Tweet
La vision anti-impérialiste et intégrationniste d'Hugo Chávez est plus valable que jamais 66 ans après sa naissance
Écrit par Enio Melean le 28/07/2020.
Ce mardi 28 juillet marque le 66ème anniversaire de la naissance du commandant Hugo Chávez Frías, le leader historique de la révolution bolivarienne, qu'il a promu depuis sa victoire aux élections présidentielles du 6 décembre 1998 jusqu'à son départ physique en 2013, laissant un large héritage d'inclusion sociale dans le pays et un nouveau concept de relations internationales, axé sur la construction d'un nouvel ordre mondial plus équilibré et anti-impérialiste.
"El Arañero de Sabaneta" est né à Barinas en 1954, second des six enfants du couple formé par Hugo de los Reyes Chávez et Elena Frías, tous deux instituteurs. Après avoir terminé l'enseignement de base dans sa ville natale, il a obtenu le diplôme de l'Académie militaire vénézuélienne en 1975 avec le grade de sous-lieutenant.
Le 4 février 1992, Hugo Chávez a mené, en tant que commandant militaire, une insurrection armée contre le gouvernement de Carlos Andrés Pérez et son train de mesures néolibérales parrainé par le Fonds monétaire international (FMI), qui, il l'a reconnu, n'a pas réussi avec son fameux "pour l'instant", étant arrêté, jugé et condamné à deux ans de prison à Yare (1992-1994).
En 1994, la direction de service a accepté le rejet du processus ouvert contre Chavez et, après sa libération, il a quitté l'armée et s'est engagé pleinement dans la lutte politique ; il a fondé le Mouvement de la Cinquième République (MVR) et a commencé à voyager dans le pays pour expliquer ses propositions.
En tant que président élu lors des élections de 1998 avec 56,2% des voix, il a immédiatement promu l'élection d'une Assemblée constituante chargée de rédiger un nouveau texte constitutionnel, approuvé par référendum en décembre 1999 et en juillet 2000, il a de nouveau savouré la victoire en tant que chef de l'État pour la période 2000-2006.
En politique intérieure, la gestion du leader révolutionnaire s'est concentrée sur le social, en créant une série de programmes ou "missions" visant à régler la dette avec des secteurs historiquement exclus, en vue d'atteindre le plus grand bonheur possible pour le peuple, suivant l'idéologie du Libérateur Simon Bolivar, sa principale référence idéologique.
En ce qui concerne la gestion internationale, le président Chávez a promu avec aplomb et insistance dans ses discours légendaires la vision d'un monde multipolaire et pluricentrique, l'intégration de l'Amérique latine et des Caraïbes, le renforcement de la position du Venezuela dans l'économie internationale en tant que puissance énergétique, une plus grande interaction entre les différents processus d'intégration et des alliances stratégiques avec des pays politiquement proches, tels que Cuba, l'Iran, la Chine et la Russie.
Sa position critique concernant le rôle des Nations Unies (ONU) dans le contexte mondial a été fermement énoncée lors de la réunion de l'Assemblée générale du 20 septembre 2006 : "Aujourd'hui, il est pleinement confirmé et je crois que presque personne dans cette salle ne pourrait s'arrêter pour le défendre, pour défendre le système des Nations unies, acceptons-le honnêtement, le système des Nations unies né après la Seconde Guerre mondiale s'est effondré, s'est effondré, il n'est pas bon (...) Ils ont fait de cette assemblée un simple organe délibératif, sans aucun pouvoir pour influer de la moindre manière sur la terrible réalité que le monde connaît".
Le commandant Chávez a été un promoteur enthousiaste de nouvelles plateformes intégrationnistes et de coopération régionale, telles que l'Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique - Traité de commerce des peuples (ALBA-TCP), en 2004 ; Petrocaribe en 2005 ; l'Union des nations sud-américaines (Unasur), en 2008 et la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (Celac), en 2010.
Parmi les nombreux hommages rendus après son départ prématuré le 5 mars 2013, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a baptisé son plan d'action pour l'éradication de la faim et de la pauvreté, de portée mondiale, "Hugo Chávez", le 7 avril 2014.
Ce mardi 28 juillet marque le 66ème anniversaire de la naissance du commandant Hugo Chávez Frías, le leader historique de la révolution bolivarienne, qu'il a promu depuis sa victoire aux élections présidentielles du 6 décembre 1998 jusqu'à son départ physique en 2013, laissant un large héritage d'inclusion sociale dans le pays et un nouveau concept de relations internationales, axé sur la construction d'un nouvel ordre mondial plus équilibré et anti-impérialiste.
"El Arañero de Sabaneta" est né à Barinas en 1954, second des six enfants du couple formé par Hugo de los Reyes Chávez et Elena Frías, tous deux instituteurs. Après avoir terminé l'enseignement de base dans sa ville natale, il a obtenu le diplôme de l'Académie militaire vénézuélienne en 1975 avec le grade de sous-lieutenant.
Le 4 février 1992, Hugo Chávez a mené, en tant que commandant militaire, une insurrection armée contre le gouvernement de Carlos Andrés Pérez et son train de mesures néolibérales parrainé par le Fonds monétaire international (FMI), qui, il l'a reconnu, n'a pas réussi avec son fameux "pour l'instant", étant arrêté, jugé et condamné à deux ans de prison à Yare (1992-1994).
En 1994, la direction de service a accepté le rejet du processus ouvert contre Chavez et, après sa libération, il a quitté l'armée et s'est engagé pleinement dans la lutte politique ; il a fondé le Mouvement de la Cinquième République (MVR) et a commencé à voyager dans le pays pour expliquer ses propositions.
En tant que président élu lors des élections de 1998 avec 56,2% des voix, il a immédiatement promu l'élection d'une Assemblée constituante chargée de rédiger un nouveau texte constitutionnel, approuvé par référendum en décembre 1999 et en juillet 2000, il a de nouveau savouré la victoire en tant que chef de l'État pour la période 2000-2006.
En politique intérieure, la gestion du leader révolutionnaire s'est concentrée sur le social, en créant une série de programmes ou "missions" visant à régler la dette avec des secteurs historiquement exclus, en vue d'atteindre le plus grand bonheur possible pour le peuple, suivant l'idéologie du Libérateur Simon Bolivar, sa principale référence idéologique.
En ce qui concerne la gestion internationale, le président Chávez a promu avec aplomb et insistance dans ses discours légendaires la vision d'un monde multipolaire et pluricentrique, l'intégration de l'Amérique latine et des Caraïbes, le renforcement de la position du Venezuela dans l'économie internationale en tant que puissance énergétique, une plus grande interaction entre les différents processus d'intégration et des alliances stratégiques avec des pays politiquement proches, tels que Cuba, l'Iran, la Chine et la Russie.
Sa position critique concernant le rôle des Nations Unies (ONU) dans le contexte mondial a été fermement énoncée lors de la réunion de l'Assemblée générale du 20 septembre 2006 : "Aujourd'hui, il est pleinement confirmé et je crois que presque personne dans cette salle ne pourrait s'arrêter pour le défendre, pour défendre le système des Nations unies, acceptons-le honnêtement, le système des Nations unies né après la Seconde Guerre mondiale s'est effondré, s'est effondré, il n'est pas bon (...) Ils ont fait de cette assemblée un simple organe délibératif, sans aucun pouvoir pour influer de la moindre manière sur la terrible réalité que le monde connaît".
Le commandant Chávez a été un promoteur enthousiaste de nouvelles plateformes intégrationnistes et de coopération régionale, telles que l'Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique - Traité de commerce des peuples (ALBA-TCP), en 2004 ; Petrocaribe en 2005 ; l'Union des nations sud-américaines (Unasur), en 2008 et la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (Celac), en 2010.
Parmi les nombreux hommages rendus après son départ prématuré le 5 mars 2013, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a baptisé son plan d'action pour l'éradication de la faim et de la pauvreté, de portée mondiale, "Hugo Chávez", le 7 avril 2014.
Commentaire