Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le cabinet britannique Verisk prend le risque de verser dans l’absurde et le ridicule

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le cabinet britannique Verisk prend le risque de verser dans l’absurde et le ridicule

    Le cabinet britannique Verisk prend le risque de verser dans l’absurde et le ridicule

    Publié par LSA
    le 28.07.2020

    Par Messaoud Boularès
    Le britannique Verisk Maplecroft, spécialiste de la gestion du risque-pays, a publié à la mi-juillet un rapport à caractère sensationnel : 37 pays sont présentés comme étant les plus vulnérables au monde et par conséquent particulièrement menacés par des conflits sociaux, à court terme, du fait des conséquences économiques de la pandémie de coronavirus.
    Selon les Nostradamus du conseil en risques et en stratégie de Verisk, l’impact économique et sanitaire de la pandémie fait exploser le niveau de risque de multiplication de troubles sociaux dans ces 37 pays où figure l’Algérie, notamment aux côtés des États-Unis, de la Russie, de la Turquie, de Hong-Kong, du Nigeria, de l’Afrique du Sud, du Brésil et de l’Égypte.
    Aucun autre pays du Maghreb n’y figure, bien évidemment pour cette première raison que nos voisins de l’Ouest sont partie prenante directe d’une prospective qu’à coups de financements directs ils se sont taillée à leur mesure pour déplacer vers l’Algérie la grogne qui gagne le Maroc profond.
    Sur la base de leurs projections, les Cassandre de ce cabinet qui vend sa marchandise aux milieux d’affaires, ces pays «seront confrontés à des pics de troubles importants au cours du second semestre de cette année, entraînés par une douloureuse reprise économique post-pandémie qui augmentera le mécontentement public à l’égard des gouvernements.»
    Curieusement, l’Europe et surtout le Maroc, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie ne sont pas dans la liste de ces pays jugés les moins résilients au monde. Ces mêmes 37 pays seraient ceux qui auraient développé les réponses de gestion de la crise les moins efficaces. On lit donc dans le rapport que les troubles supposés éclater dans les 37 pays ciblés «sur une période allant jusqu’à trois ans» ne surviendraient pas au Maghreb.
    À l’exception de l’Algérie qui est créditée, à l’instar des 36 autres pays de la liste établie par Verisk, d’un «faible taux de récupération», c'est-à-dire d’une prétendue faible capacité de résistance et de réponses appropriées à l’ampleur de la crise pandémique. Comme si les autres pays maghrébins étaient, à tous les points de vue, plus solides que les États-Unis, la Russie, l’Inde, Hong-Kong, le Brésil et la Turquie !
    Or, à en croire par ailleurs l’agence américaine Bloomberg, dont on ne peut mettre en doute le sérieux et la rigueur, le Maroc, pour ne citer que lui, serait à la veille d’entrer dans un cycle de troubles déstabilisateurs et de crises majeures, sur le plan économique, politique et social.
    Du fait même de la profonde récession économique consécutive à la pandémie de Covid-19 qui affectera profondément les revenus du pays tirés essentiellement du tourisme, de l’agriculture et des exportations orientés essentiellement vers le marché européen, lui-même en crise profonde.
    Verisk voit donc midi à sa porte et veut faire croire à sa clientèle traditionnelle (milieux d’affaires) que l’herbe est moins verte dans les 37 Etats qualifiés de pays les plus fragiles.
    Mais sur quelles bases le centre d’évaluation britannique s’est fondé pour livrer ses oracles ? On constate qu’il a notamment calculé son ratio de risque avec deux données essentielles : les niveaux de risques sociaux préexistants à la pandémie et la capacité des pays à rebondir économiquement, à savoir le fameux «taux de récupération». Ce taux est calculé par Verisk Maplecroft à partir de 140 critères comme la force des institutions étatiques, l’agitation civile éventuelle, la stabilité des gouvernements en place, la possibilité d’attaques terroristes, les risques de catastrophes naturelles, le dynamisme économique et la sensibilité de la population aux restrictions et aux mesures de lutte édictées.
    Considérons donc les choses à partir des sept critères énumérés ci-dessus. L’Algérie est évidemment un pays à risque comme les 36 autres pays identifiés et à l’instar du reste du monde, car la pandémie est globale et est par définition mondiale. Comment, dans ce cas, prévoir la réalité, c'est-à-dire la complexité du risque dans un tel contexte ? Que l’on se rappelle de la crise économique universelle de 2007-2008, et que l’on se souvienne que lors de cette crise majeure des subprimes, les agences de notation s’étaient fortement trompées sur la réalité de la situation mondiale et du risque par pays. Le rapport prétendument scientifique avance beaucoup de certitudes là où subsistent beaucoup d’interrogations. Il est nécessairement sélectif, partiel et par définition partial étant donné qu’il prédit pour l’Algérie et les 36 autres pays ce qu’il appelle «scientifiquement» une «tempête parfaite» d'instabilité au cours des 2-3 prochaines années.
    On ne peut ainsi que s’étonner fortement de constater que les «brillants» analystes de Verisk n’aient pas pris en considération le fait que l’Algérie a un matelas de devises encore confortable, qu’elle possède un exécutif et des institutions désormais solides et stables, qu’elle est loin de connaître l’agitation civile et que les possibilités d’attaques terroristes sont désormais, et depuis déjà longtemps, très infimes en raison du professionnalisme et de l’efficacité universellement reconnus de notre armée et de nos différents services de sécurité.

    Reste l’avenir
    Il y a comme un air nostalgique de « printemps coloré » que certains résidus nocifs de l’oligarchie relaient sur les réseaux sociaux, l’acharnement à mettre à genoux le seul pays qui ne soit pas endetté, qui dispose de ressources et d’un matelas de réserves suffisant pour lui permettre de surmonter aisément la crise sanitaire qui le frappe dans une moindre mesure que nombre de pays très développés.
    Des trois pays du Maghreb, seule l’Algérie figure dans la liste rouge établie par les autorités françaises pour soumettre ses voyageurs aux tests aux frontières. La France, qui connaît une aggravation de sa situation épidémiologique, est – rappelons-le – le pays d’origine des premiers cas de Covid-19 enregistrés en Algérie. Le traitement de faveur réservé au Maroc ne peut occulter une amère réalité : celle d’un désert médical d’une ampleur telle que ce pays ne dispose que de deux centres de tests de l’Institut Pasteur (Casablanca et Rabat) et que pour préserver les maigres ressources du tourisme, il doit falsifier les chiffres pour attirer ses visiteurs.
    Comparativement, l’Algérie est passée d’un laboratoire de test de l’Institut Pasteur à trente centres, auxquels s’ajoutent les universités, les hôpitaux et les laboratoires privés.
    Le cap constitutionnel étant fixé, il convient de veiller à consolider le front intérieur contre lequel viendront se briser toutes les velléités de déstabilisation récurrentes. Sa jeunesse digne, créative et solidaire saura toujours les déjouer.
    M. B.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    se n'est pas les pays du tiers du monde les plus risquer mais les pays riche émeute de la misère 800000 nouveaux chômeur en France soit presque 7 million de chômeur Espagne a perdus 1 million emplois depuis le covid est le pire est attendus cette automne pour les faillite

    Commentaire


    • #3
      Source : el moujàhid

      Commentaire


      • #4
        du debut à la fin, c'est à mourir de rire
        bon moment garanti

        Commentaire


        • #5
          se n'est pas les pays du tiers du monde les plus risquer mais les pays riche émeute de la misère 800000 nouveaux chômeur en France soit presque 7 million de chômeur Espagne a perdus 1 million emplois depuis le covid est le pire est attendus cette automne pour les faillite
          Dans ce cas, tu peux m'expliquer pourquoi les harragas fuient vers ces pays??

          Commentaire


          • #6
            Le cabinet britannique qualifie l'Algérie de pays vulnérable mais au lieu de donner des contres arguments ce pseudo journaliste critique évidemment le Maroc... En termes de manque de logique et d'absurdité il surpasse de loin le fameux cabinet britannique dont il est question.

            Le traitement de faveur réservé au Maroc ne peut occulter une amère réalité : celle d’un désert médical d’une ampleur telle que ce pays ne dispose que de deux centres de tests de l’Institut Pasteur (Casablanca et Rabat) et que pour préserver les maigres ressources du tourisme, il doit falsifier les chiffres pour attirer ses visiteurs.
            Comparativement, l’Algérie est passée d’un laboratoire de test de l’Institut Pasteur à trente centres, auxquels s’ajoutent les universités, les hôpitaux et les laboratoires privés.
            Le cap constitutionnel étant fixé, il convient de veiller à consolider le front intérieur contre lequel viendront se briser toutes les velléités de déstabilisation récurrentes. Sa jeunesse digne, créative et solidaire saura toujours les déjouer.
            La fin de l'article est spectaculaire c'est à mourir de rire !
            Dernière modification par Nasser_, 28 juillet 2020, 21h02.

            Commentaire


            • #7
              Bloomberg dit une chose, Verisk son contraire. Il y en a surement un qui est plus crédible que l'autre.

              Envoyé par Bloomberg
              « Il y a maintenant une perspective de troubles croissants alors que l’économie marocaine, dépendante du tourisme, des exportations vers l’Europe et de l’agriculture, est ravagée à la fois par le Covid-19 et par la pire sécheresse depuis une génération », ajoute la même source, relevant que le PIB du Maroc pourrait se contracter de 5,2 % cette année et que le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) estime que 2 millions d’emplois seront perdus dans un pays déjà en proie au chômage des jeunes.
              Il faut peut être rajouté que la contraction du PIB n'est plus de 5% (hypothèse optimiste avancée par BAM) mais de 7% selon le ministre des finances (Benchaaboun). D'autres éléments pourraient être rajoutés au fur et à mesure de la discussion.
              Dernière modification par jawzia, 29 juillet 2020, 08h54.

              Commentaire


              • #8
                Le Maroc serait également responsable de réchauffement climatique, du manque de liquidité dans les banques algériennes, des feux de forets, de la dévaluation du dinar et bien sur du covid 19..

                Commentaire


                • #9
                  Le traitement de faveur réservé au Maroc ne peut occulter une amère réalité : celle d’un désert médical d’une ampleur telle que ce pays ne dispose que de deux centres de tests de l’Institut Pasteur (Casablanca et Rabat) et que pour préserver les maigres ressources du tourisme, il doit falsifier les chiffres pour attirer ses visiteurs.
                  Comparativement, l’Algérie est passée d’un laboratoire de test de l’Institut Pasteur à trente centres, auxquels s’ajoutent les universités, les hôpitaux et les laboratoires privés.
                  Le cap constitutionnel étant fixé, il convient de veiller à consolider le front intérieur contre lequel viendront se briser toutes les velléités de déstabilisation récurrentes. Sa jeunesse digne, créative et solidaire saura toujours les déjouer.
                  En plus le type n'a pas honte de mentir, aucune dignité: le Maroc effectue 20 000 tests par jour dans presque tous les hopitaux publics, les hôpitaux universitaires, les centres régionaux et provinciaux et les laboratoires privés, alors que l'Algérie ne dépasse pas au mieux 1000 tests par jour. Bnadem ma yehchemch

                  Commentaire


                  • #10
                    il faut ajouter le maroc à la liste des ppays cités par verisk et ça passera sans probleme.

                    Commentaire


                    • #11
                      le Maroc effectue 20 000 tests par jour dans presque tous les hopitaux publics,
                      Ce n'est pas les tests qui atténueront les difficultés économiques et la grogne sociale (objet de l'article). La grogne sociale c'est :

                      - la difficulté d'assurer l'aide (pérenne) de subsistance aux 25 millions de marocains indigents
                      - l'arrêt de l'activité touristique et les 100.000 emplois qui vont avec
                      - la faillite annoncée des traiteurs, des franchises, des artisans
                      - le licenciement à tour de bras dans tous les secteurs (RAM va aller jusqu'à vendre son outil de travail)
                      - la chute des exportations, la contreperformance agricole, la spirale de l'endettement
                      ...

                      Mais devant ces éléments, vous semblez croire que le marocain testé est un marocain docile et ... heureux.

                      Commentaire


                      • #12
                        Ce n'est pas les tests qui atténueront les difficultés économiques et la grogne sociale (objet de l'article). La grogne sociale c'est :


                        on verra bien, en tout cas on prend note car tu sais qu'on aime beaucoup tes prédictions et pronostics concernant le Maroc Jawz, ils se révélent très souvent favorables pour nous...

                        Commentaire


                        • #13
                          on prend note car tu sais qu'on aime beaucoup tes prédictions et pronostics concernant le Maroc Jawz, ils se révélent très souvent favorables pour nous...
                          C'est ça ! L'économie du Maroc compte donc sur la pluie et ... sur moi

                          Trève de plaisanterie et retour au sujet.

                          Commentaire


                          • #14
                            Ce n'est pas les tests qui atténueront les difficultés économiques et la grogne sociale (objet de l'article). La grogne sociale c'est :

                            - la difficulté d'assurer l'aide (pérenne) de subsistance aux 25 millions de marocains indigents
                            - l'arrêt de l'activité touristique et les 100.000 emplois qui vont avec
                            - la faillite annoncée des traiteurs, des franchises, des artisans
                            - le licenciement à tour de bras dans tous les secteurs (RAM va aller jusqu'à vendre son outil de travail)
                            - la chute des exportations, la contreperformance agricole, la spirale de l'endettement
                            ...

                            Mais devant ces éléments, vous semblez croire que le marocain testé est un marocain docile et ... heureux.
                            Mon intervention était précise et ciblait un des mensonges de l'article concernant le Maroc.
                            Toi, tu veux détourner le sujet.
                            Soit, pour te répondre, je te dirais que la différence entre le Maroc et ton pays, c'est qu'au Maroc on diagnostique les problèmes, on les énumères et on essaye de les résoudre. Tes infos ci-dessus d'ailleurs, tu les as eu de la presse marocaine.
                            Pour l'Algérie, vos dirigeants répètent sans cesse l3am zine et que tout va bien, que bientôt vous allez exporter des millions de tonnes de fer, des millions de tonnes de phosphate et que le nouveau port sera la porte de l'Afrique.
                            Et bien la différence est là, on verra d'ici fin 2021 qui s'en sortira le mieux.

                            Commentaire


                            • #15
                              C'est ça ! L'économie du Maroc compte donc sur la pluie et ... sur moi
                              Exactement.


                              الله يحفظك الينا
                              ههه

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X