Un soi-disant commandeurs des croyants qui ne respectait pas sa religion, il faut le faire en perversité et cynisme n'est-ce pas!:22:
Histoire : Quand le Maroc sous Hassan II exécutait 16 détenus le jour de l'Aïd Al Adha
Dans la matinée du 1er novembre 1973, coïncidant avec le jour de l’Aïd Al Adha au Maroc, le royaume exécutait par balle 16 opposants au régime de feu le roi Hassan II. L’exécution aura lieu à Kenitra, comme le rapporte l’ouvrage de Mohamed Louma publié en 2003 et intitulé Attaoura Al Maou’ouda (la Révolte avortée).
Au début des années soixante, au lendemain de l’indépendance du Maroc, de nombreux jeunes Marocains se sont inspirés des pensées gauchistes. Parmi eux, Omar Dahkoun, membre de l'UNFP et du Tanzim, la branche radicale de l’Union nationale des forces populaires (UNFP) et ami de Fkih Basri et de Mohamed Bennouna.
Le militant marocain a démontré depuis son jeune âge un grand intérêt pour la politique. D’ailleurs, il est lauréat de l’école Annahda (la renaissance) de Salé, une institution célèbre grâce à ses lauréats dont certains deviendront le noyau de l’UNFP.
Fin octobre 1965, l’assassinat du leader gauchiste Mehdi Ben Barka représentera un tournant décisif dans l’histoire de la gauche marocaine. Sa disparition convaincra certains Marocains d’emprunter la voie de l'opposition armée pour renverser le régime du roi Hassan II. L’autre événement qui contribuera à cette mutation est la défaite des armées arabes en 1967 contre Israël. L’un des derniers clous dans le cercueil de la pensée selon laquelle l'action politique débute au sein des institutions. C’est à cette époque qu’Omar Dahkoun et ses camarades commenceront leur projet d'organisation secrète ou une branche armée. Chose faite.
Le théâtre de Mohammed V et plusieurs infrastructures américaines au Maroc visés
Ce n’est que le 22 mars 1973 qu’Omar et ses camarades sont arrêtés par la police marocaine. Deux jours plus tard, le ministère de l'Intérieur rend public un communiqué où il informe d’un retour au calme dans la région de Moulay Bouazza et Goulmima après le démantèlement d’une cellule armée. L’Intérieur a indiqué aussi que son enquête a révélé l'existence d'une organisation armée très répandue dans certaines villes marocaines, comme Casablanca, Rabat et Oujda. De nombreuses armes et des explosifs sont aussi saisis.
Les accusés ont été déférés devant le tribunal militaire de Kenitra. Pendant le procès, Omar Dahkoun n’a pas nié sa quête pour renverser le régime. L’occasion pour lui de souligner que depuis 1967 et jusqu’au 22 mars 1973, date de son arrestation, il a entrepris des activités continues dans le cadre d'une organisation secrète visant à renverser le régime. Il a aussi reconnu avoir recruté des Marocains, avoir été formé à l’utilisation des armes et avoir visité en compagnie de ses camarades un pays étranger pour préparer la cellule et s’entrainer. Dans son ouvrage Attaoura Al Maou’ouda (la Révolte avortée), Mohamed Louma indique qu’il s’agit de l’Algérie.
Omar Dahkoun a aussi reconnu, toujours selon l’ouvrage de Mohamed Louma, avoir regagné le Maroc après les entrainements pour donner naissance à plusieurs cellules à Casablanca et Rabat et travailler sur l'introduction d'armes au Maroc. Il a ajouté que début de mars 1973, avec l’aide des cellules locales, le groupe a procédé à la fabrication de bombes explosives. Des bombes ayant été déposées par ses soins et ceux de ses camarades au théâtre de Mohammed V à Rabat, à la Bibliothèque américaine à Rabat, à la Maison d'Amérique et sous la voiture du Consul américain dans la capitale économique du royaume. L’ouvrage cite aussi les réponses d’Omar Dahkoun devant le juge du tribunal militaire :
«J’ai reçu une lettre de Mohamed Bennouna me demandant d'enquêter sur toutes les adresses David Amar ainsi que le propriétaire d’un café à Casablanca. Ce dernier serait l’un des participants à l'assassinat de Mehdi Ben Barka en 1965. J’étais convaincu de l'idée et j’ai décidé d'assassiner cette personne ainsi que sa grand-mère. (…) On m’a informé en novembre 1972 qu’une voiture en provenance de Belgique avec à son bord des armes qui seront utilisées contre les sionistes et les Américains, était proche. Je devais désigner un endroit pour décharger le véhicule (…) C’était deux mitrailleuses, des pistolets, des explosifs (…) et près de 500 balles que je devais cacher.»
Ya...bi
Histoire : Quand le Maroc sous Hassan II exécutait 16 détenus le jour de l'Aïd Al Adha
Dans la matinée du 1er novembre 1973, coïncidant avec le jour de l’Aïd Al Adha au Maroc, le royaume exécutait par balle 16 opposants au régime de feu le roi Hassan II. L’exécution aura lieu à Kenitra, comme le rapporte l’ouvrage de Mohamed Louma publié en 2003 et intitulé Attaoura Al Maou’ouda (la Révolte avortée).
Au début des années soixante, au lendemain de l’indépendance du Maroc, de nombreux jeunes Marocains se sont inspirés des pensées gauchistes. Parmi eux, Omar Dahkoun, membre de l'UNFP et du Tanzim, la branche radicale de l’Union nationale des forces populaires (UNFP) et ami de Fkih Basri et de Mohamed Bennouna.
Le militant marocain a démontré depuis son jeune âge un grand intérêt pour la politique. D’ailleurs, il est lauréat de l’école Annahda (la renaissance) de Salé, une institution célèbre grâce à ses lauréats dont certains deviendront le noyau de l’UNFP.
Fin octobre 1965, l’assassinat du leader gauchiste Mehdi Ben Barka représentera un tournant décisif dans l’histoire de la gauche marocaine. Sa disparition convaincra certains Marocains d’emprunter la voie de l'opposition armée pour renverser le régime du roi Hassan II. L’autre événement qui contribuera à cette mutation est la défaite des armées arabes en 1967 contre Israël. L’un des derniers clous dans le cercueil de la pensée selon laquelle l'action politique débute au sein des institutions. C’est à cette époque qu’Omar Dahkoun et ses camarades commenceront leur projet d'organisation secrète ou une branche armée. Chose faite.
Le théâtre de Mohammed V et plusieurs infrastructures américaines au Maroc visés
Ce n’est que le 22 mars 1973 qu’Omar et ses camarades sont arrêtés par la police marocaine. Deux jours plus tard, le ministère de l'Intérieur rend public un communiqué où il informe d’un retour au calme dans la région de Moulay Bouazza et Goulmima après le démantèlement d’une cellule armée. L’Intérieur a indiqué aussi que son enquête a révélé l'existence d'une organisation armée très répandue dans certaines villes marocaines, comme Casablanca, Rabat et Oujda. De nombreuses armes et des explosifs sont aussi saisis.
Les accusés ont été déférés devant le tribunal militaire de Kenitra. Pendant le procès, Omar Dahkoun n’a pas nié sa quête pour renverser le régime. L’occasion pour lui de souligner que depuis 1967 et jusqu’au 22 mars 1973, date de son arrestation, il a entrepris des activités continues dans le cadre d'une organisation secrète visant à renverser le régime. Il a aussi reconnu avoir recruté des Marocains, avoir été formé à l’utilisation des armes et avoir visité en compagnie de ses camarades un pays étranger pour préparer la cellule et s’entrainer. Dans son ouvrage Attaoura Al Maou’ouda (la Révolte avortée), Mohamed Louma indique qu’il s’agit de l’Algérie.
Omar Dahkoun a aussi reconnu, toujours selon l’ouvrage de Mohamed Louma, avoir regagné le Maroc après les entrainements pour donner naissance à plusieurs cellules à Casablanca et Rabat et travailler sur l'introduction d'armes au Maroc. Il a ajouté que début de mars 1973, avec l’aide des cellules locales, le groupe a procédé à la fabrication de bombes explosives. Des bombes ayant été déposées par ses soins et ceux de ses camarades au théâtre de Mohammed V à Rabat, à la Bibliothèque américaine à Rabat, à la Maison d'Amérique et sous la voiture du Consul américain dans la capitale économique du royaume. L’ouvrage cite aussi les réponses d’Omar Dahkoun devant le juge du tribunal militaire :
«J’ai reçu une lettre de Mohamed Bennouna me demandant d'enquêter sur toutes les adresses David Amar ainsi que le propriétaire d’un café à Casablanca. Ce dernier serait l’un des participants à l'assassinat de Mehdi Ben Barka en 1965. J’étais convaincu de l'idée et j’ai décidé d'assassiner cette personne ainsi que sa grand-mère. (…) On m’a informé en novembre 1972 qu’une voiture en provenance de Belgique avec à son bord des armes qui seront utilisées contre les sionistes et les Américains, était proche. Je devais désigner un endroit pour décharger le véhicule (…) C’était deux mitrailleuses, des pistolets, des explosifs (…) et près de 500 balles que je devais cacher.»
Ya...bi
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