Les hypocrites de l'arabisation

[riad020]

Un sujet d’actualité au Maroc et au Maghreb,, l'enseignement des matières scientifiques peut il être dispensé en arabe et donnera t_ il les résultats escomptés.
Beaucoup de littérature a été dissertée à ce sujet et les passions qu'il suscite, empoisonne le paysage culturel et politique.
l'imminent philosophe et militant amazigh et des droits de l'homme Ahmed Assid a une autre explication exhaustive et tranchante qui ne nous laisse pas indifférent.
Il dénonce l’utilisation démagogique de l'arabisation à des fins politiques et notamment par les courants conservateurs.

[Gengis Khan]

Le problème c'est que les pays arabes ne veulent pas moderniser la langue arabe. Et quand il s'agit d'utiliser des termes pour nommer des phénomènes ou des choses modernes, on fait de l'import brut comme les mots " electroniya " ( électronique ) ou " stratijiya " ( stratégique ) voir encore " combuter " ( ordinateur de l'anglais Computer ).

Ce qui fait la richesse d'une langue c'est la variété de son vocabulaire, et cette variété du vocabulaire on l'obtient en l'enrichissant constamment.

Les universitaires arabes doivent publier leur thèses en arabe, quitte à créer des néologismes arabes, ce qui de facto enrichira la langue.

C'est avant tout par la publication scientifique qu'une langue évolue. Les langues qui peuvent saisir le mieux le monde du vivant et le monde physique, sont les langues les plus développées, à savoir l'Anglais, l'Allemand, le Français ect...

Les universitaires arabes préfèrent publier en Français ou en Anglais, et bien on avancera jamais comme ça.

Il faut se reapproprier la langue.

[Bachi]

Il m'a fait rigoler, le Monsieur.
L'Algérie et le Maroc ont tellement de similarités. Ils vivent les mêmes calamités.

[molker]

L'Algérie et le Maroc ont tellement de similarités. Ils vivent les mêmes calamités.

Je me demande pourquoi ,pourtant deux systèmes politiques différents et qui finissent toujours à arriver au même résultat .
J'espère que ce n'est pas génétique ,parce que là ,ça devient incurable .

[Mohamed_Rédha]

Salam,

Les hypocrites de l'arabisation

Il n’y aucune hypocrisie dans l’arabisation.. c’est un projet difficile, qu’il faudrait mener à terme.

Et s’il y avait une hypocrisie, il faudrait la chercher dans cette phrase :

l'imminent philosophe et militant amazigh et des droits de l'homme Ahmed Assid a une autre explication exhaustive et tranchante

[amical]

[katiaret]

on critique l'hypocrisie par l'hypocrisie de la francophonie par l'arabisation aveugle .....si comme guérir le malle par le malle dans un cercle vicieux

[democracy]

Assid est un militant amazigh qui s'est très rapproché des cercles makhzéniens et du parti du makhzen le PAM et s'est retrouvé par conséquent coincé.

Il s'est fait donc brûler les ails.

Suite à cela, il a été donc obligé de modérer son discours et abandonner un peu son militantisme amazigh sans concessions. Il est devenu un simple commentateur des politiques de ses amis de ces cercles makhzéniens. Il s'est spécialisé dans les sujets sociétaux ou phénomènes religieux.

Lui le militant amazigh qu'il était et coincé entre les panarabistes et les francophones du makhzen, il ne peut défendre ouvertement et sans concessions l'amazighisation progressive de l'enseignement qui nécessite évidement une révolution culturelle avec toutes ses conséquences comme une opposition ouverte à la politique surnoise du makhzen (sinon, il perdra ses avantages actuels et deviendra une cible du makhzen et ses "khoddams"), il passe son temps à commenter les actions des panarabistes, des islamistes, des francophones...

Certains qui ont commenté ce post croient qu'il défend l'arabisation. Assid préfère un retour au français car c'est un moindre mal pour la survie de l'amazighité et peut-etre un espoir de la renaissance de la nation amazighe.

Il sait que l'arabe confondue avec l'islam est la mort subite de l'amazighité mais il n'ose plus le dire car coincé par ses amis qui gravitent autour du makhzen.

Est ce qu'il pret à se détacher du makhzen et avoir le discours du très respectueux et courageux militant Dda Dghirni ? Je ne crois pas.

Dda Dghirni est selon moi le seul militant amazigh sincère du sud et il devient vieux malheureusement.

Il a toujours affronté courageusement le makhzen qu'il l'a marginalisé.

Assid ne peut plus revenir en arrière.

[democracy]

Il n’y aucune hypocrisie dans l’arabisation.. c’est un projet difficile, qu’il faudrait mener à terme.

Tu peux toujours rêver ! Peut-etre quand il n'y aura aucun amazigh digne de ce nom en Barbarie.

[democracy]

Il faut se reapproprier la langue.

Moi ce qui m'intéresse c'est me réapproprier Tamazight.

L'arabité, il faudra aller la chercher chez elle en Arabie heureuse.

Et je m'en tape de ton projet d'arabisation comme de l'an -35013546

[Mohamed_Rédha]

Tu peux toujours rêver ! Peut-etre quand il n'y aura aucun amazigh digne de ce nom en Barbarie.

Tjrs à côté de plaque.. l’arabisation est une réalité.. et c’est des amazighs digne de ce nom et des vrais argaz berbères qui le mèneront à terme.

Moi ce qui m'intéresse c'est me réapproprier Tamazight.

Personne ne t’empêche.. fait le.. Réapproprie-toi ton amazighité.. et évite donc d’utiliser la langue des autres.

L'arabité, il faudra aller la chercher chez elle en Arabie heureuse.

L’arabité concerne les arabes.. ici il est question d’une arabisation linguistique.. pas d’une arabisation dans le sens transformer des berbères en arabes.. Comme quand tu utilises le français.. cela ne fait pas de toi un gaulois.. Tu vois.. tu es tjrs à côté de la plaque.

[Invité]

Mes amis, l'avenir qui se profile c'est avec la langue anglaise

[sekrouf]

L'Algérie et le Maroc vivent la même situation pour la simple raison qu'ils étaient colonisés par la même puissance. La France veut garantir sa présence à travers sa langue.

l'enseignement des matières scientifiques peut il être dispensé en arabe et donnera t_ il les résultats escomptés.

Mais bien sûr qu'elles peuvent l'être. Les résultats seront meilleurs car ils n'auront pas à perdre leurs temps à apprendre une nouvelle langue à l'université et passer à côté de l'essentiel.