans les faits, tenus dans un état de servitude.
Ces abus persistent dans les états pauvres du nord du pays.
Les grands propriétaires terriens attirent des gens pauvres en leur promettant du travail. Ces « travailleurs » se retrouvent complètement isolés, à des milliers de kilomètres de chez eux.
Et ils tombent dans l'engrenage d'un endettement forgé de toutes pièces. Car leur force de travail ne pourra jamais payer la présumée dette qu'ils doivent à ces faxendéros.
Il y a des hommes armés qui les empêchent de partir s'il n'ont pas terminé ce travail qui est toujours à continuer parce qu'on leur dit qu'ils sont endettés. — Père Henri Desrosiers
Le père Henri Desrosiers travaille depuis des années au sein de la Commission pastorale de la terre.
Selon lui, les travailleurs agricoles acceptent n'importe quel travail parce qu'ils n'ont pas de quoi vivre chez eux.
Et ils en sont là parce qu'il n'y a pas eu de véritable réforme agraire, même sous le gouvernement Lula.
Selon la Commission pastorale de la terre et les organisations du travail, les moyens mis en place sont nettement insuffisants.
De plus, l'impunité persiste, comme le fait remarquer le père Desrosiers : « Jusqu'à maintenant, aucun propriétaire qui utilise sa main-d'oeuvre en situation d'esclavage n'a été condamné par les pouvoirs publics. »
D'un autre côté, depuis 2003, le gouvernement de Luiz Inácio Lula da Silva a fait beaucoup d'efforts pour enrayer le fléau du travail forcé. L'an dernier, son intervention a permis de faire libérer plus de 3000 de ces ouvriers.
- Radio-Canada