« Nous axons nos efforts sur l’innovation et la recherche »
Entretien avec M. Amar Boukheddami, général manager chez Amimer Energy. dimanche 22 avril 2007, par Ahmed Gasmia
Amimer Energy , producteur d’équipements électrique, brille également par ces recherches dans ce domaine. En effet, cette entreprise dispose en son sein d’un département R&D. Elle est aujourd’hui la seule entreprise en Afrique à avoir mis au point des groupes électrogènes fonctionnant à la fois au diesel et à l’énergie solaire. Elle a également développé une pile à hydrogène permettant de produire de l’énergie à moindre coût. Ecoutons ce que dit M. Amar Boukheddami, général manager de cette société.
IT MAG : Pouvez-vous nous présenter l’entreprise Amimer Energy ?
M. Amar Boukheddami : L’entreprise Amimer Energy fait partie du groupe Amimer. Elle a été créée en 1989 et est spécialisée dans les groupes électrogènes civils et militaires et en centrales électriques. Nous axons nos efforts sur l’innovation et la recherche. Amimer Energy est, d’ailleurs, la seule entreprise en Algérie à avoir mis en place ce qu’on appelle la pile hydrogène. Il s’agit d’une pile à partir de laquelle nous pouvons produire de l’énergie. Il existe quatre technologies dans cette pile : l’électronique, de l’électromécanique, de la chimie et de la technologie du plastique. Cette pile n’est pas encore commercialisée pour le moment. Nous avons, d’autre part, produit et commercialisé des groupes électrogènes hybrides, fonctionnant à la fois au diesel et à l’énergie solaire.
Pouvez-vous nous donner plus de détails sur le fonctionnement de ces groupes électrogènes hybrides ?
Je signale tout d’abord que nous sommes pionniers dans ce domaine en Algérie et nous sommes également les seuls à produire ce genre d’équipements en Afrique. Les équipements que nous proposons sont capables de stocker l’énergie solaire durant la journée afin de permettre l’exploitation de cette énergie durant la nuit. En ce moment, nous avons mis ces groupes électrogènes hybrides à la disposition d’un certain nombre de localité au niveau de la wilaya d’Illizi. En fait, cela s’est passé presque par hasard, car nous avions commencé par installer, dans cette wilaya, des groupes électrogènes ordinaires, mais nous avons vite constaté que nous avions besoin de produire plus d’énergie, ce qui nous a poussé à penser à l’énergie solaire.
Depuis quand avez-vous commencé la production de ce genre de groupe électrogène et quelle est votre capacité de production ?
Nous avons commencé à produire les groupes électrogènes hybrides depuis quatre ans. Pour l’instant nous ne pouvons pas produire ce genre d’équipements à une échelle industrielle. Pour qu’il y ait un développement plus grand dans le secteur de l’énergie solaire, cela dépend, en fait, de la volonté de l’état. Je signale à ce sujet, que beaucoup de pays prennent au sérieux l’énergie solaire. En Europe, par exemple, une prime est octroyée aux entreprises produisant de l’énergie à partir des panneaux solaires. Cela n’existe malheureusement pas encore chez-nous. Notre activité pourrait également se développer si la Sonelgaz, par exemple, venait à nous faire des commandes relatives aux groupes électrogènes à fonctionnement hybride.
Vous faites de la recherche dans le domaine de l’énergie de manière générale. Pouvez-vous nous donner plus d’indications à ce propos ?
Nous avons un laboratoire de recherche spécialisé. Dans le domaine des groupes électrogènes hybrides, quatre chercheurs qui travaillent au niveau de ce laboratoire de recherche. Nous confions également des travaux à des universités algériennes et étrangères. En ce qui concerne le secteur de l’électricité, de manière générale, Amimer Energy emploie quelque 380 personnes dont 200 ingénieurs.
Quel est l’apport de la pile hydrogène que vous venez de mettre au point ?
La pile hydrogène permet d’avoir une énergie non polluante est représente une source d’énergie très économique. Elle est d’ailleurs plus économique que l’énergie solaire. Elle assure également la production de l’énergie avec une valeur ajoutée très intéressante. Nous avons mis au point cette pile il y a bientôt six mois et nous attendons que des grndes entreprises telles que Sonatrach ou la Sonelgaz nous passent des commandes. Je signale que nous avons fabriqué cette pile grâce à l’aide des universités de Bejaia, de Setif ainsi que des universités étrangères.
Quels sont les prochains produits que vous comptez développer au niveau de votre laboratoire de recherche, à l’avenir ?
Nous travaillons en ce moment sur la stabilité électrique au niveau des réseaux. Pour les connaisseurs, cette question n’est pas aussi simple que l’on pourrait le croire. Nous axons également nos efforts sur le développement de l’énergie à partir de l’hydrogène. Je peux dire, à ce propos, que l’entreprise Amimer Energy est aujourd’hui au top dans ce domaine.
Avec des produits aussi bien fait que les votres, avez-vous pensé à l’international et si oui quels sont les marchés que vous avez adressés ?
Les groupes électrogènes et des centrales électriques sont les produits que nous exportons vers la Mauritanie, la Libye et l’Irak. Par exemple, en 2006, les groupes électrogènes vendus en Irak ont représenté 4% de notre chiffre d’affaires. Nous avons connu certaines difficultés en matière d’exportation vers ce pays en raison de la guerre, mais les choses sont rentrées dans l’ordre ces dernières années. Durant l’année 2006, toujours, les centrales électriques et les groupes électrogènes vendus en Mauritanie ont représenté 35 % de notre chiffre d’affaires. Ces équipements alimentent en énergie l’ensemble du réseau mauritanien de télécommunications, sans parler des autres secteurs qui bénéficient également de nos produits dans ce pays. En 2005, nous avons également vendu des groupes électrogènes et des centrales électriques à la Libye. Et nous comptons ne pas s’arrêter là, nous sommes entrain de faire de la prospection vers d’autres pays d’Afrique.
Entretien avec M. Amar Boukheddami, général manager chez Amimer Energy. dimanche 22 avril 2007, par Ahmed Gasmia
Amimer Energy , producteur d’équipements électrique, brille également par ces recherches dans ce domaine. En effet, cette entreprise dispose en son sein d’un département R&D. Elle est aujourd’hui la seule entreprise en Afrique à avoir mis au point des groupes électrogènes fonctionnant à la fois au diesel et à l’énergie solaire. Elle a également développé une pile à hydrogène permettant de produire de l’énergie à moindre coût. Ecoutons ce que dit M. Amar Boukheddami, général manager de cette société.
IT MAG : Pouvez-vous nous présenter l’entreprise Amimer Energy ?
M. Amar Boukheddami : L’entreprise Amimer Energy fait partie du groupe Amimer. Elle a été créée en 1989 et est spécialisée dans les groupes électrogènes civils et militaires et en centrales électriques. Nous axons nos efforts sur l’innovation et la recherche. Amimer Energy est, d’ailleurs, la seule entreprise en Algérie à avoir mis en place ce qu’on appelle la pile hydrogène. Il s’agit d’une pile à partir de laquelle nous pouvons produire de l’énergie. Il existe quatre technologies dans cette pile : l’électronique, de l’électromécanique, de la chimie et de la technologie du plastique. Cette pile n’est pas encore commercialisée pour le moment. Nous avons, d’autre part, produit et commercialisé des groupes électrogènes hybrides, fonctionnant à la fois au diesel et à l’énergie solaire.
Pouvez-vous nous donner plus de détails sur le fonctionnement de ces groupes électrogènes hybrides ?
Je signale tout d’abord que nous sommes pionniers dans ce domaine en Algérie et nous sommes également les seuls à produire ce genre d’équipements en Afrique. Les équipements que nous proposons sont capables de stocker l’énergie solaire durant la journée afin de permettre l’exploitation de cette énergie durant la nuit. En ce moment, nous avons mis ces groupes électrogènes hybrides à la disposition d’un certain nombre de localité au niveau de la wilaya d’Illizi. En fait, cela s’est passé presque par hasard, car nous avions commencé par installer, dans cette wilaya, des groupes électrogènes ordinaires, mais nous avons vite constaté que nous avions besoin de produire plus d’énergie, ce qui nous a poussé à penser à l’énergie solaire.
Depuis quand avez-vous commencé la production de ce genre de groupe électrogène et quelle est votre capacité de production ?
Nous avons commencé à produire les groupes électrogènes hybrides depuis quatre ans. Pour l’instant nous ne pouvons pas produire ce genre d’équipements à une échelle industrielle. Pour qu’il y ait un développement plus grand dans le secteur de l’énergie solaire, cela dépend, en fait, de la volonté de l’état. Je signale à ce sujet, que beaucoup de pays prennent au sérieux l’énergie solaire. En Europe, par exemple, une prime est octroyée aux entreprises produisant de l’énergie à partir des panneaux solaires. Cela n’existe malheureusement pas encore chez-nous. Notre activité pourrait également se développer si la Sonelgaz, par exemple, venait à nous faire des commandes relatives aux groupes électrogènes à fonctionnement hybride.
Vous faites de la recherche dans le domaine de l’énergie de manière générale. Pouvez-vous nous donner plus d’indications à ce propos ?
Nous avons un laboratoire de recherche spécialisé. Dans le domaine des groupes électrogènes hybrides, quatre chercheurs qui travaillent au niveau de ce laboratoire de recherche. Nous confions également des travaux à des universités algériennes et étrangères. En ce qui concerne le secteur de l’électricité, de manière générale, Amimer Energy emploie quelque 380 personnes dont 200 ingénieurs.
Quel est l’apport de la pile hydrogène que vous venez de mettre au point ?
La pile hydrogène permet d’avoir une énergie non polluante est représente une source d’énergie très économique. Elle est d’ailleurs plus économique que l’énergie solaire. Elle assure également la production de l’énergie avec une valeur ajoutée très intéressante. Nous avons mis au point cette pile il y a bientôt six mois et nous attendons que des grndes entreprises telles que Sonatrach ou la Sonelgaz nous passent des commandes. Je signale que nous avons fabriqué cette pile grâce à l’aide des universités de Bejaia, de Setif ainsi que des universités étrangères.
Quels sont les prochains produits que vous comptez développer au niveau de votre laboratoire de recherche, à l’avenir ?
Nous travaillons en ce moment sur la stabilité électrique au niveau des réseaux. Pour les connaisseurs, cette question n’est pas aussi simple que l’on pourrait le croire. Nous axons également nos efforts sur le développement de l’énergie à partir de l’hydrogène. Je peux dire, à ce propos, que l’entreprise Amimer Energy est aujourd’hui au top dans ce domaine.
Avec des produits aussi bien fait que les votres, avez-vous pensé à l’international et si oui quels sont les marchés que vous avez adressés ?
Les groupes électrogènes et des centrales électriques sont les produits que nous exportons vers la Mauritanie, la Libye et l’Irak. Par exemple, en 2006, les groupes électrogènes vendus en Irak ont représenté 4% de notre chiffre d’affaires. Nous avons connu certaines difficultés en matière d’exportation vers ce pays en raison de la guerre, mais les choses sont rentrées dans l’ordre ces dernières années. Durant l’année 2006, toujours, les centrales électriques et les groupes électrogènes vendus en Mauritanie ont représenté 35 % de notre chiffre d’affaires. Ces équipements alimentent en énergie l’ensemble du réseau mauritanien de télécommunications, sans parler des autres secteurs qui bénéficient également de nos produits dans ce pays. En 2005, nous avons également vendu des groupes électrogènes et des centrales électriques à la Libye. Et nous comptons ne pas s’arrêter là, nous sommes entrain de faire de la prospection vers d’autres pays d’Afrique.
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